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mardi 7 juillet 2015

PERDRE UN PEU DE GRECE DURANT CES TEMPS D’ÉTÉ...


OXI (non grec) pour ne pas être occis davantage !

Après cinq ans d’austérité, d’os, thé, riz, thé comme simples mets, les Grecs ont rejeté les nouvelles mesures drastiques voulues par leurs créanciers non par décrets à en scier mais par référendum !

Le peuple a parlé en ce pays berceau de la démocratie.

Et toi Tsipras, commanditaire de ce questionnaire et tu légitimé par tes « non » si loin de l’aveuglante obscurité qu’eût généré un OXI mort !

Oui, car à la question “Faut-il accepter le plan d’accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international lors de l’Eurogroupe du 25 juin ?”, tes compatriotes ont dit non à plus de 61% des voix.

L’ont-ils dit pour te suivre et te consacrer ? L’ont-ils crié pour rejeter cette Europe technocratique ? L’ont-ils déclaré pour simplement répondre à la question ? Un peu des trois de bosses fort  accentuées sur le front des revendications sociales.

En tous cas, toi, Alexis Tsipras, tu te sens pousser des zèles en dégustant ce résultat comme un plat tonique mais qui pousse lundi aux gênes européennes tant il est vrai que les créanciers dans leur ozone (l’euro zone ?) mesurent le trou béant  et sans plan B aussi !

Vu les circonstances très difficiles que nous avons connues cette semaine, vous avez fait un choix très courageux, as-tu déclaré comme dopé par cette oxicomanie qui extasie ta nation devenue héroïne !

Mais tu as souligné dans un grand élan de sagacité :

Cependant, je suis tout-à-fait conscient que le mandat dont vous m’investissez n’est pas un mandat pour marquer notre rupture avec l’Europe, mais un mandat pour renforcer notre pouvoir de négociation afin de trouver une solution viable.

Oui, que les choses soient claires ! L’entêtement de la Grèce ne manque pas d’intérêt mais le but réel est de ne plus être emprunté devant les créanciers. Si le succès les OXI eurent, envers et tous ceux qui gèrent l’euro, il ne faudrait pas que dans les annales fût noté qu’ils auront créé des querelles intestines et une sortie prématurée de la belle Hélène du groupe monétaire !

Non, le NON doit dire son nom : renégociateur ! Au nom du peuple, Tsipras va se rendre chez Merkel et consort  pour redéfinir les modalités de remboursement d’une dette qui semble un colosse et qui érode l’avenir !

Et tu as continué !

Notre priorité est de réinstaller le système bancaire aussi vite que possible. Je suis certain que la BCE comprend non seulement notre situation financière générale mais aussi la dimension humanitaire que la crise entraîne dans notre pays

Oui, la BCE peut comprendre car on ne peut dire que c’est  Draghi mauvais qui, en ses draps guimauve, hait ! Mais hors la BCE il y a la chancelière, la prêtresse de l’orthodoxie. Il y a l’abbesse et eux, les autres. Voir aussi ) !

Et oui, et c’est en partie pour faire plaisir à Mme Merkel que tu as ordonné la fermeture des banques, il y a une semaine, pour empêcher la fuite des capitaux capiteux et pour ne laisser, cas piteux, que 60 € retirables par personne et par jour !

Sera-t-elle prête à renégocier avec ton pays dont elle a toujours dit qu’il n’avait pas les reins solides.

Mais la loi des reins n’a plus court ! Les reins qu’ils soient du bon ou du mauvais coté (du Rhin) sont les mêmes : composés de millions de cellules. Ainsi serait fait rein d’homme !

Alors la chancelière mettra-t-elle de l’eau dans sa bière ou continuera-t-elle Lager qui fait que, depuis qu’on brasse, on achoppe !

En tous cas, pour mettre toutes les chances de ton coté, tu as accepté la démission de ton ministre des fines anses du tout aussi fin seau de grès percé d’où s’écoulent les liquidités. Car, pauvre de toi, comment  payer avec un tel tonneau de Danaïdes ? Quand on a plutôt grès qu’or aux mains ?  

Oui, Yanis Varoufakis, le garde des seaux troués, s’en est allé ! Il t’aurait trop gêné dans le peu de transactions que tu espères tirer avec les défenseurs de l’orthodoxie monétaire qui eussent aimé voir hors, tôt, d’OXI.

