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dimanche 27 janvier 2008

LA LANGUE DE BOIS

Politiciens
Police y tient
Vous nous faites
Le discours sécuritaire.Mais moi j’ois (ter)
La langue de bois
Pour les banlieues
Des débats sur les bancs ont lieu
Mais dépité j’y crois peu
Car moi j’ois (ter)
La langue de bois

Il y a la langue d’ébène
Pour les éboueurs, les chauffeurs de bennes
Les émigrés de la misère
Dont le sale air
Implique un délit de faciès.
Il y a la langue de boulot
Pour alléguer qu’il n’y en a pas de trop
Mais qu’on va tout faire illico
Pour en créer
Ca fait 20 ans qu’on nous promet !

C’est à l’ENA
Cette année là
Qu’ils apprirent
Bien des mensonges et les pires
Instaurant de surcroît
La loi de la langue de bois.
Tant de promesses
Que dans la voix les mots pressent
Et que renchérit la presse
Divulguant sans émoi
Les mots de la langue de bois.

Il y a la langue d’if
Le fameux si de la langue de Shakespeare
Comme chez les anglais tout s’empire
Quand on promet
Avec des « si » chloroformés.

Il y a la langue de chêne
Pour tout orateur dont les mots déchaînent
L’utopie en traits de slogans
Faudrait pourtant
Ne pas nous prendre pour des glands

Rodomontades
Billevesées ou balivernes
Votre discours c’est Jules Verne
Le talent en deçà
Affligeante langue de bois.

Mauvais prophète
Sans concurrent qui la guette
L’unique pensée secrète
Des idées sans éclats
Revoilà la langue de bois..

Voici la langue de frêne
Pour le trublion qui soudain se freine
Retenant toute frénésie
Dans le souci
De ne pas troubler nos ennuis

C’est la langue du noyer
Qui vient immerger toutes nos idées
Et tous nos débats tôt bâtards
Sont en retard
Il faudrait changer notre histoire !

Il serait temps
Car tout ce bois qu’on déverse
Fera le lit des perverses
Idées qu'autrefois
Nous assénaient les sournois.

A tant parler
Sans jugement et sans âme
On attribuera les armes
A qui montre du doigt
Les maux qu’on ne soigne pas (bis)

CETTE SOCIETE SE SENT COMME EN TERRE


UN MUR : HAMAS TIQUAIT ! ET BOUM ! C'EST GAZ ? HA !!

Puisqu'à l'Est c'est le blocus israélien et que les fils de David les prennent en bien pâle estime ; puisqu'à l'Ouest c'est l'Egypte, pays de frères..alors ! Il suffisait de faire le mur !
Les palestiniens de Gaza ont donc réquisitionné quelques vieux bulldozer, totalement amortis selon un plan dégressif sur 10 ans en respect des normes comptables et hop ! Boum ! Comme un gaz qui explose, le vieil engin de démollition a asséné des coups de béliers au mur séparant l'ancien pays des pharaons et cette minuscule bande de Gaza.
Les soldats égyptiens n'ont pas trop voulu repousser leurs frères arabes. Les habitants de Gaza, dopés par la propagande du Hamas, ont donc franchi le mur déglingué !
Ils sont allés faire leur emplette sur le territoire égyptien car ils manquent de tout.
- Ce que je n'ai plus chez moi je vais le quère en Egypte, dit un vieux Palestinien édenté et visiblement de retour du nord de la France (où il était maçon et où il a acquis les rudiments du patois local !)
Comme lui, des dizaines de milliers de Gazaouis (habitants de Gaza) gazouillent car ils sont sereins !
La "chute du mur" de Rafah pourrait ressembler à celle du mur de Berlin, Rostropovitch et son violoncelle en moins ! Elle ne fait pas l'affaire des USA et d'Israël qui voulaient asphyxier le Hamas dans cet étroit corridor qu'est la bande côtière de Gaza.
- On aimerait dégager Gaza, a confirmé un membre du Pentagone, car on préfèrerait voir le Fatah revenir au pouvoir en Palestine ! Il est plus gentil que le Hamas et puis il ne revendique pas la suppression d'Israël !
Il faut donc asphyxier Gaza pour tuer dans l'oeuf le Hamas !
En attendant le mur éventré ne permet pas d'arriver à cette fin. Les Gazaouis mettent les moteurs plein gaz, ah oui, pour aller faire les courses en Egypte, faisant ainsi un super pied de nez au blocus des Israéliens.
- J'ai ruse à l'Est mais à l'Ouest c'est du gruyère, me reconfirme le vieil édenté.