C’est l’espèce humaine :
elle vit de bonheur et de drames, de victoires et de défaites.
Monica Séles, native de Serbie,
aura cru longtemps à son étoile de tenniswoman. Elle remportera tournoi sur
tournoi, détrônant l’Allemande Steffi Graff, notamment en 1990, à Roland
Garros.
Elle aura longtemps cru à la
belle écriture de son histoire laissant Graff au logis de la seconde place.
Mais le drame frappa. En 1993 la
jeune femme triomphe en Australie, aux dépens de Steffi, une fois de plus. Elle
se présente au tournoi de Roland Garros, sur terre battue, avec la ferme intention de conserver son titre
pour la quatrième fois !
En quart de finale Monica, assise
sur sa chaise, cherche la motivation pour emporter les deux prochains jeux
contre sa rivale, la Bulgare Magdalena Maleeva. Après un 6-4, 4-2, ça devrait
pouvoir le faire !
Tout à coup un cri déchire le silence
du court central ! Monica vient d’être poignardée.
La championne se retourne et voit
avec effroi son agresseur tenter de lui asséner un nouveau coup. Il n’en aura
pas l’occasion. Le service de sécurité le neutralise.
Mais Monica s’effondre devant les
yeux du public ! C’est la panique et la stupéfaction !
Monica, immédiatement véhiculée à
l’hôpital, s’en sortira. Mais plus rien ne sera comme avant.
Son agresseur, Gunter Parche, un
allemand de 39 ans, sans travail, déclarera avoir voulu poignardé Seles pour
permettre à son idole germanique, Graf, de reconquérir le premier rang mondial.
Quelle aberration morbide s’écoute
là !
Les rats quêtent le fait d’armes
et menacent l’autre partie de l’humanité.
La violence aveugle se reverra
demain…
Ainsi va le monde, c’est l’espèce
humaine…