La Commission européenne craint l'hémorragie du syndrôme grec ! Aussi, elle propose d'examiner les budgets nationaux avant leur vote par les Parlements des pays membres ! Pire, elle voudrait accélérer la procédure de sanctions en cas de non respect des engagements !!
Ca sent la Barrosoïte aiguë et les cures d'austérité dans la zone euro !
Paris doit ramener ses déficits publics de 8% du PIB à 3% en 2013 pour respecter les critères du traité de Maastricht !!
C'est une gageure que notre premier sinistre, François Fillon, compte défier par le biais de trois mesures principales. D'abord, le remplacement d'un seul fonctionnaire partant à la retraite sur deux. On connaît déjà la chanson ! Le nouveau tube portera sur les dépenses de fonctionnement (20 milliards par an pour les meubles des ministères, les ordinateurs...). Enfin, la nouvelle musique portera sur une baisse en valeur de 10% (en trois ans) de l'ensemble des dispositifs d'intervention de l'Etat (régimes spéciaux de retraite, prestations sociales, aides à l’agriculture…) !
J'espère que nos ministres et le petit Nicolas montreront l'exemple !!
Ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux
Partant à la retraite ça réduirait fort peu
Les dépenses de l’Etat il faut alors songer
A trouver d’autres charges prêtes à se dégraisser.
Soixante-sept milliards chaque année sont fondus
Dans ces interventions que d’aucuns voient en dû
Rien n’est acquis à l’homme comme le dit Aragon
Sachez-le citoyens : la crise aura du bon !!
Nous allons expurger de nos aides sociales
Les scories inutiles qui font l’assistanat :
Accession au logement, don au milieu rural
Devront hors de l’Etat trouver bon mécénat !!
Peu m’en chaut les conflits : on me dit : "la paix hèle
Un besoin d’équité, de solidarité "
Mais financer les gueux grèvera l’escarcelle
Et vous me saurez gré d’avoir impôts baissé !!
Les régimes spéciaux sont des gouffres béants
Je les modifierai jusqu’à ce qu’ils expirent !
Ne grinceront des dents que ceux qui les respirent
Sans songer à la fonte des banquises d’argent !
Au sublime RSA ne toucherai jamais
En hommage à Martin son brillant géniteur
Toutefois suis enclin à moins subventionner
La culture qui fleurit en trop de champs d’horreur.
Ne blâmez pas mes choix, sous mes ailes ténues
Je préserve le fonds de notre économie.
Sous l’intense contrôle de l’Europe assaillie
Qui ne veut plus d’enfants dispendieux bien que nus !!