L'OCDE
(Organisation de coopération et de développement économiques) prévoit pour la France
un taux de chômage de 10,6 % en 2013, grimpant à 10,8 % en 2014 avant
de décliner très légèrement à 10,7 % en 2015.
Or,
selon Flamby, la courbe du chômage
s'inverse dès cette année ! Il faut dire que le candidat Hollande s’était
fixé cet objectif… alors la méthode Coué le somme d’y croire et de le dire !
D’un
certain point de vue la courbe s’infléchit légèrement mais c’est avant tout
grâce à des dispositifs d'emplois aidés mis en place par le gouvernement !
Qualifiant
la croissance française d'«erratique», dans son rapport annuel de conjoncture
publié mardi, l'OCDE prévoit une progression du PIB de la France de 0,2 % cette
année), 1,0 % l'an prochain puis 1,6 % en 2015. Elle estime que «davantage de
réformes structurelles seront nécessaires pour doper la compétitivité»
française, notamment pour «développer les incitations à travailler», mais elle
qualifie de «bienvenu» l'effort de réduction de la dépense publique promis par
le gouvernement.
Hollande s’est enthousiasmé de 20 500 chômeurs de moins : il s’agit de
la différence, de septembre à octobre, entre le nombre de personnes inscrites à
Pôle emploi en France métropolitaine dans la seule catégorie A (chômeurs n’ayant
exercé aucune activité dans le mois). Oui, mais cher Flamby, il faut regarder
les deux autres catégories. Il existe la B (ceux qui ont travaillé moins de 78
H dans le mois) et la C (ceux qui ont travaillé plus de 78 H) !
Si l'on considère les demandeurs d'emploi
dans les catégories A, B et C, il n'y a plus d'embellie ! Le constat est
cruel ! Le nombre de chômeurs des catégories A, B et C a augmenté de 41 500
entre septembre et octobre !
Il existe donc un chômage irréductible
alimenté par des chômeurs à temps partiel !
Cette leçon vaut bien un fromage : du
Hollande ou du Chaumes ?
Les chômeurs à temps partiel
Se cramponnent à l’arc-en-ciel
Entre soleil et la pluie
En rêvant de jours bénis
Loin du cours des 35 heures
Ils naviguent sans ardeur
Au gré des précarités
Et l’humeur des éclusiers.
Les chômeurs à temps partiel
Ne voient plus en l’hirondelle
Les promesses du printemps
Ils galèrent trop longtemps.
Ajustements de variables
Statistiques modifiables
Ils demeurent des inconnus
Anonymes convenus.
Les chômeurs à temps partiel
Créent l’espoir artificiel
D’une embellie de l’emploi
Au cœur d’un long désarroi.
L’indigence des salaires
Accompagne la misère
Jamais loin n’est le resto
Du cœur pour les marginaux.
Les chômeurs à temps partiel
Ont en leurs yeux d’aquarelle
Les promesses un peu fanées
De contrats illimités
Ils assistent impuissants
Au dépeçage sanglant
Du tissu industriel
Sans émoi ministériel.
Les chômeurs à temps partiel
Paumés dans un logiciel
Qui fait peu cas de l’humain
Broient le noir du lendemain
Et pour peu que des sirènes
Par de contagieuses haines
Inoculent un mal pensant
Ils ne voteront plus blanc !