Martine Aubry sort du Bois Blanc (quartier de Lille où la paix niche,
enfin, parfois…) où rode un loup : celui du flou de Flamby, le Président
normal élu sur un programme qu’il n’applique pas. Oui, l’amère de Lille prend
le costume de frondeuse pour fixer un front d’heurts à la « va que je te
bouscule » pour remettre dans la tête du coach élyséen son logiciel
socialiste !
Martine au bris de l’or et de la finance sent que le gouvernement en fait
trop un patronat qui ne doit pas trôner ! Elle veut réorienter la machine
maquereau-économique en allant à la pêche aux idées socialistes qui souffrent qu’on les arrête pour leur
soumettre dans bien des cas billot !
Le pacte de responsabilité est, à ses yeux (hostiles à l’accord né), un
trop gros cadeau à des entreprises qui n’embauchent pas ! Les baisses des
charges seraient à être ciblées ; ainsi blé s’orienterait vers l’émoi
sonnant des entreprises exposées aux marchés mondiaux.
Martine juge également insuffisant
les baisses d’impôt (5 milliards) pour les ménages :
Il faudrait 4 fois plus (20 milliards si je compte bien) pour relancer la
consommation mais pas le dimanche ! Non, il ne faut pas se saigner le jour
du Seigneur ! Le repos dominical c’est aussi sacré que les 35 heures (que
j’ai instaurées) ou l’assurance chômage qu’on cherche à détricoter ! Moi
je t’en foutrais des triques aux teints hautains ! Il faut en finir avec
les vieilles recettes libérales à la tonne ; y blaire que Schröder !
Valls doit revoir son manuel avec une grande réforme fiscale, cela s’impose !
Cela vaut mieux que des réformes au fil de l’eau qui font tourner l’aube d’un
moulin à vent que meut niais !
Oui, Martine fronde, délie lois, mais ne dit pas qu’elle dessert Flamby ! Ces diatribes en feront dents
qui lui permettront de mordre et de gagner en 2017, sinon c’est la mort sûr
pour avoir déplu aux « sans dents » ; l’homme politique conspué
geint, gît vite !
La Martine pédale, fonce
(paix d’Alphonse) pour imposer une « une société bienveillante » avatar de la
« sociale démocratie » ! tant l’importance de l’ami hante son
âme à Lille (mais son âme à Douai aussi..). Un contrat social tel que les
mérous sots, heu, tel que l’aimait Jean Jacques et basé sur le partage et le
goût commun, l’audace et l’imagination pour oser produire du progrès face au
clinquant déclin con. C’est beau comme du Marc Levy qui aurait bossé avec
Barbelivien. Martine veut faire halte, terre native face à l’ère au
« re-non » semant !
Le premier Ministre a
relativement apprécié :
A la différence d’autres,
nous gouvernons, nous assumons pleinement les responsabilités et nous engageons
le pays sur la voix de l’avenir : on y met du chœur, pédale tôt (paix d’alto ?)
pour y arriver. Alors Martine reste en tes Nord !!
Histoire de mettre les
points sur le i d’Aubry en dépit de son origine grecque ! Pour Valls, il
est hors de question de se remettre en question au moment où de grandes
réformes se préparent et où le budget 2015 doit passer sous les fourches
caudines de la Commission Européenne.
A ce propos, Messieurs
Macron et Sapin, avant de se voir retoquer pas Bruxelles (le risque est grand)
sont passés, en berline, à Berlin pour lui
demander aux Germains de consentir 50 milliards d’investissement afin de
relancer l’économie européenne !
50 milliards en échange de 50 milliards d’économie à réaliser
par la France en termes de resserrage des budgets, détricotage des acquis
sociaux, laminage de la politique familiale, et pour la plus grande joie de
notre Lilloise nationale !