Depuis l'enfance
Sadatte un peu, mais j'avance
Je crée, j'ennuie
Quelques âmes de mon pays
Partir, martyr
On a toujours
En guise de crève-coeur
Des ingrats qui s'envolent
Pour ailleurs
Mais qui sont mus par leurre.
Partir, martyr
Poussés par rangs qu'un
Vent meut, par rancune
Mais s'ils croient décrocher la lune
Oh ils ne vont par rire
Tyran s'en allant :
Bonjour musulmans
Barbus et méchants
Trop islamisants !
Rester plus longtemps :
Oyez moi, manants !!
Partir, sortir
Mais pourquoi loin de la région du Caire
Est-ce moi ou l'impôt
Qui crée de l'aigreur
Partir ça me fait peur !
Partir martyr
Comme mes entrains sont vieux
Quand on y pense
Et tous ces gens heureux
Sur moi qui dansent !
Oh partir en martyr !
Mais c'est vrai les gens
Peu reconnaissants
Vous tuent le sommeil
Cachent le soleil
Je prends tout le temps
Des tranquillisants
Partir, partir
On a toujours
Un vilain mal au coeur
Un ego qu'on immole !
Coups railleurs
Qui vous portent malheur..
Partir, martyr
Pourtant avec ce peuple j'eus liens clairs
Pourquoi vouloir ma peau
Ou me soustraire ?
Partir de ma demeure ?
Partir, partir
J'y suis contraint, trop vieux
Et plaies je panse
Et ce peuple fougueux
Sur moi qui danse…
Partir et le maudire…
Sadatte un peu, mais j'avance
Je crée, j'ennuie
Quelques âmes de mon pays
Partir, martyr
On a toujours
En guise de crève-coeur
Des ingrats qui s'envolent
Pour ailleurs
Mais qui sont mus par leurre.
Partir, martyr
Poussés par rangs qu'un
Vent meut, par rancune
Mais s'ils croient décrocher la lune
Oh ils ne vont par rire
Tyran s'en allant :
Bonjour musulmans
Barbus et méchants
Trop islamisants !
Rester plus longtemps :
Oyez moi, manants !!
Partir, sortir
Mais pourquoi loin de la région du Caire
Est-ce moi ou l'impôt
Qui crée de l'aigreur
Partir ça me fait peur !
Partir martyr
Comme mes entrains sont vieux
Quand on y pense
Et tous ces gens heureux
Sur moi qui dansent !
Oh partir en martyr !
Mais c'est vrai les gens
Peu reconnaissants
Vous tuent le sommeil
Cachent le soleil
Je prends tout le temps
Des tranquillisants
Partir, partir
On a toujours
Un vilain mal au coeur
Un ego qu'on immole !
Coups railleurs
Qui vous portent malheur..
Partir, martyr
Pourtant avec ce peuple j'eus liens clairs
Pourquoi vouloir ma peau
Ou me soustraire ?
Partir de ma demeure ?
Partir, partir
J'y suis contraint, trop vieux
Et plaies je panse
Et ce peuple fougueux
Sur moi qui danse…
Partir et le maudire…