François Copé vient de mourir et les funérailles, loin des fun et rails
du RER, ne seront pas rabotées financièrement car l’agence Bygmalion,
spécialiste du surcoût sur coups, vient d’être lâchée par l’UMP. Aussi, sans fleurs ni couronnes,
l’enterrement du Maire de Meaux spécialiste des bris qui passent aux risées ne
sera que simple forme alitée !
Oui, Jean François Copé vient de mourir politiquement car la trop polie
éthique ment et derrière les bonnes manières se cache la truanderie.
Il y eut d’abord le dépassement du plafond autorisé pour les dépenses
de campagne du petit Nicolas (celle de 2012) : plus de 22,5
millions ! Le Conseil Constitutionnel (où siège Nicolas !) avait jugé
la dépense à 22,97 millions et, de ce fait, avait annulé le remboursement prévu
par l’Etat de 11 millions, exigé le remboursement de l’avance de 153.000 € et
infligé une symbolique amende à lire de 363.000 € !
Jean François avait alors lancé une grande souscription (voir : http://fabienjanssens.blogspot.fr/2013/07/sarkozy-et-lump-lavenir-sera-quete.html) et tout semblait réglé !
Mais l’affaire Bygmalion allait rattraper le Meldois (là où il ne faut
pas) ! En effet, cette agence de com’ (et rage) affirme avoir refacturé à
l’UMP pour environ 11 millions d’€ de prestations en réalité effectuées pour le
compte de la campagne du petit Nicolas, campagne verdie de prêts, d’herbes
folles, d’oseille et d’avoine !
Jérôme Lavrilleux (tiens encore un Jérôme !) directeur de campagne
adjoint le confirme presque en pleurs à la télé ! Il sonne la larme :
des dizaines de vraies fausses fractures qui opèrent au nez du fisc, avec des TVA à 14,785 % et portant sur une
somme proche des 11 millions € auraient été adressées à l’UMP par cette noble
agence durant la campagne présidentielle de Nico, en 2012.
L’ancien
bras droit de Copé se fait une entorse au règlement de l’omerta. Il crache le
morceau ! Pour Jérôme la vrille eu-phorisante devait éviter à Mr Sarkozy
un dépassement des dépenses de campagne sans que l’émoi sonne !
- Au-delà d'une certaine somme, on ne peut plus les intégrer dans
le compte » du candidat, a-t-il expliqué. Or « il y a eu un
dérapage sur le nombre – non pas sur la valeur – mais sur le nombre
d'événements qui ont été organisés dans le cadre de cette campagne »,
nécessitant du coup de les facturer à l'UMP.
L’avocat de Bygmalion, Me
Maisonneuve se plaint pied droit dans sa chaussure gauche ! Pour lui,
cette société, si gentiment choisie par FJ Copé (c’est-à-dire sans appel d’offres,
allez, chante !) aurait été soumise à « un chantage économique » pour établir des
fausses factures qui étaient UMPutées à l'IMP, ou le contraire, on ne
sait plus, alors qu'elles auraient dû l'être à l'association de
financement de la campagne de Sarkozy, en 2012 ! Pour lui soit Bygmalion
acceptait cet habillage, soit l’agence n'était pas payée et se prenait une
veste, le commanditaire étant chanteur !
Le député (UMP) Pierre Lellouche, dont le nom a été cité de manière
ville dans des factures liées à des conventions fictives, a été entendu par les
enquêteurs. Lellouche confirme, sans cinéma, qu’âme erra bien ailleurs qu’au
sein d’une convention quand bien même sa présence y fût mentionnée sur facture.
Il a promis une plainte pour
usurpation d'identité et délit de stigmatisation à l’endroit de son nom !
Ambiance qui explique qu’en arrivant devant le bureau politique UMP,
Copé a écopé sans y couper des coups de kapos capés, ceux des barons de l’UMP
qui ne lui ont pas pardonné cette affaire plombante.
NKM, aigrie pas sa défaite aux municipales, a attaqué la
première : « Je ne crois pas du tout ce que tu dis », a-t-elle
rugi en gonflant sa crinière comme si elle faisait une pub pour le crédit lionnais
!
« L'intérêt général exige que tu partes », a renchéri Bruno
Le Maire, d’amère humeur immodérée. François Fillon, pas en reste, exigea
que Copé paie par une mise « en réserve pendant la durée de l'enquête »
Bref Copé a démissionné et laisse un trio d’ex premiers ministres
(Fillon, Juppé, Raffarin) prendre l’intérim en attendant… en attendant qui, d’ailleurs ?
Qui veut gouverner l’UMP ? Merci, après vous je vous prie !
Le triumvirat trie hommes, vire rats copéistes et cherche à balayer ce
qui reste nettoyable ! Il devra remettre du lustre à l’UMP et qu’en dépit de l’affaire luise
trio ! Le tout est de sortir des jeux hideux, lassants sillons !
L’affaire ne fait que commencer et un certain Nicolas sent qu’une
nouvelle affaire pourrait lui tomber sur la figure.
Quant à Copé, vous n’êtes pas au courant ? Il prépare déjà un
courant alternateur. Mais, pour l’instant il dine à Meaux !