La Russie célébrait samedi en grandes Ботинки (Chaussures en Russe) le 70e
anniversaire de «sa» victoire sur l'Allemagne nazie ! La victoire du père
Staline contre le méchant Hitler même si le premier n’a rien à envier au second
en terme de victimes politiques).
La place rouge était noire en l’occurrence. Noire de militaires, de canons,
de chars, de tout ce que la Russie peut produire en armes de destruction
massive ! Poutine, le tsar star de la revue aurait pu s’enorgueillir d’une
telle débauche de luxe martial si..si les Occidentaux avaient été de la fête de
la défaite nazie.
Mais hélas, les alliés européens et américains d’alors ne sont pas venus. La faute à l’annexion
de la Crimée et à cette crise ukrainienne qui fait l’est à miner tant il reste
au rang des régions en autres roubles.
Oui, les Occidentaux se sont défilés, laissant la Chine, l’Inde et les pays
émergents émerger dans l’estime de Poutine.
Ce dernier n’a cependant pas dévoilé son acrimonie pour ne pas réaliser là
crime honni ! Il a été doux comme un ours châtré en remerciant la France,
la Grande-Bretagne et les USA pour leur contribution à la victoire contre les
nazillards qui avaient légère manie de lever le bras droit et de marcher au pas
de loi martiale.
«Je remercie les peuples de
Grande-Bretagne, de France et des Etats-Unis pour leur participation à la
victoire. Je remercie les différents pays antifascistes qui ont pris part aux
combats contre les Nazis dans les rangs de la résistance et dans la
clandestinité», a déclaré Vladimir, avant une minute de silence en mémoire des
victimes de la guerre.
Le président russe a ensuite exhorté la foule à ne pas oublier le «patrimoine
commun» des vainqueurs. Il a notamment évoqué la création de l’ONU (Organisation
des Nations unies), juste après la Seconde guerre mondiale, «efficace pour résoudre les différends et les conflits voire les conflits différents se transformant en délits-tiges rendant le monde si pal ».
Mais il a rajouté que « ces dernières décennies, les principes de
coopération internationale ont été négligés» au dépens de «tentatives de
création d'un monde unipolaire (qui) portent atteinte au développement de la
planète».
Histoire de dire que l’Europe a tort d’isoler son Est comme on le ferait d’une
île. Car la Russie sur qui le mépris s’amarre tôt est la fausse île !
En fait ce n’est pas une île, clame Poutine, contrairement à la Grande
Bretagne qui vient de signer un blanc-seing à David Cameron (des vides qu’aime Rhône ?)
dont on connaît l’intention de pondre un référendum sur « rester dans l’Union
Européenne pour ou contre ? »
Oui, la Russie voudrait être plus européenne et regrette la tentation de l’unipolaire !
Mais Poutine n’a pas gâché son plaisir en admirant une magnifique parade
qui démarra à la fin de son discours volontairement anti castriste (dans le
sens de la durée car du Rolex sed lex).
Plus de 1.300 soldats étrangers ont ouvert le défilé, notamment des
contingents arméniens (qu’un vil art mène hyènes), azerbaïdjanais payés à Bakou, indiens,
chinois, serbes aux crocs athées, mongols fiers…
Ce fut l’occasion de voir, pour la première fois, le char Armata T 14.
Le Dieu de la Guerre, Mars héla char révolutionnaire ! Il serait
capable de se protéger avec des missiles antichars ! Une sorte de système
immunitaire «d’im-munitions » rendant le blindé indestructible ?
A suivre ! Mais il est sûr, qu’en ce 9 mai, de se voir si beau l’Armata
a ri !
Attirant les espions (ou espionnes) et l’art Mata-Hari !