Edouard Philippe aimerait être un Premier Ministre en
Marche mais il n’est pas encore totalement convaincu de la politique menée par
celui auquel il s’est rallié, Emmanuel 1 dit le Jupitérien.
Aussi reste-t-il avec une carte « Les Républicains »
quand bien même on le traite de parjure. Edouard n’en a cure et cherche à exister sans se faire passer pour un simple collaborateur de Sieur Macron Du
Touquet Plage.
Alors il s’auto persuade qu’il est le meilleur, le plus grand (il est vrai qu’il l’est) et le plus fort. Il est chaudement accompagné dans cette auto suggestion par une petite ville proche de Dunkerque dont le nom est, à lui seul, un superbe dithyrambe à son égard.
Alors, pour remercier la bourgade, il s’est rendu sur
place et a posé devant le photographe municipal, un contrat aidé, qui lui a demandé quel genre de travail il
pourrait exercer une fois qu’il serait rayé des listes eu égard à la politique de
suppression de ces statuts quelque peu précaires.
Le grand barbu n’a rien dit car il n’aime pas les
polémiques. Et, à ce propos, il est bien content de n’avoir pas accompagné son
mentor dans les îles sinistrées que sont St Martin et St Barthélémy ! Si c’est
pour entendre dire que le gouvernement ne fait rien, qu’il n’a pas été réactif
et gnagnagna et gnagnagna, non, merci bien !
Il dit quand le travail bourre, bourre
Allons, ce n’est pas grave Line
Sa secrétaire en perd le cours
Des idées noires qui turlupinent
Le grand costaud s’écrit : j’en barre
De ces diatribes mesquines
Je suis fort comme un malabar
Ce Mélenchon je l’abomine !
Plutôt avoir dédain qu’air coi
Dans le théâtre polémique
Ni Grande
sainte ni bon aloi :
S’endurcit la vie politique !
L’homme qui se sent à plat tôt doit
Eviter d’être à Matignon
Philippe le sait ; dans son
carquois
Les flèches aiguisées sont
légions !
Qui lui mettra les freins coud quoi ?
Si ce n’est tissu de mensonges
Le grand barbu sans désarroi
Passera outre ou bien l’éponge !
Si dans son discours les mots errent
A l’instar d’un Spycker novice
Edouard dans l’action régénère
Sa belle intuition novatrice !
On
s’côtoie dans son cabinet
Anciens de gauche, républicains
Qu’appelle
la grande majorité
Si ce n’est le devoir commun ?
Comme ses belles idées à suite cotent
A la bourse du grand
« dégagisme »
Le bon Havrais coupe et rabote
Les budgets d’un froid pragmatisme
Pourquoi vouloir s’encombrer d’une (*)
Appréhension à cisailler ?
Il suit Macron au clair de lune
La nuit s’illumine à jamais…
(*) Pourquoi vouloir cent cons, Bray-Dunes ?