Pris dans le mythe de Sisyphe
L’année porte quatre saisons
Jusqu’au sommet de l’horizon
Puis meurt en douze mois décisifs
La chute est signée de Chronos
Guidant à l’envers et l’endroit
La trame du temps qui fait parfois
D’un homme l’étranger à ses noces
L’hiver joue à l’Etat de siège
Dans sa trop givrante tenaille
L’homme révolté d’un froid canaille
S’écrie : « la peste est froid qui piège ! »
L’été tue le malentendu
Au fil des rayons sur la plage
Berck éblouit son long rivage
Sous la chaleur ; la ville mue
Mais déjà revient l’impromptu
Vent de l’automne clamant l’hiver
Et loin des liesses printanières
Sous mes yeux s’étale Berck à mues