Au départ il y a toujours une guerre ! Une sale guerre surtout si elle est civile ! Elle est si vile que des Angolais tuent des Angolais !
Nous sommes en 1993 et le président angolais José Eduardo Dos Santos cherche à se procurer des armes. Il gomme le O de sa nationalité pour devenir anglais afin de mieux négocier sur le marché des machines à faire de la chair à canon ! Personne n’est dupe ! On voit bien à son accent et à son teint qu’il ne relève pas de sa Gracieuse Majesté !
Alors Dos Santos essaie de contacter la France ! Refus !
Alors Dos Santos tente sa chance avec une filière parallèle française ! Jackpot !
Il tombe sur la french connection de Pierre Falcone ! Un spécialiste des coups tordus. Mr Falcone est prêt à livrer des armes mais n’ayant pas les reins suffisamment solides il demande caution auprès d’un pote à lui, un certain Arcadi Gaydamak, israélien bon teint !!
C’est ainsi que 420 chars, 150.000 obus, 12 hélicoptères et, excusez du peu, six navires de guerre sont livrés, clés en mains, à sieur Dos Santos qui pourra, de ce fait, anéantir son opposition sans coup férir !!
Comme la ficelle des ventes de gros gabarit se montre énorme, le tandem Falcarcadi négocie avec la France des passe-droit, des dérogations !
En effet, avant de prospecter un marché, le vendeur d’armes doit informer la commission interministérielle d'étude des exportations des matériels de guerre (CIEEMG). Cette commission, placée sous l'autorité du premier ministre, regroupe des représentants de différents ministères, comme les affaires étrangères, la défense, les finances et les douanes.
Nous sommes en 1993 et le président angolais José Eduardo Dos Santos cherche à se procurer des armes. Il gomme le O de sa nationalité pour devenir anglais afin de mieux négocier sur le marché des machines à faire de la chair à canon ! Personne n’est dupe ! On voit bien à son accent et à son teint qu’il ne relève pas de sa Gracieuse Majesté !
Alors Dos Santos essaie de contacter la France ! Refus !
Alors Dos Santos tente sa chance avec une filière parallèle française ! Jackpot !
Il tombe sur la french connection de Pierre Falcone ! Un spécialiste des coups tordus. Mr Falcone est prêt à livrer des armes mais n’ayant pas les reins suffisamment solides il demande caution auprès d’un pote à lui, un certain Arcadi Gaydamak, israélien bon teint !!
C’est ainsi que 420 chars, 150.000 obus, 12 hélicoptères et, excusez du peu, six navires de guerre sont livrés, clés en mains, à sieur Dos Santos qui pourra, de ce fait, anéantir son opposition sans coup férir !!
Comme la ficelle des ventes de gros gabarit se montre énorme, le tandem Falcarcadi négocie avec la France des passe-droit, des dérogations !
En effet, avant de prospecter un marché, le vendeur d’armes doit informer la commission interministérielle d'étude des exportations des matériels de guerre (CIEEMG). Cette commission, placée sous l'autorité du premier ministre, regroupe des représentants de différents ministères, comme les affaires étrangères, la défense, les finances et les douanes.
L'exportateur doit obtenir une dérogation, sachant déjà qu’il ne peut caresser l’espoir de commercer avec des pays indésirables, placés sous embargo ou en guerre.
En 1993 il était évident que l’Angola, mise à feu et à sang, n’aurait jamais dû recevoir d’armes par quelque pays que ce fût !
Il semble, de ce fait, tout aussi évident que l’Etat, à l’époque, était au courant des transactions entre Falcarcadi et Dos Santos. Le « laissez-commercer » n’a pu se réaliser que par graissage de pattes, abondamment arrosé de commissions et pots-de-vin divers…
Même si Hervé Morin, notre actuel Sinistre de la Guerre, dément en affirmant que Paris n'avait pas à donner son feu vert, puisque cet arsenal ne passait pas par la France et que la société courtière, ZTS Osos, était basée en Slovaquie, je ne peux m’empêcher de penser que le procès qui vient de se terminer avait lieu d’exister.
Six ans de prison ont été requis contre les deux hommes. Il y a quatre mois, la cour d'appel de Paris a déjà condamné Pierre Falcone à un an de prison ferme dans une affaire de détournements de fonds au détriment de la Sofrem, une société de vente de matériel de sécurité à l'étranger.
Car, en effet, nous sommes en 2009 ! Les années ont passé et ce que la presse appelle l’Ongolagate vient de trouver un début d’épilogue avec la condamnation de plusieurs acteurs de cet incroyable imbroglio.
Un début d’épilogue car l’Appel est toujours possible. En attendant, 6 ans de prison ont été requis contre les deux principaux protagonistes : Falcone et Gaydamak. Charles Pasqua, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, écope d’un an ferme, même pas avec sursis ! Il le digère très mal, à 82 ans !! L’ulcère à l’estomac le guette s’il ne vide pas son sac pour se dédouaner !
Alors il le vide ! En public ! Devant les caméras de France 2 ! Les mêmes qui avaient accueilli l’abandon simulé du petit Jean Sarkozy (vous savez le fils de... qui renonçait à briguer la présidence de l’EPAD !).
C’est Marie Drucker qui le reçoit et qui doit gérer la rancœur du vieux lion gaulliste, à l’accent fernandélien et aux mimiques de macaque qui aurait trouvé un emploi fictif au zoo de Vincennes.
Pasqua passe quoi ? Un message clair et net ! Il demande la levée du secret défense sur ce dossier épineux :
- Je veux la déclassification des documents de l’Angolagate, précise-t-il clairement à la nièce de...
De quoi s’agit-il en somme ? Inscrit au code pénal sous l’article 413-9, le secret défense concerne « les renseignements, procédés, objets, documents, données informatiques ou fichiers qui ont fait l’objet de mesures de protection destinées à restreindre leur diffusion ».
Tout ce charabia pour dire que, parfois, l’Etat ne souhaite pas dévoiler au grand jour certaines informations gênantes..
Il appartient aux ministères compétents ayant classifié des documents, de pouvoir les déclassifier, à l’exception des données « Très secret défense »( troisième et plus haut niveau de sécurité) du seul ressort du Premier Ministre.
Si le secret défense est levé on devrait pouvoir discerner le vrai du faux ! Mais ne nous y trompons pas : l’Etat sait toujours se protéger pour faire payer des lampistes et brûler des fusibles ! Par exemple, la concierge de Mr Pasqua, dit « la poissarde » pourrait être inquiétée ! La pauvre Mme Angot pourrait se voir nommée dans un des dossiers pour avoir jeté à la poubelle des papiers compromettants mais dont elle ignorait la teneur.
Alors, cette décision de lever le secret défense, fébrilement, Angot la guette !