En 1992, le ministère de la Défense veut convaincre le Pakistan d'acheter des sous-marins français plutôt qu'allemands. La DCN -qui dépend de la Défense- missionne alors la Sofma, société d'export des marchandises militaires françaises à l'étranger en versant de l'argent aux responsables locaux. En échange la Sofma percevra 6,25% du montant de la commande.
Puis, en 1994, l’Etat impose à la DCN un nouvel interlocuteur, Mercor, société off-shore, représentée par Ziad Takkiedine et Abdul Rahman el-Assir. Les deux hommes vont "arroser" copieusement des responsables pakistanais (tout comme la Sofma) et recevront 4% lors du paiement de la commande. On appelle cela des rétro commissions !
Dès son élection à l'Elysée en 1995, Jacques Chirac veut mettre fin à ces pratiques. Il charge son ministère de la Défense, Charles Millon de repérer les contrats qui posent problème. Sur demande de ce dernier, le Premier ministre, Alain Juppé autorise la DGSE à placer sur écoutes plusieurs hauts fonctionnaires proches de François Léotard, l’ancien Ministre des Armées !!
Début 1996, Jacquou suspend le versement des commissions à Mercor pour se racheter une vertu (après les emplois fictifs de Paris ?).
Le 8 mai 2002, un attentat dans la plus grande ville du Pakistan, Karachi, fait 14 morts, dont 11 Français salariés de la Direction des constructions navales (DCN). La piste islamiste est d'abord évoquée avant d'être abandonnée au profit d'une thèse plus politique !!
Selon l'avocat des familles des victimes, Me Morice, c'est cette suspension du versement qui aurait déclenché l'attentat !!
Dans une déposition récente, Charles Millon déclare qu'une partie de l'argent versé à Mercor revenait en France. Selon Libération 10 millions de francs aurait atterri sur le compte de campagne de Balladur le 26 avril 1995 !! Il ne faut surtout pas se gêner ! Les juges subodorent que cet argent de venir des fameuses rétro-commissions.
Chirac et Balladur, les amis de 30 ans, s'étaient livrés une guerre sans merci durant la campagne présidentielle de 1995. Une fois élu, Jacquou aurait voulu couper les subsides à son rival. Na, c’est bien fait pour lui !
- Jacquou, je vous demande de vous arrêter, rendez-moi cet argent !! Au secours, on me spolie !!
Sarkozy pourrait être impliqué dans cette affaire car il était, à l’époque, un des proches de Balladur il aurait autorisé la création d'une société offshore baptisée Heine. C'est par celle-ci qu'aurait transité les commissions et rétro-commissions entre l'Etat français et Mercor.
En tant que secrétaire général de l'Elysée sous la présidence Chirac, De Villepin est forcément trempé, lui aussi, dans l’affaire ! On pourrait dire : plutôt pour la bonne cause car c’est lui qui aurait piloté la cessation des commissions ! Enfin c’est à voir…
Les familles des victimes de l'attentat soupçonnent la direction de la DCN d'avoir caché à la justice des documents accréditant la piste politique et financière dans l'attentat.
L’affaire Bettencourt, à côté, c’est du roupie de sansonnet !!
Puis, en 1994, l’Etat impose à la DCN un nouvel interlocuteur, Mercor, société off-shore, représentée par Ziad Takkiedine et Abdul Rahman el-Assir. Les deux hommes vont "arroser" copieusement des responsables pakistanais (tout comme la Sofma) et recevront 4% lors du paiement de la commande. On appelle cela des rétro commissions !
Dès son élection à l'Elysée en 1995, Jacques Chirac veut mettre fin à ces pratiques. Il charge son ministère de la Défense, Charles Millon de repérer les contrats qui posent problème. Sur demande de ce dernier, le Premier ministre, Alain Juppé autorise la DGSE à placer sur écoutes plusieurs hauts fonctionnaires proches de François Léotard, l’ancien Ministre des Armées !!
Début 1996, Jacquou suspend le versement des commissions à Mercor pour se racheter une vertu (après les emplois fictifs de Paris ?).
Le 8 mai 2002, un attentat dans la plus grande ville du Pakistan, Karachi, fait 14 morts, dont 11 Français salariés de la Direction des constructions navales (DCN). La piste islamiste est d'abord évoquée avant d'être abandonnée au profit d'une thèse plus politique !!
Selon l'avocat des familles des victimes, Me Morice, c'est cette suspension du versement qui aurait déclenché l'attentat !!
Dans une déposition récente, Charles Millon déclare qu'une partie de l'argent versé à Mercor revenait en France. Selon Libération 10 millions de francs aurait atterri sur le compte de campagne de Balladur le 26 avril 1995 !! Il ne faut surtout pas se gêner ! Les juges subodorent que cet argent de venir des fameuses rétro-commissions.
Chirac et Balladur, les amis de 30 ans, s'étaient livrés une guerre sans merci durant la campagne présidentielle de 1995. Une fois élu, Jacquou aurait voulu couper les subsides à son rival. Na, c’est bien fait pour lui !
- Jacquou, je vous demande de vous arrêter, rendez-moi cet argent !! Au secours, on me spolie !!
Sarkozy pourrait être impliqué dans cette affaire car il était, à l’époque, un des proches de Balladur il aurait autorisé la création d'une société offshore baptisée Heine. C'est par celle-ci qu'aurait transité les commissions et rétro-commissions entre l'Etat français et Mercor.
