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mercredi 14 mai 2014

COPE OU L'INDIGNATION INDIGNE !





La ministre de la Justice Christiane Taubira fait l'objet de diatribes pour s'être abstenue de chanter La Marseillaise lors de la cérémonie commémorant l'abolition de l'esclavage. "Certaines circonstances appellent davantage au recueillement qu'au karaoké d'estrade", s'est-elle justifiée sur sa page Facebook.
La Guyanaise a fait Kouroucer Marine Le Pen et dans la foulée, parce qu’il la marque à la culotte (si je peux m’exprimer ainsi sans que ça le peine Jean Marie) Jean François Copé l’Umpiste décomplexé !
Lundi matin, le Meldois sur ce qui ne sert à rien, a estimé sur Europe 1 qu’il s’agissait d’ "une boulette de plus de madame Taubira. Mais ce qui est profondément choquant, c’est qu’elle ait pu qualifier le fait de ne pas chanter l’hymne national en parlant de ‘karaoké d’estrade’. Et là, je suis désolé mais il y a un moment où il faut que chacun assume ses responsabilités ! »
Mais bien sûr Jean-François ! La première des responsabilités c’est de nourrir les micros dont tu as le privilège d’accès d’une nourriture qui ne ressemble en rien à du fiel !
Si tu prétends à de hautes responsabilités commence par cultiver la dignité et ne te salis pas à plagier le logiciel de ceux qui se prétendent plus à droite que toi !
Christiane Taubira avait le droit de se recueillir et de ne pas chanter l’hymne national dont certaines paroles me laissent toujours songeur !
Après tout a-t-elle conscience qu’elle chante faux et que la méditation prévaut sur la cacophonie !
Quant à l’appellation contrôlée de « karaoké d’estrade » je la trouve d’une poésie agréable n’en déplaise à tes oreilles chastes de parangon d’une pureté politicienne qui n’a d’égal que ton hypocrisie récurrente.
Et là, je suis désolé mais il y a un moment où il faut que chacun assume ses responsabilités : sors des polémiques minables et réfléchis sur l’avenir de notre pays. Ou donne tes revenus aux indigents !!



L’abolition de l’esclavage nourri de Marseillaise
Qu’un sang impur nourrit les cons qui font des mayonnaises
Et les font monter crescendo au son des polémiques
Dans le grand saladier tordu des ombres maléfiques.

La mémoire des vies enchaînées dans leur destin d’ébène
Mérite mieux que quolibets aux sarcasmes de haine
A l’endroit d’une femme noire en son recueillement
Habitée par les pleurs d’aïeux qui coulent en son sang !

Quand l’indignation calculée s’exhibe en moralisme
Dans la voix d’un Copé capant son électoralisme
Qui s’érige en thuriféraire du plus mauvais esprit ?
Qui vient s’abaisser à se plaire dans son ignominie ?

Qu’adviennent les silences en l’aura de sérénité
Plutôt que ne s’érige en médiatiques impunités
Le karaoké noir des loups qui chantent leur colère
A défaut de trouver intelligence à leurs manières.

Sur cette estrade pâle où se produit le démagogue
Une vacuité d’idées nourrit les catalogues
De modes et travaux pour tisser le bouc émissaire
Et revêtir de ce manteau les esprits sans lumière.

Quand l’indignation calculée, pauvre écart à hoquets
D’une droite décomplexée ressemble à s’y tromper
Aux gloussements des hyènes dans une nuit de bleu marine
On peut douter tant de Pierrot que de la Colombine…
 

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