La ministre de la Justice Christiane
Taubira fait l'objet de diatribes pour s'être abstenue de chanter La
Marseillaise lors de la cérémonie commémorant l'abolition de l'esclavage.
"Certaines circonstances appellent davantage au recueillement qu'au karaoké
d'estrade", s'est-elle justifiée sur sa page Facebook.
La Guyanaise a fait Kouroucer Marine Le Pen
et dans la foulée, parce qu’il la marque à la culotte (si je peux m’exprimer
ainsi sans que ça le peine Jean Marie) Jean François Copé l’Umpiste décomplexé !
Lundi matin, le Meldois sur ce qui ne sert
à rien, a estimé sur Europe 1 qu’il s’agissait d’ "une boulette de plus de
madame Taubira. Mais ce qui est profondément choquant, c’est qu’elle ait pu
qualifier le fait de ne pas chanter l’hymne national en parlant de ‘karaoké
d’estrade’. Et là, je suis désolé mais il y a un moment où il faut que chacun
assume ses responsabilités ! »
Mais bien sûr Jean-François ! La
première des responsabilités c’est de nourrir les micros dont tu as le
privilège d’accès d’une nourriture qui ne ressemble en rien à du fiel !
Si tu prétends à de hautes responsabilités
commence par cultiver la dignité et ne te salis pas à plagier le logiciel de
ceux qui se prétendent plus à droite que toi !
Christiane Taubira avait le droit de se
recueillir et de ne pas chanter l’hymne national dont certaines paroles me
laissent toujours songeur !
Après tout a-t-elle conscience qu’elle
chante faux et que la méditation prévaut sur la cacophonie !
Quant à l’appellation contrôlée de « karaoké
d’estrade » je la trouve d’une poésie agréable n’en déplaise à tes
oreilles chastes de parangon d’une pureté politicienne qui n’a d’égal que ton
hypocrisie récurrente.
Et là, je suis désolé mais il y
a un moment où il faut que chacun assume ses responsabilités : sors des polémiques
minables et réfléchis sur l’avenir de notre pays. Ou donne tes revenus aux
indigents !!
L’abolition de l’esclavage nourri de
Marseillaise
Qu’un sang impur nourrit les cons qui
font des mayonnaises
Et les font monter crescendo au son des
polémiques
Dans le grand saladier tordu des ombres
maléfiques.
La mémoire des vies enchaînées dans leur
destin d’ébène
Mérite mieux que quolibets aux sarcasmes
de haine
A l’endroit d’une femme noire en son
recueillement
Habitée par les pleurs d’aïeux qui
coulent en son sang !
Quand l’indignation calculée s’exhibe en
moralisme
Dans la voix d’un Copé capant son
électoralisme
Qui s’érige en thuriféraire du plus
mauvais esprit ?
Qui vient s’abaisser à se plaire dans
son ignominie ?
Qu’adviennent les silences en l’aura de
sérénité
Plutôt que ne s’érige en médiatiques
impunités
Le karaoké noir des loups qui chantent
leur colère
A défaut de trouver intelligence à leurs
manières.
Sur cette estrade pâle où se produit le
démagogue
Une vacuité d’idées nourrit les
catalogues
De modes et travaux pour tisser le bouc
émissaire
Et revêtir de ce manteau les esprits
sans lumière.
Quand l’indignation calculée, pauvre
écart à hoquets
D’une droite décomplexée ressemble à s’y
tromper
Aux gloussements des hyènes dans une
nuit de bleu marine
On peut douter tant de Pierrot que de la
Colombine…