Florent Pagny fait partie des bons payeurs pour Mr Sapin,
notre ministre de l’Economie. Florent paie ses impôts sans rechigner, obéré
mais pas trop puisqu’il porte souvent le melon en montant sur ses grands
chevaux dès qu’on lui sermonne qu’il travaille du chapeau.
Oui obéré mais dans le grand jeu de Monopoly fiscal la case « quête »
avise hier comme demain que le succès est au rendez-vous ! L’homme peut
verser à son percepteur un million d’euros d’impôts annuels car il a enfin
compris que s’il versait autant c’est qu’il gagnait beaucoup ! Il réalise
enfin que les encaisseurs avaient raison de dire : « saquons Pagny »
pour ne pas apprécier la sienne à l’aune de ce que le flot rend des marées
monétaires reçues.
Finis donc les acrimonies contre l’administration fiscale qui
suscitaient abattement, triste tranche, moral pas dans l’assiette, l’attaque
salée, cris (la taxe à l’écrit ?).
Plus besoin de sortir un tube dans le style « Ma liberté
de penser » quand on est en paix avec le fisc et avec soi-même, en payant
rubis sur ongle l’impôt sur le revenu de Patagonie ou du présent sur le siège
rouge et rotatif de « The Voice ». L’émission de Tf1 semble bien
juteuse pour arrondir les faims de moi d’un ego toujours plus exacerbé.
Tout va donc très bien dans le beau monde des artistes
opulents !
Quelques années se sont
passées
Florent dans le rang est
rentré
Il ferait presque ami-ami
Avec la fiscale avanie
Il paie et empâte agonie
Du mauvais payeur ! Il
revit
En repenti et l’obéré
S’impose règlements quiets
Un million d’euros pour
Bercy
Pour chaque année. Je dis
merci
A mon fidèle télécrochet !
Autant de fric dans la chanson
Ce fait tue mon intellection
Mais j’aurais tort de le blâmer !