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En ce jeudi de l’Ascension où Jésus
monte aux cieux pour la 1981ème fois (enfin, je suppose) notre as
des sondages, François Hollande, est allé rendre visite aux bleus pour
tenter de mettre du baume sur les siens.
Le fantôme de l’Elysée, encore tout
contrarié par une vague bleu marine, a voulu voir d’autres bleus, ceux qui
devront faire mieux qu’en 2010 (ça ne devrait pas être pire) !
Il s’est donc rendu à
Clairefontaine, lieu qui sait incarner à grand format le sanctuaire préparatif
des footeux tricolores. Il a salué les héros (en songeant à Jean-Marc) qui ont
facilement réussi une omelette norvégienne (4-0) en match d’entraînement.
Pour Flamby, grand amateur de
football, cette petite escapade à Clairefontaine était autant un "plaisir"
qu’un geste de "Solidarnosc » notamment pour parler avec Koscielny, défenseur d’origine
polonaise et Tullois de surcroît. Ils ont pu deviser sur le syndicat de Walesa
(autre grand fan de foot, enfin j’imagine…) quelques jours après la mort de
Jaruzelski, l’homme qui ne pouvait voir la démocratie sous ses lunettes noires,
quelque part du côté de Varsovie.
Pendant le déjeuner constitué de
croissants échappés à la razzia de vilains Maures que Copé sait si bien dénoncer,
il s'est assis entre Hugo Lloris (un pur produit hispanique) et le fameux Koscielny.
Il a tenu un discours sobre, pas
trop crampon et allant droit au but :
- Il ne faut pas que vous ayez la
pression. C’est la pression, parfois, qui crée le désordre !
Evidemment il faisait référence à l’affaire
Knysna (grève des joueurs) durant la Coupe du Monde en 2010 mais les observateurs
avisés auront compris un autre message : faites comme moi : même si
vous perdez ou même si c’est la chienlit, restez zen, voire un peu mollusque,
genre « tout me passe dessus ».
Hollande a
fini son poulet (non encore chloré) puis sa mousse au chocolat (pas de Flamby !!)
et s’en est reparti vers 14H (13h57 selon les syndicats de footballeurs). Il a
reçu un ballon D10KC par les joueurs et un maillot à son nom (n° 24). Il a
presque regretté ne pas avoir le temps pour jouer au ballon. On n’aura donc pas
vu l’homme qui échoue shooter.
Et surtout on
aura presque oublié la taxe à 75 % qui pèse sur les clubs ayant le malheur de
rémunérer des joueurs pour plus de 1 million d’€ par an ! Taxe sans
franchise (pas de coûts francs) !
Pas trop
rancuniers les footballeurs ?