L'actrice
néerlandaise Sylvia Kristel, connue dans le monde entier pour avoir
incarné l'héroïne du film érotique "Emmanuelle", est décédée dans la
nuit du 17 octobre 2012 des suites d'un cancer.
Oui, Sylvia
était devenue célèbre avec son premier film, "Emmanuelle", sorti en
1974 (musique de Pierre Bachelet). Tourné par le réalisateur Just Jaeckin, il
était une adaptation du roman du même titre d'Emmanuelle Arsan. Le film, qui a
connu un succès international, du Japon aux Etats-Unis, raconte les aventures
sexuelles d'une jeune femme en Thaïlande. Il était resté treize ans à l'affiche
sur les Champs-Elysées à Paris.
Dans les années 70 le film fut accompagné d’une réputation sulfureuse car l’époque demeurait pudibonde ! On se souviendra qu’Emmanuelle se tenait assise sur un fauteuil en rotin. Le siège lui rend hommage en ce jour funeste !
Dans les années 70 le film fut accompagné d’une réputation sulfureuse car l’époque demeurait pudibonde ! On se souviendra qu’Emmanuelle se tenait assise sur un fauteuil en rotin. Le siège lui rend hommage en ce jour funeste !
Jamais je n’oublierai le temps
Où elle avait su m’honorerEn posant ses fesses ardemment
Sur mon creux de siège affaissé.
Depuis bien des fesses ont passé
Sur mes rotins, belles manières
Mais elle, qui pourrait l’oublier ?
Sous l’impudique caméra
Et ce parfum, joie olfactive
Le grain suave de sa voix !
Et chaque jour elle m’honorait
Son postérieur posé sur moi
Moi, simple fauteuil effacé !
La décence avait de beaux jours
On cachait la pornographie
Mais pour elle je brulais d’amour !!
Pompidou venait de mourir
Les gens policés prenaient gare
De ne pas branler de plaisir !
Sylvia Kristel, je m’en souviens
Mais on disait EmmanuelleElle s’asseyait chaque matin
Sur mon plus simple matériel !
Nous vivions tous deux à Bangkok
Le temps d’un tournage animéMaître Jaeckin en drôle de coq
Sur sa basse-cour en bien veillait !
Mais du séjour je ne retiens
Que le sublime postérieurEt dans le miroir ses deux seins
Galbés, inondés de fraîcheur !
On l’appelait Emmanuelle
J’en suis encore tout retournéNon de sa chaleur manuelle
Mais de sa croupe libérée !
Sous la chaleur de son fessier
Put-on soupçonner qu’un séant
Souffrît de tant de nudité ?
Je gémissais de tous mes bois
Mais la belle s’en indifférait
Il m’eût fallu le don de voix !
La belle s’en fut et je pleurai
Pour deux trois sous on me vendit
A des marchands thaïlandais !
D’une bluette sulfureuse
Que j’accueillais dans ce décor
Ouvert aux symphonies pulpeuses.
Maintenant qu’elle s’en est allée
Jetez-moi donc dans le grand feuPour elle me serait consumé…
Alors qu’on exauce mes vœux !!