Ton absence viendra
Au détour d’un chemin
D'ombre et de romarins
Et d’odeurs de lilas.
Et je te reverrai
Penchée sur les ombrelles
Des fleurettes charnelles
Que tu aimais semer.
Et je te reverrai
Sous ton chapeau de paille
Arroser les semailles
Sous le soleil d’été.
Ton absence viendra
Au détour d’une lettre
Au bord d’une fenêtre
Sous mes doigts un peu las
Et je te relirai
Au goût de chaque lettre
Au tracé de ton être
Dans des mots si légers.
Et je te relirai
Plongé dans chaque page
Empreint de ton image
Mais les yeux embrumés.
Ton absence viendra
Dans ce portrait cadré
Dessus la cheminée
Un soir venu trop bas.
Et je te reverrai
Sous la toison de neige
Dans ce vêtement beige
De ton dernier été.
Et je te reverrai
En mes yeux d’orphelin
Dans le miroir sans tain
Des souvenirs fluets.
Ton absence viendra
Dans l’onde musicale
D’une chanson banale
Que ta voix fredonna
Et je m’imprimerai
Ces notes harmoniques
Sur le tableau magique
D’un passé redoré...
Et je me recréerai
Sous la peine muette
La musique parfaite
De ton éternité…
Un blog qui suit l'actualité et cherche à y trouver des éléments humoristiques. Un blog aussi poétique quand il le faut... Avec de la gravité.
CHERCHEZ DANS CE BLOG
vendredi 2 avril 2010
HEES, TOCADES, ESTOCADES ??
Le Président de Radio France, Jean-Luc Hees, est revenu sur les attaques proférées sur ses ondes (celles de France Inter) par l’humoriste Stéphane Guillon à l’encontre du ministre de l’Immigration.
- Je suis choqué et faut-il s’excuser d’être profondément choqué de ce qu’on entend sur une station dont on est responsable?
Jean-Luc revient sur les principes fondamentaux de la démocratie et «des valeurs morales qui scellent le pacte républicain. Il établit un rapprochement entre la chronique de Stéphane Guillon et les préjugés antisémites de la seconde guerre mondiale.
Il poursuit, en pointant «les années sombres, les références tellement amusantes aux yeux de fouine et aux doigts crochus, sont là pour nous le rappeler».
Puis le Président de RF conclut sur son droit de trouver drôle ou non l’un des membres du personnel. Mais jusqu’où pourra-t-il s’immiscer pour moraliser les propos d’un humoriste qu’il emploie ?
Il semble dire, Hees, qu’un ton peut esquinter !
Devra-t-il relire le pamphlet avant mise sur les ondes ? Dans ce cas Hees : qu’âme ôte l’escamotable !!
Où positionner le curseur dans l’ascenseur de la censure ? Vaste question pour laquelle, jusqu'à ce jour, Hees cale !
Guillon s’était moqué d’Eric Besson en pointant «ses yeux de fouine et son menton fuyant». Le président du groupe justifie sa réaction :
- Je suis choqué et faut-il s’excuser d’être profondément choqué de ce qu’on entend sur une station dont on est responsable?
Jean-Luc revient sur les principes fondamentaux de la démocratie et «des valeurs morales qui scellent le pacte républicain. Il établit un rapprochement entre la chronique de Stéphane Guillon et les préjugés antisémites de la seconde guerre mondiale.
- Nous avons une histoire. Qui nous enseigne que l’attaque de la personne, fait partie de ces valeurs infranchissables !!
Il poursuit, en pointant «les années sombres, les références tellement amusantes aux yeux de fouine et aux doigts crochus, sont là pour nous le rappeler».
Puis le Président de RF conclut sur son droit de trouver drôle ou non l’un des membres du personnel. Mais jusqu’où pourra-t-il s’immiscer pour moraliser les propos d’un humoriste qu’il emploie ?
Il semble dire, Hees, qu’un ton peut esquinter !