En tant que secrétaire général de l'Elysée sous la présidence Chirac, De Villepin est forcément trempé, lui aussi, dans l’affaire ! On pourrait dire : plutôt pour la bonne cause car c’est lui qui aurait piloté la cessation des commissions ! Enfin c’est à voir…
Les familles des victimes de l'attentat soupçonnent la direction de la DCN d'avoir caché à la justice des documents accréditant la piste politique et financière dans l'attentat.
L’affaire Bettencourt, à côté, c’est du roupie de sansonnet !!
Ou du roupie pakistanais !!
S’il n’y avait pas eu ces morts
Ce 8 mai à Karachi
Les bruits dormiraient encore
Sans menacer Sarkozy…
Mais la fin des commissions
Données aux Pakistanais
Aurait suscité passions
Meurtrières pour se venger.
En ces temps-là Balladur
Pour campagne financer
Misa sur l’oseille impure
Commissions rétrocédées.
En vendant des sous-marins
Aux rusés Pakistanais
Il percevait quelques gains
Par off-shore interposé.
Son trésorier de l’époque
Un dénommé Nicolas
Avait-il jugé baroque
Ces pratiques sans éclats ?
Arroser les bons vendeurs
Pour décrocher le marché
Puis améliorer son beurre
Par courtages occultés.
Les deux placiers libanais
Nourris de fonds étatiques
Vont savoir cameloter
Trois sous-marins stratégiques.
Mais sur leur rétribution
Des pourcentages peinards
Reviendront, jolie gestion
Dans la cassette d’Edouard !
Jusqu'au jour où le Grand Jacques
Gagnant la clé d'Elysée
Mit un terme à cette arnaque
Rapport à sa probité !!
Son ministre des armées
Un certain Charles Millon
Est chargé de repérer
Les contrats à gros millions
Le dauphin Alain Juppé
Fera mettre sous écoute
Les fonctionnaires impliqués
Dans ces tractations voyoutes.
Puis tout sera prohibé
Extinction des arrosages
Les Pakistanais floués
Feront déborder la rage.
Onze Français périront
Des sanglantes représailles
On crut longtemps au bâton
D'Al Qaïda-la grenaille.
Mais des langues se délient
Qui exhument vérité
La suspicion fait son lit
Malgré tant d'opacité…
Entendra-t-on le Jacquot
Juppé ou bien De Villepin ?
Après tout ils furent héros
A condamner ce turbin !
N'ont rien à se reprocher
Sauf à s'être corrompus
A leur tour dans ce marché
Avant d'opérer leur mue !
Entendra-t-on Sarkozy
Le valet de l'homme au goitre
Son immunité conduit
La lumière dans son cloître…
Saura-t-on un jour la cause
De ce désastre assassin
Vente d'armes et pots aux roses
Pot-de-vin politicien !
Sur l'escalier planétaire
Où les marches s'établissent
En gradations monétaires
Quelques fois les vies dévissent.
Les morts ignorent souvent
Que le tissu du linceul
A la blancheur de l'argent
Dont politique est filleule.
Ce 8 mai à Karachi
Les bruits dormiraient encore
Sans menacer Sarkozy…
Mais la fin des commissions
Données aux Pakistanais
Aurait suscité passions
Meurtrières pour se venger.
En ces temps-là Balladur
Pour campagne financer
Misa sur l’oseille impure
Commissions rétrocédées.
En vendant des sous-marins
Aux rusés Pakistanais
Il percevait quelques gains
Par off-shore interposé.
Son trésorier de l’époque
Un dénommé Nicolas
Avait-il jugé baroque
Ces pratiques sans éclats ?
Arroser les bons vendeurs
Pour décrocher le marché
Puis améliorer son beurre
Par courtages occultés.
Les deux placiers libanais
Nourris de fonds étatiques
Vont savoir cameloter
Trois sous-marins stratégiques.
Mais sur leur rétribution
Des pourcentages peinards
Reviendront, jolie gestion
Dans la cassette d’Edouard !
Jusqu'au jour où le Grand Jacques
Gagnant la clé d'Elysée
Mit un terme à cette arnaque
Rapport à sa probité !!
Son ministre des armées
Un certain Charles Millon
Est chargé de repérer
Les contrats à gros millions
Le dauphin Alain Juppé
Fera mettre sous écoute
Les fonctionnaires impliqués
Dans ces tractations voyoutes.
Puis tout sera prohibé
Extinction des arrosages
Les Pakistanais floués
Feront déborder la rage.
Onze Français périront
Des sanglantes représailles
On crut longtemps au bâton
D'Al Qaïda-la grenaille.
Mais des langues se délient
Qui exhument vérité
La suspicion fait son lit
Malgré tant d'opacité…
Entendra-t-on le Jacquot
Juppé ou bien De Villepin ?
Après tout ils furent héros
A condamner ce turbin !
N'ont rien à se reprocher
Sauf à s'être corrompus
A leur tour dans ce marché
Avant d'opérer leur mue !
Entendra-t-on Sarkozy
Le valet de l'homme au goitre
Son immunité conduit
La lumière dans son cloître…
Saura-t-on un jour la cause
De ce désastre assassin
Vente d'armes et pots aux roses
Pot-de-vin politicien !
Sur l'escalier planétaire
Où les marches s'établissent
En gradations monétaires
Quelques fois les vies dévissent.
Les morts ignorent souvent
Que le tissu du linceul
A la blancheur de l'argent
Dont politique est filleule.