Jean-Luc Mélenchon,
candidat du Front de gauche aux législatives à Hénin-Beaumont (Voir un de mes
articles précédents), a demandé lundi matin au PS "du respect" !
C’était sur les ondes de France Inter !
Mais qui visait-il
donc ? Et bien, visiblement, deux
mammouths du Parti de la Rose épisodiquement refleurie : Martine Aubry et
Vincent Peillon ont raillé le Che Guevara du Front de Gauche en stigmatisant sa
recherche d’égo surdimensionnée, en glosant sur le fait que l’homme débarquait
dans le 62 sans connaître les dossiers locaux…
Evoquant le combat
homérique qu'il engage notamment face à Marine Le Pen, l'ex-candidat à l'Elysée
(11,1%) a assuré : "je n'y ai aucun intérêt personnel". Il a relevé
que la présidente du FN a plus de quinze points d'avance sur lui et le PS plus
de dix.
Alors masochiste le Jean
Luc ? Pas tant puisqu’il est toujours sûr de conserver son mandat de
député européen quoi qu’il arrive (il l’avoue par ailleurs).
Et il lance de plus
belle !
- Les socialistes
devraient me respecter (notez le conditionnel lénifiant) : sur place, leurs
exploits ne sont pas si remarquables qu'ils ne doivent pas tenir compte du
respect qu'ils doivent aux autres (…) Moi, je ne suis pas nommé par Pierre Mauroy
comme l'a été Martine Aubry à Lille, je ne suis pas nommé par Solferino tantôt dans la Somme tantôt dans le grand
Sud-est comme l'a été Vincent Peillon qui me fait des remarques et des
observations sur le fait qu'il faut des élus de proximité pour comprendre les
dossiers !
Et on se calme
Jean-Luc ! Garde ta morve pour Marine, tu en auras bien besoin !
Alors le bouillant tribun
se calme :
-
Beaucoup de socialistes sont très contents
que je me présente dans cette 11e circonscription dont le sortant est socialiste
et où le PS présente un candidat !
Sacré Mélenchon ! Adepte
de l’autosatisfaction ! Il est bien brave de vouloir pourfendre les idées
saugrenues de la blonde semeuse dont il voudrait voir la mise en bière. Mais
sur le terreau prétendu xénophobe du
Front National l’oie, sûre de sa loi, cancane depuis un moment et se moquera si
jars dit « Non » en vociférant :
- Ici, c’est mon coin qu’oint
d’huile solennelle mon auditoire !