On connaît trop bien les mains propres
A qui l’on remet des dossiers !
Et les mains sales, concept propre
A Jean Paul Sartre, l’engagé !
Je connais aussi la main verte
De Mamie qui sans un souci
Alors qu’idées quittent sa tête
Nous fait pousser des pissenlits !
Je connais la main dans le sac
Découpée sous le ciel d’Irak
Et la jolie main au collet
Qu’Alfred Hitchcock a sublimée !
Je retiens la main sur le cœur
Des politiciens prometteurs
Et la main de ma sœur, suave
Plongée dans la culotte du zouave !
N’oublions pas la main courante
Au commissariat, suppliante !
Et la main moite de Bedos
Qui fit Sophie Daumier féroce !
Je contemple la main de Dieu
Que Michel Ange a peinte, au mieux
Sur le plafond de la Sixtine
En sifflotant prières latines !
Il y a la main de mon aimée
Qu’à mon beau père j’ai demandée
Sans compter la main à la pâte
Qui comble ma femme et l’épate !
Retenons aussi les mains pleines
Aux innocents de la déveine !
Et les mains basses sur l’argent
Qui font les voleurs de tous temps !
Et que dire de la main de fer
Dans un gant de velours, mon cher ?
Et la main tendue à l’ennemi
Pour achever un vieux conflit ?
Sans les mains, sans les mains, mon frère
Que ferions nous sur cette Terre ?
Prendre son pied deviendrait vain
A se passer d’élans de mains !
A qui l’on remet des dossiers !
Et les mains sales, concept propre
A Jean Paul Sartre, l’engagé !
Je connais aussi la main verte
De Mamie qui sans un souci
Alors qu’idées quittent sa tête
Nous fait pousser des pissenlits !
Je connais la main dans le sac
Découpée sous le ciel d’Irak
Et la jolie main au collet
Qu’Alfred Hitchcock a sublimée !
Je retiens la main sur le cœur
Des politiciens prometteurs
Et la main de ma sœur, suave
Plongée dans la culotte du zouave !
N’oublions pas la main courante
Au commissariat, suppliante !
Et la main moite de Bedos
Qui fit Sophie Daumier féroce !
Je contemple la main de Dieu
Que Michel Ange a peinte, au mieux
Sur le plafond de la Sixtine
En sifflotant prières latines !
Il y a la main de mon aimée
Qu’à mon beau père j’ai demandée
Sans compter la main à la pâte
Qui comble ma femme et l’épate !
Retenons aussi les mains pleines
Aux innocents de la déveine !
Et les mains basses sur l’argent
Qui font les voleurs de tous temps !
Et que dire de la main de fer
Dans un gant de velours, mon cher ?
Et la main tendue à l’ennemi
Pour achever un vieux conflit ?
Sans les mains, sans les mains, mon frère
Que ferions nous sur cette Terre ?
Prendre son pied deviendrait vain
A se passer d’élans de mains !