On apprend que l’Inde devrait acquérir 126 rafales Dassault, cet avion que la France n’a jamais réussi à vendre, sauf à elle-même…
Les succès de ce destructeur de chars, lors de la dernière croisade anti-kadhafi (dite intervention « Sarko-BHL ») ont sans nul doute fait pencher la balance dans le cœur des Indiens.
Mais le contrat prévoit un transfert de technologie et, si la signature est confirmée (ce qui reste aléatoire), seuls 18 rafales seraient réellement construits dans l’hexagone.
Enfin, c’est toujours ça de pris diront les thuriféraires de la vente des produits made in France !
C’est encore trop diront les francs-tireurs dénonciateurs des ventes d’armes et autres engins de mort.
C’est une provocation, clament déjà haut et fort certains Pakistanais, grands admirateurs des Talibans et impatients de voir les troupes du petit Nicolas laisser place nette du côté de Kaboul ou de la Kapisa.
L’Inde et paons dansent suite à l’annonce
Que les Pakistanais dénoncent :
New Delhi serait acquéreur
De beaux avions à réacteur.
Cent vingt-six coucous de Dassault
Des rafales aux vols sans égaux
Mais que le seul Etat Français
Avait, à ce jour, achetés !
De beaux oiseaux que Kadhafi
Aurait pu quérir à bon prix
Mais il snoba trop l’occasion
Et se vengèrent les avions.
Le plus racé de nos chasseurs
Et pour Lula un coup de cœur
Mais le Brésilien renâcla
A parapher le doux contrat.
Enfin, enfin, de vrais clients
Prions que ne tournent point vents
En rafales criblées d’aléas
Indien vaut mieux que « tu l’auras ! »
De vrais clients, tout relatifs
Dassault s’en tire un peu les tifs :
Cent huit de ces dragons de mort
Seront construits à Bengalore.
Un transfert de technologie
Au profit des mangeurs de riz
Ici moins de sale âme : bombe est
Du ressort de nobles étrangers.
Mais attendons fort circonspects
De voir roupies de sang sonner
Pour honorer le beau contrat
Alors seulement Dassault comptera…