Yanis n’avait-il pas, en effet, traité les créanciers de « terroristes » ? Il les avait accusé de vouloir « humilier les Grecs » en imposant des politiques drastiques qui les blessent et les niquent !

Alors, oui, il faudra négocier sans cet épouvantail qui, laid poux, vend taux 0 voire négatif à qui veut l’entendre. Comme il vous effacerait l’ardoise par un coup de chiffon aussi rouge qu’un poivron de feta, tout en vous conspuant,  il vaut mieux le sortir de la table des négociations.

Evidemment, il faudra négocier pour éviter de partir dans l’inconnu. Il s’agira d’user les dernières habiletés afin d’obtenir pour la dette un étalement, un bail honnête allemand qui souvlaki, heu, sauve l’acquis.

Cette dette qui n’est pas Siemens, dira la chancelière.

Enfin, pas vraiment ! En effet, une partie de la dette publique de la belle Hélène viendrait de l’organisation des JO en 2004. A cette occasion la Grèce a été graissée, voire agressée, par des pots de vin à lui donner le corps fou ! Siemens se serait spécialisé dans l’arrosage des militaires grecs (dont certains nostalgiques des « colonels ») et de la haute administration pour décrocher des contrats mirifiques.

D’autres entrepreneurs  seront allés corrompre les décideurs grecs pour leur vendre armes, véhicules, systèmes de télécommunication. Des méthodes qu’on aurait dû juger hâtées, sales, honnies mais que les dirigeants grecs de l’époque ont acceptées sans craindre l’Epire et en perdant leur âme. Car âme enlise le principe de pré-caution et ne s’arrête pas au frontière du raisonnable ; ainsi ne peut-on affirmer que l’âme a ses douanes !

Les marchands créanciers ont ainsi plombé davantage la dette tout en feignant de croire que cette dernière serait à même d’être financée par une saignée fiscale sur le peuple. 

On a donc vendu à Hélène. On savait qu’elle ne pourrait payer et, à présent sonne le glas. Mais l’alarme hâte heurts !

Mais las l’armateur ? Que nenni ! La constitution grecque le préserve des impôts ! Il n’a jamais été obéré, aberrant ! Le clergé se repaît du même privilège ce qui n’est pas très orthodoxe car quand tout est paupérisé, Pope irisé de ruse est peu rasé d’hérésie de Syriza !

Alors, à défaut de gros contribuables l’habit sale du grec moyen se mite au logis.

Les recettes budgétaires faméliques nécessitent des aides de l’Europe. Depuis 2010, 260 milliards auront été prêtés à la Grèce.

Le 10 mai 2010, 110 milliards d’euros (dont 80 milliards d’euros issus de pays de la zone euro) ont permis à la Grèce de financer son déficit, qui avait été largement sous-estimé (trucage des comptes et sur évaluation des bas d’Hélène)

Mais, dès 2011, les créanciers constatent que le pire est près de l’amer (le Pirée près de la mer) car le pays reste insolvable. Alors, le 12 mars 2012,  la zone euro et le FMI s’entendent pour lancer un deuxième plan d’aide, soit 158 milliards d’euros. A débiter par petites tranches. C’est le déblocage de l’ultime tranche – 7,2 milliards d’euros – de ce plan qui est à l’origine du blocage actuel.

Les Dieux semblent abandonner la terre d’Ulysse dont la peine est l’opprimée  (la Pénélope rimait mais en séries de vers vaines qu’attisent ânes).

Et déesses dire à Dieu : ah, ces tares, gens, cons, prêtres, hais ! Ce qui est entendu, par triste homophonie, en ces termes : hé, l’aider est-ce dire adieu à cet argent qu’on prêterait ?

Qu’on prêterait ? Encore une fois ? Les créanciers tueurs se tâtent car la Grèce, sans liquidité, en son air sec, suffoque, hèle l’euro désespérément !  On ne peut plus vraiment dire « va te faire voir là-bas » car ce pays fait  dettes, air au sec ; sue, hèle !

Alors, la frilosité des prêteurs précipitera-t-elle la Grèce hors de la zone Euro ?

Angela et François doivent se voir pour en discuter !

Bon, François, pour la zone euro, heu...on raie Grèce !

Je ne te le fais pas dire Angela !