Dans la Province du Xinjiang
Des visages battus et exsangues
Se cachent sous des couvre-chef
Et pleurent les vies d’un cours trop bref.
Dans cette Chine qui s’avance
Dans l’économie d’abondance
Se creusent des fossés fongueux
Entre les nantis et les gueux.
Ces gueux, les OuÏgours, espèrent
Que Hans, Chinois majoritaires
Pourront partager les profits
Les rentes issues de l’énergie.
L’Ancienne route de la soie
Regorge, en effet d’huile-roi !
L’or noir et le gaz exploités
Devraient à chacun profiter.
Mais dans leur fierté sinophile
Les Hans meuvent et se défilent
En toutes voies pour un partage
Pire, aux Ouïgours dressent barrage !
Car les Ouïgours d’Urumqi
Ces descendants de Mongolie
Ont de l’Islam au fond du cœur
Et la tragédie des rancoeurs.
Ils ne supportent plus l’affront
De vivre en sous-hommes et se font
Mille vengeances dans la tête
Jusqu’au jour où vient la tempête.
Le sang des Hans abondamment
A coulé par l’embrasement
De la minorité frustrée :
Le volcan venait d’exploser.
Il en sera toujours ainsi
Quand les richesses d’un pays
Semblent ne profiter qu’à ceux
Qui se savent les plus nombreux.
Au nom de la majorité
On atténue l’utilité
Des minorités silencieuses
Pour se frayer la voie glorieuse.
L’histoire repasse alors les plats
Des rixes qui sonnent le glas
De ces ethnies hégémoniques
Fautives d’essor ostracique.
Des visages battus et exsangues
Se cachent sous des couvre-chef
Et pleurent les vies d’un cours trop bref.
Dans cette Chine qui s’avance
Dans l’économie d’abondance
Se creusent des fossés fongueux
Entre les nantis et les gueux.
Ces gueux, les OuÏgours, espèrent
Que Hans, Chinois majoritaires
Pourront partager les profits
Les rentes issues de l’énergie.
L’Ancienne route de la soie
Regorge, en effet d’huile-roi !
L’or noir et le gaz exploités
Devraient à chacun profiter.
Mais dans leur fierté sinophile
Les Hans meuvent et se défilent
En toutes voies pour un partage
Pire, aux Ouïgours dressent barrage !
Car les Ouïgours d’Urumqi
Ces descendants de Mongolie
Ont de l’Islam au fond du cœur
Et la tragédie des rancoeurs.
Ils ne supportent plus l’affront
De vivre en sous-hommes et se font
Mille vengeances dans la tête
Jusqu’au jour où vient la tempête.
Le sang des Hans abondamment
A coulé par l’embrasement
De la minorité frustrée :
Le volcan venait d’exploser.
Il en sera toujours ainsi
Quand les richesses d’un pays
Semblent ne profiter qu’à ceux
Qui se savent les plus nombreux.
Au nom de la majorité
On atténue l’utilité
Des minorités silencieuses
Pour se frayer la voie glorieuse.
L’histoire repasse alors les plats
Des rixes qui sonnent le glas
De ces ethnies hégémoniques
Fautives d’essor ostracique.