Nicolas Anelka n'a pas été gentil avec Raymond ! Pas gentil, du tout, du tout !
Il a même été grossier !
Je n'oserais même pas répéter ce qu'il a dit à Raymond !
Vraiment ! Chocking !
Il aurait, comment dire, insinué que Raymond pourrait être le fils d'une femme exerçant le même métier que Zahia !
Si ce n'est que cela !
Mais il a rajouté que Raymond devrait faire un stage en Grèce, pays réputé pour certaines pratiques, bon, enfin, heu, je ne vais pas vous faire un dessin non plus !!
Pour ces raisons Nicolas rentre au pays !
Il ne jouera même pas le naufrage contre l'Afrique du Sud.
C'est dommage non ?
Un blog qui suit l'actualité et cherche à y trouver des éléments humoristiques. Un blog aussi poétique quand il le faut... Avec de la gravité.
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samedi 19 juin 2010
UNE GUERRE SI LOIN...
Le Kirghizistan est plongé dans un conflit qu’on pourrait qualifier d’interethnique : une lutte entre Ouzbeks (plutôt cultivateurs sédentaires) et Kirghiz (éleveurs nomades ). En réalité il semblerait que ce soit des milices armées et des snipers qui aggravent le conflit. Ces mercenaires seraient à la solde de l’ex Président Bakiev, renversé en avril par un soulèvement et qui préparerait son retour...comme libérateur d’un pays qu’il aura plongé dans le chaos ! La nouvelle Présidente par intérim, une femme, Rosa Otoumbaeva, tente depuis quelques mois d’instaurer la démocratie par le biais d’un référendum qui devrait avoir lieu le 27 juin ! Ce référendum porterait sur l’instauration d’une nouvelle Constitution !
Mais avec quelque 400.000 personnes déplacées ou réfugiées en raison des affrontements et un bilan qui pourrait se chiffrer en milliers de morts, cet empressement pourrait avoir l'effet inverse et miner plus encore l'autorité du jeune régime !!
Obama trop occupé avec l’affaire « BP » et Medvedev rassuré de voir les ressortissants russes vivre au nord du Kirghizistan (région épargnée par les conflits) ne bougent pas. Seul le HCR ( Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés) fait le minimum sur place. Ce HCR s'attend à ce que les violences poussent de nouvelles personnes à abandonner leur foyer. Il a décidé lundi d'envoyer une aide d'urgence : quelque 240 tonnes de matériel seront ainsi envoyées en Ouzbékistan mercredi !
C’est un petit pays dans l’immense Caucase
Sans pétrole avoué ni trésors reconnus
Sans banquier pour blanchir des fonds noirs que l’on case
Sans équipe de foot pour exalter les rues.
C’est un petit pays au nom imprononçable
Dont le sud et l’ouest ont tapissé de sang
Les trottoirs des Ouzbeks, au destin vulnérable
Face aux flux d’ambition d’un ancien Président.
Naît-il tant de Kirghizes pour blâmer longuement
La présence pérenne de ces agriculteurs ?
Le nomade éleveur n’a nul ressentiment
A l’égard de celui qui partage ses heures !
Les deux communautés sous le ciel de Staline
Ont appris à fouler le même havre de terre
En dépit de leurs langues et malgré leurs racines
Les ethnies ont semé l’âme non délétère.
Si la guerre a frappé comme foudre morbide
Sur les infortunés qui subissent l’exil
Vers leur Ouzbékistan, le cœur sec et aride
Son tonnerre géniteur vient de cieux plus hostiles.
Des cieux biélorusses où se love Bakiev
Le rapace déchu que la revanche attable
A coûts de mercenaires pour harceler sans trêve
Les Ouzbeks en rendant les Kirghizes coupables.
Rosa ne compte plus sur les phalanges russes
Pour étayer la cause d’un grand référendum
Et sa démocratie eut préféré que fussent
Déclarées des sanctions au nom des droits de l’homme.
Par la tiédeur des grands qui n’esquissent nul pas
Dans ce ballet lointain aux parfums d’exotisme
Loin des Dieux du gazon et des vuvuzelas
Bakiev en retrait nourrit le fanatisme.
Le match Kirghiz-Ouzbek joue ses prolongations
Tant il faut sustenter l’animosité frêle
Aviver les clivages dans la pauvre nation
Qui cherchait à tâtons quelque élan fraternel…
Car il faut diviser pour jaillir en sauveur
Et l’ogre le sait bien qui finance la haine
Il aiguise déjà son cri libérateur
D’un pays qu’il aura entravé de ses chaînes.
Mais avec quelque 400.000 personnes déplacées ou réfugiées en raison des affrontements et un bilan qui pourrait se chiffrer en milliers de morts, cet empressement pourrait avoir l'effet inverse et miner plus encore l'autorité du jeune régime !!
Obama trop occupé avec l’affaire « BP » et Medvedev rassuré de voir les ressortissants russes vivre au nord du Kirghizistan (région épargnée par les conflits) ne bougent pas. Seul le HCR ( Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés) fait le minimum sur place. Ce HCR s'attend à ce que les violences poussent de nouvelles personnes à abandonner leur foyer. Il a décidé lundi d'envoyer une aide d'urgence : quelque 240 tonnes de matériel seront ainsi envoyées en Ouzbékistan mercredi !
C’est un petit pays dans l’immense Caucase
Sans pétrole avoué ni trésors reconnus
Sans banquier pour blanchir des fonds noirs que l’on case
Sans équipe de foot pour exalter les rues.
C’est un petit pays au nom imprononçable
Dont le sud et l’ouest ont tapissé de sang
Les trottoirs des Ouzbeks, au destin vulnérable
Face aux flux d’ambition d’un ancien Président.
Naît-il tant de Kirghizes pour blâmer longuement
La présence pérenne de ces agriculteurs ?
Le nomade éleveur n’a nul ressentiment
A l’égard de celui qui partage ses heures !
Les deux communautés sous le ciel de Staline
Ont appris à fouler le même havre de terre
En dépit de leurs langues et malgré leurs racines
Les ethnies ont semé l’âme non délétère.
Si la guerre a frappé comme foudre morbide
Sur les infortunés qui subissent l’exil
Vers leur Ouzbékistan, le cœur sec et aride
Son tonnerre géniteur vient de cieux plus hostiles.
Des cieux biélorusses où se love Bakiev
Le rapace déchu que la revanche attable
A coûts de mercenaires pour harceler sans trêve
Les Ouzbeks en rendant les Kirghizes coupables.
Rosa ne compte plus sur les phalanges russes
Pour étayer la cause d’un grand référendum
Et sa démocratie eut préféré que fussent
Déclarées des sanctions au nom des droits de l’homme.
Par la tiédeur des grands qui n’esquissent nul pas
Dans ce ballet lointain aux parfums d’exotisme
Loin des Dieux du gazon et des vuvuzelas
Bakiev en retrait nourrit le fanatisme.
Le match Kirghiz-Ouzbek joue ses prolongations
Tant il faut sustenter l’animosité frêle
Aviver les clivages dans la pauvre nation
Qui cherchait à tâtons quelque élan fraternel…
Car il faut diviser pour jaillir en sauveur
Et l’ogre le sait bien qui finance la haine
Il aiguise déjà son cri libérateur
D’un pays qu’il aura entravé de ses chaînes.
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