Pendant trente ans, elle fut la voix de la Nuit pour les auditeurs de France Inter !
Ella a été cette voix rauque, défigurée par une surconsommation de tabac et, aussi, cette merveilleuse oreille qui savait capter les multiples confessions nocturnes.
Macha c'était la confidente des gens de la nuit : chauffeurs routiers, lâchement abondonnés par Max Meynier, infirmières, péripatéticiennes, cambrioleurs, travestis...
Ils se confiaient à elle comme on se confie à une grande soeur, ou à une mère.
A présent qu'elle n'est plus qu'un macchabée rangé (oui, je sais, elle est douteuse !) dans un cercueil de sapin, qui saura la remplacer ?
Pour l'instant, chère Macha, avec tout l'estime que je vous porte, veuillez recevoir ce modeste hommage :
Macha aimait mots chauds d’amis de nuits chômées
Et mouchait le méchant mot d’humains éméchés.
Macha aimait chemin des chats mâles amochés
Qui miaulaient la nuit leurs douleurs aiguisées.
Macha, aimait maints show des mi-mots chus d’émoi
Des mots d’hommes échoués au chemin de mous choix
Macha, charmait de mots l’âme des chats pantois
Qui miaulaient la nuit leur pathos de guingois.
Macha de sa voix rauque récurait des rancoeurs
De requins, de curés, de rockers, de coureurs
Macha c’était la voix de la nuit pour les cœurs
Qui devaient se confier à la mère, à la sœur…
Et mouchait le méchant mot d’humains éméchés.
Macha aimait chemin des chats mâles amochés
Qui miaulaient la nuit leurs douleurs aiguisées.
Macha, aimait maints show des mi-mots chus d’émoi
Des mots d’hommes échoués au chemin de mous choix
Macha, charmait de mots l’âme des chats pantois
Qui miaulaient la nuit leur pathos de guingois.
Macha de sa voix rauque récurait des rancoeurs
De requins, de curés, de rockers, de coureurs
Macha c’était la voix de la nuit pour les cœurs
Qui devaient se confier à la mère, à la sœur…
Qui devaient se confier à la mère, à la sœur…