Ce poème écrit en 2006 reste, hélas, d'actualité. Je l'insère, sincère, dans mon blog avec quelques larmes à l'oeil en pensant aux enfants de Gaza, mutilés, sacrifiés sur l'autel de la honte, premières victimes d'une guerre sans nom.
Il n’est jamais trop tôt
Pour dire qu’il est trop tard
Nul n’a assez de mots
Pour dire qu’il en a marre.
Assez d’hypocrisie
Et du duplicité.
Il faut gratter le faux
Qui nous empreint d’un fard.
Quittons les noirs dépôts
Prenons le blanc départ
La guerre n’est pas un show
C’est le canon d’un char.
Assez de boucherie
De basses boues charriées
Pour de l’argent servile
Qui sert vile avancée.
Ainsi du cimeterre
Jusqu’à nos cimetières
Et de toutes ces bombes
Jusqu’au fond de nos tombes
L’homme a créé la mort
En mécréant mentor
A tué ses voisins
Pour un bout de terrain.
Mais la Terre est à tous
Et si ses Etats toussent
Sous les assauts des gaz
Dans les bois qui s’embrasent
Il reste dans nos cœurs
L’indicible lueur
D’une paix espérée
Qui ne doit plus douter
De notre volonté
A la re susciter