C’était le 3 décembre 2016.
En ce temps-là, le PS, au nom de la rose en lambeaux, venait de
recevoir en plein tranche la non candidature de François Hollande.
Les éléphants avaient quitté Solferino pour se rendre, porte de
la Villette (Paris) à une grande convention nationale de leur Belle Alliance Populaire
(BAP).
Le thème (dit le BAP-thème car au PS les fonds bas tissent maux)
était la réunion de toute la gauche, celle où nous nous Mélenchon hardiment
pour faire face au catholique du Mans plébiscité par la primaire de Droite :
un certain Fillon !
Cambadélis souhaitant que la paix tôt manie la synergie des
troupes lança :
-
Mélenchon mais aussi Macron doivent participer à la primaire de
la gauche (la BAP) prévue les 22 et 29 janvier 2017. Il faut faire en sorte que
les familles séparées se rassemblent !
Pour un rassemblement c’était plutôt « rats sans blé »,
le coût du voyage avait dissuadé plus d’un. Sur 10.000 places prévues, 3.000
étaient prises !
Valls était absent mais son nom circula dans les travées et
faisait occuper (autrement dit « générait aux postérieurs des flatulences »).
Ce soir, en son fief d’Evry, le premier Ministre devrait, comme
l’a annoncé la Presse, annoncer la préc..ieuse intention de se présenter à la
primaire des gauches où l’on voit : tout s’effiloche (où l’on voit tousser
Filoche) !
Lundi, 5 décembre 2016. 19 H 00
Ça y est ! C’est fait ! Valls est lancé pour la
Présidentielle avec un slogan de derrière les fagots « Faire gagner tout
ce qui nous rassemble » et une anaphore en son discours « rien n’est
écrit » !
Oui rien n’était cri plus martial !