En Syrie, comme
ailleurs, le Ramadan a pris fin. Ce fut l’occasion, pour Bachar al-Assad de
ressortir de l’ombre pour apparaître en pleine lumière de mosquée. Le pieux
Bachar a prié sur le sol de la mosquée al-Hamal, au nord de Damas.
Toujours le même costume
sombre, la même chemise blanche repassées et la cravate grise, en vrai cadre
dynamique de la répression de son peuple.
Qui se logeait dans la
prière du tyran ? Son infâme premier Ministre Riad Hijab qui l’a largué
récemment et qu’il souhaiterait tancer allègrement dès qu’il aura mis la main
dessus ? Le général Manaf Tlass, son ami d’enfance, un ami de 30 ans qui
l’a trahi par une désertion sournoise digne du plus méprisable rat de
désert ?
Oui, qui hantait les
prières du tyran tandis que le pays continuait à souffrir sous sa botte ?
Samedi, les violences
ont fait 137 morts, 63 civils, 31 rebelles et 43 soldats, selon l'OSDH
(Observatoire Syrien des Droits de l’Homme).
En France on a lancé le
plan « Canicule » pour ne pas revoir les morts de 2003…
En cette fin de ramadan
Pour qui prie l’infâme Bachar ?
Pour quel dieu abreuvé de sang
Engorgeant le sillon des chars ?
Il pense : « dure sera ma dent »
Envers les soldats déserteurs
Et ces insurgés qu’Occident
Soutient au fil de sa torpeur.
Il en oublie qu’un drame a dans
Son pays posé les valises
D’une tragédie d’armements
Que son régime sacralise.
Tandis qu’à l’ombre rame Adam
Un pêcheur français solitaire
Craignant la canicule tant
Alep s’affaire dans son enfer.
Le court temps que dura ma dan
Cerie sous le ciel estival
Des morts ont grossi le bilan
De la syrienne pluie létale.
- Le parti Baas, ce rat, m’a dan
Gereusement blessé, dit l’un
De ces courageux combattants
Qui n’ont que fusil pour destin.
A Paris, une rame a d’En
Fer Rocherault jusqu’à Châtelet
Emporté le bon cadre Adam
Fin des vacances, adieu congés !!
Si loin des yeux qui vont pleurer…