et bien, d'un sanctuaire...
Nous étions plusieurs dizaines à attendre notre tour
Tout au long du Prinsengracht, longue file d’inconnus
Pour entrer dans ce qui fut ta maison du non retour.
Pour honorer ta mémoire dans ce printemps revenu.
Nous étions quelques dizaines mais je n’ai pensé qu’à toi
En grimpant toutes les marches de l’escalier si dressé
Un frisson me traversa en touchant les planches en bois.
Les pensées plongées au cœur de ces années de brasier
Je me voyais remontant à la suite de tes pas
Jusqu’à la porte cachette, bibliothèque trompeuse
Qui abritait derrière elle l’écrin de l’anonymat
Et cette chambre obscurcie où ton âme fut veilleuse.
Je me surpris à sentir le temps du frêle passage
Dans cette chambre recluse la présence de ta vie
Sur ces murs où tu collas des photos et des images
Pour égayer ta prison en attendant l’embellie.
Je me surpris à jeter un regard vers la fenêtre
Occultée pour éviter qu’on éveillât ta présence
Jaugeant la force inouïe qu’il faut pour voir le feu naître
Dans les lignes d’un cahier tenu dans le sombre immense.
J’ai, dans la chambre, senti le fantôme de ta grâce
La candeur de tes frissons mêlée au souffle puissant
Tout au long du Prinsengracht, longue file d’inconnus
Pour entrer dans ce qui fut ta maison du non retour.
Pour honorer ta mémoire dans ce printemps revenu.
Nous étions quelques dizaines mais je n’ai pensé qu’à toi
En grimpant toutes les marches de l’escalier si dressé
Un frisson me traversa en touchant les planches en bois.
Les pensées plongées au cœur de ces années de brasier
Je me voyais remontant à la suite de tes pas
Jusqu’à la porte cachette, bibliothèque trompeuse
Qui abritait derrière elle l’écrin de l’anonymat
Et cette chambre obscurcie où ton âme fut veilleuse.
Je me surpris à sentir le temps du frêle passage
Dans cette chambre recluse la présence de ta vie
Sur ces murs où tu collas des photos et des images
Pour égayer ta prison en attendant l’embellie.
Je me surpris à jeter un regard vers la fenêtre
Occultée pour éviter qu’on éveillât ta présence
Jaugeant la force inouïe qu’il faut pour voir le feu naître
Dans les lignes d’un cahier tenu dans le sombre immense.
J’ai, dans la chambre, senti le fantôme de ta grâce
La candeur de tes frissons mêlée au souffle puissant
De chaque mot déposé sur ce cahier qui retrace
Le cœur de l’humanité à l’orée de tes seize ans.
3 commentaires:
J’ai eu l’occasion de lire le livre de son histoire il y a encore peu de temps. Visiter cet endroit doit vraiment être impressionnant. On doit ressentir ce qu’elle a ressenti en ces temps si sombre.
On devrait faire lire ce livre dans les écoles plutôt que d’autres livres dit « plus culturels ».
Je suis venue faire un tour par curiosité sur ce site, après la pub qui lui a été fait. Beaucoup de recherche, bien fait.
J’ai lu le livre d’Anne Franck il y a longtemps. Je vais peut-être le relire.
Je reviendrais faire une visite de temps à autre.
Etincelle.
Première fois que je viens sur ce blog. Tu es recommandé par le blog du veilleur alors par curiosité je suis venu y jeter un œil.
Plusieurs trucs m’ont bien plus. Poésies, jeux de mots, casse de politiciens.
Certains de ces jeux de mots sont assez ardus, mais ça a son charme.
Concernant Anne Franck, certains sites racontent qu’elle serait morte du Typhus et d’autres de malnutrition. Les quelles disent vrai ? Ce qui est sur, c’est que ces choses ne devraient plus exister.
A bientôt.
Le Bandit Solitaire.
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