En même temps une chronique guillonesque n’est pas la fin du monde dit Hees, catho…logique !!
Devra-t-il relire le pamphlet avant mise sur les ondes ? Dans ce cas Hees : qu’âme ôte l’escamotable !!
Où positionner le curseur dans l’ascenseur de la censure ? Vaste question pour laquelle, jusqu'à ce jour, Hees cale !
AUTISME
Ce vendredi est organisée la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, visant à mieux faire connaître ce trouble mal connu des médecins eux-mêmes
Cette pathologie du développement du système nerveux central, dont le diagnostic se fait sur l’observation du comportement, se caractérise par une perturbation des interactions sociales (indifférence aux personnes, refus de l’étreinte...), des troubles de la communication et des comportements répétitifs (balancements, actes routiniers...). Un enfant sur 150 souffre de "troubles du spectre de l’autisme" qui prennent des formes diverses...
En 1987, déjà sensibilisé par ce problème, j'avais écrit cette chanson...
Au delà de ce lit bouillonnant de tant d’âmes
Il repose des mots qu’il ne saisira pas.
Pour passer le ruisseau de sourires et de larmes
Il n’aura pas assez de la vie au trépas…
Et l’enfant tente un saut dans l’étrange miroir
Où l’image des corps réfléchit tout son être
Mais déjà il se tord de malaise, peut être
Ou de bonheur.. qui sait ? Et qui peut le savoir ?
Quand le bruit de l’eau vive attisé par les voix
Vient frapper son silence de peur il n’ouvre pas.
La maison condamnée sur la rive secrète
Se referme sur lui comme une ombre muette.
Au hasard de son cœur il saisit un baiser
Ouverture timide vers les flots trop humains.
Et qu’on tende les bras vers ce prince cloîtré
La lumière de glisser sous le vide des mains…
Elle traverse l’espace où se meuvent nos rêves
Pour venir éclairer les mots de l’autre bord
Et le temps d’un instant l’enfant saisit le corps
D’une syllabe frêle qui caresse ses lèvres.
Tout n’est que féerie pour l’onde qui soupire
De voir briller enfin l’étoile de la rive
Mais déjà elle s’éteint et le fleuve dérive
Vers le delta repu des paroles à venir.
Que l’enfant dans sa mort ne verra pas fleurir !
L’enfant enfermé dans son corps
L’enfant si loin de nos efforts
A vouloir lui parler.
L’enfant
Aux mots superbes
Que l’on n’entendra jamais !
Il repose des mots qu’il ne saisira pas.
Pour passer le ruisseau de sourires et de larmes
Il n’aura pas assez de la vie au trépas…
Et l’enfant tente un saut dans l’étrange miroir
Où l’image des corps réfléchit tout son être
Mais déjà il se tord de malaise, peut être
Ou de bonheur.. qui sait ? Et qui peut le savoir ?
Quand le bruit de l’eau vive attisé par les voix
Vient frapper son silence de peur il n’ouvre pas.
La maison condamnée sur la rive secrète
Se referme sur lui comme une ombre muette.
Au hasard de son cœur il saisit un baiser
Ouverture timide vers les flots trop humains.
Et qu’on tende les bras vers ce prince cloîtré
La lumière de glisser sous le vide des mains…
Elle traverse l’espace où se meuvent nos rêves
Pour venir éclairer les mots de l’autre bord
Et le temps d’un instant l’enfant saisit le corps
D’une syllabe frêle qui caresse ses lèvres.
Tout n’est que féerie pour l’onde qui soupire
De voir briller enfin l’étoile de la rive
Mais déjà elle s’éteint et le fleuve dérive
Vers le delta repu des paroles à venir.
Que l’enfant dans sa mort ne verra pas fleurir !
L’enfant enfermé dans son corps
L’enfant si loin de nos efforts
A vouloir lui parler.
L’enfant
Aux mots superbes
Que l’on n’entendra jamais !
Inscription à :
Articles (Atom)