Nicolas Sarkozy n’est plus Président depuis mai 2012 mais il préside à sa façon le petit monde médiatique qui gravite autour de lui. Chacun est suspendu à ses lèvres qui, depuis, se sont largement déformées laissant apparaître une fameuse mâchoire genre « l’aidant de la mère » en référence aux nombreuses propositions d’allègement de fortune qu’il a humblement présentées auprès de Mamy Bettencourt laquelle ne savait plus quoi faire (sauf mise en plis de billets) de sa fortune encombrante !
Oui, le petit Nicolas nous revient tel un prédicateur ! Tout le monde veut l’écouter ! Le mâle est coûteux mais n’est pas mal écouté ! Son ami Buisson qui lui a infligé les colles buissonnières (on scotche un dictaphone sous le bureau du mentor, ah, ah, ah…). Il est visiblement accompagné par des juges d’instruction qui, sans ambages, l’ont mis sur écoute.
Plus exactement ces petits magistrats zélés (ah ces petits zélés, aseptisés, laids) ont écouté les conversations téléphoniques entre Nicolas et son avocat Me Herzog (à ne pas confondre avec Herr Zog un roi Albanais en version Merkelienne). Ils l’ont fait, si jeu libyen, dans le cadre d’une instruction sur un possible financement par Kadhafi de la campagne présidentielle de 2007.
Ces deux petits juges, Serge Tournaire et René Gourman, en curieux gourmands tournèrent à fond le potentiomètre pour bien écouter les conversations de Me Herzog mais aussi d’un certain juge Azibert (palindrome de Trebiza, ruisseau de Slovénie qui murmure sans qu'on l'écoute) pourrait migrer, avocat général d’une des Chambres si viles de la Cour de Castration qui aurait prévenu le premier nommé qu’il était sur écoute !!
Evidemment les avocats s’offusquent à en casser des barreaux de chaise ! Un bâtonnier en plein débat, tôt, niait la légitimité d’une telle procédure : ils ne peuvent le faire que si je suis prévenu !
Jusqu'ici, l'exécutif avait ne pas être au courant des écoutes téléphoniques dont le fan de Carla et son avocat étaient la cible favorite. Mais, ce mardi soir, face à Pujadas, notre brave Ayrault avoua qu’il était au courant d’ère de mise à l’écoute. Mais il spécifia ne rien connaître du contenu des écoutes avec une voix sincère, humaine (sain cérumen !). Pas plus que sa Garde des Sceaux, madame Taubira :
Comme c'est la loi et la procédure, la garde des seaux a reçu effectivement [cette] information », a-t-il confirmé, ajoutant avoir été informé « à ce moment-là ». « Mais nous n'avons pas appris quel était le contenu des écoutes. Ça, c'est l'affaire des juges !
Bon en résumé :
Sarkozy n’est pas très net ; on le met sur écoute. La gauche rigole !
La procédure n’est pas très nette. Les avocats s’indignent ! La droite apprécie !
Le gouvernement est pointé du doigt : il manipule la justice. La droite riposte !
Et la courbe du chômage elle est mise sur écoute aussi ?