Alors que François Hollande avait juré promis, lors d’une
conférence de presse à l’Elysée, que les déficits publics ne dépasseraient pas
3 % du PIB en 2013 on vient d’apprendre que l’engagement solennel risquerait de
ne pas être tenu !
Mardi 12 février, la Cour des Compte a enfin déclaré
que le gouvernement Ayrault aurait bien du mal à maintenir cet objectif de 3 % !
En fait l’infaisabilité d’un 3 % provient d’une
conjoncture « mots roses en berne ». Le gouvernement socialiste
n’arrive pas à amorcer un redressement productif (mais que fait Montebourg ?)
pour relancer une croissance durable, seule garantie d’une augmentation du PIB au moins égale à 0,8 % l’an, taux d’évolution
retenu par Bercy pour établir le budget
de l’Etat mais qui ne semble pas pouvoir être atteint !
Didier Migaud, grand
patron de la Cour des Comptes, a
souligné que la France pouvait en revanche atteindre les objectifs de réduction
de son déficit structurel, qui évacue l'impact de la conjoncture ! Car
structurellement un Etat peut encore diminuer des dépenses publiques alors qu’il
ne maîtrise pas l’évolution du prix des matières premières importées ou les dumping
salariaux perpétrés dans les pays
asiatiques !
Le problème est que les coupes claires dans les
budgets ont déjà commencé ! Quel ministère devra encore se serrer
davantage la ceinture ? L’armée ? Oui mais le mélimélo malien ?
L’enseignement ? Oui mais comment finance-t-on les nouveaux professeurs et
le passage aux 4,5 jours par semaine dans nos écoles ?
S’investir dans
de grandes réformes structurelles tout en s’engageant à ne pas dépasser les 3 % de PIB en matière de déficit… Hum ! C’est
la quadrature du cercle !
Objectif
en pure gageure
A
balancé la Cour des Comptes
Quelques
difficultés majeures
Que
vaillamment Flamby affronte !
Les
trois pour cent de déficit
Pour
cette année c’est du râpé
Pense
Migaud dans l’incipit
De
son rapport vitaminé !
Pas
de croissance à grignoter
Des
plans sociaux en embuscade
Pas
d’heures-travail à partager
Alors
trois pour cent : la toquade !!
La
récession se nourrira
De
compression dans les dépenses
Mijotée
à la Tévéha
Dans
le fourneau des pénitences.
La
saignée prônée curative
Nous
guérira une fois morts
Hormis
les fées spéculatives
Penchées
sur d’occultes trésors.
"Trois
pour cent : c’est un défi" cite
Un
Cahuzac tout remonté
Un
objectif qui nécessite
De
nouveaux efforts pour l’année.
Ainsi,
comme un cheval étique
Qu’on
chercherait à sustenter
Par
des potions antipathiques
Notre
pays s’amaigrirait…
Mais
évitons le pessimisme !
Appliquons
la méthode Coué
C’est
toujours mieux qu’un sarkozysme
N’en
déplaise à Monsieur Juppé !
Travailler
moins pour gagner moins
Viva
la flexibilité !
On
regrettera néanmoins
Qu’un
chômeur se soit immolé !