Les démons d’Allah sont désormais au pouvoir à Kaboul et dans tout l’Afghanistan. Les Talibans, enturbannés ou pas, mais généralement barbus, ont pris le contrôle du pays sans coup férir. Les troupes locales, mal formées par l’Oncle Sam, qui s’est retiré, ont fui devant l’ennemi à l’image de la déroute de l’armée française face au rouleau compresseur nazi.
Désormais les barbus instaurent leur
loi, la charia. Les femmes doivent être voilées, les voleurs auront la main
coupée. Il est hors de question d’être poète sauf à louer Allah et son prophète
Mahomet pour ce qu’ils représentent en qualité de sauveur de la nation contre
les apostats !
Après la panique sur l’aéroport de Kaboul
où chacun essayait de prendre le premier avion venu pour sauver sa peau, la
communauté internationale doit discuter avec l’ennemi pour éviter une
catastrophe humanitaire !
La situation devient critique pour des
millions d’Afghans, déjà affectés par une sécheresse aiguë, les conséquences de
la pandémie de covid-19 et des décennies de guerre. Selon l’ONU, en l’absence
de soutien, la quasi-totalité de la population afghane (97 %) risque de sombrer
sous le seuil de pauvreté l’an prochain, contre 72 % aujourd’hui.
Lors d’une réunion ministérielle à
Genève, l’ONU a demandé plus de 600 millions de dollars d’aide pour les
organisations humanitaires dans ce pays. Paris a annoncé débloquer
100 millions d’euros dans ce cadre, quand Washington contribuera à hauteur
de 64 millions d’euros.
- Et nous sommes bien sûr très
soucieux de faire en sorte que l’aide humanitaire serve de levier pour obtenir
un réel engagement des talibans dans tous les autres aspects qui préoccupent la
communauté internationale, a lancé Antonio Guterres, secrétaire général des
Nations Unies.
Il est vrai que l’Afghanistan est en
partie à l’arrêt, notamment en raison de l’interruption des flux financiers
avec l’étranger qui perfusaient une économie sinistrée par 40 ans de guerres.
La capacité des islamistes à relancer le
trafic international à Kaboul sera un test pour leur régime, qui après avoir
annoncé son gouvernement (sans aucunes femmes) consolide son emprise sur le
pays.
Le monde attend de voir l’évolution de
ce pouvoir qui ne peut se permettre de refuser l’aide humanitaire sauf à organiser
la famine !
En attendant, beaucoup vivent cachés et
reclus. Les femmes surtout. D’autres sortent pour quérir une maigre pitance payable
en monnaie dévalorisée. Le ventre est creux, la peur s’installe…
Les barbus, fous d’Allah,
ont investi les lieux
La bannière étoilée
est sortie de la danse
Presque sans coup
férir face aux soldats piteux
Le drapeau taliban
impose sa démence.
Kaboul tisse une toile
de craintes névrotiques
Face aux cris de
charia des hyènes assoiffées
Pour éviter le voile,
la femme famélique
Se terre entre les
murs, le regard effacé.
La faim guette les
corps, l’espérance quémande
Des mannes de nantis,
l’occidentale offrande
Que les fous du Coran
aimeront distiller.
Les souvenirs s’étalent
sur ces années de rêve
Où la féminité jouissait
d’une sève
Comme un arbre grandi
au ciel des libertés...