Pourquoi l’avoir giflé ? Il abimait le grillage tout juste acquis par la commune ? Que nenni !
Le ballon tombé sur le terrain était griffonné de slogans Lepénistes ? Que nenni !
En vérité ce n’est ni pour le grillage ni pour le ballon. En vérité, le maire aurait souffleté le moutard parce que ce dernier l’aurait insulté et même menacé de mort !
Quand même ! On ne menace pas de mort un maire de 62 ans tout juste bénéficiaire d’un départ à la retraite !! Le gamin le méritait ! Si, si ! J’entends déjà les commentaires : la ligue protectrice des mineurs ayant perdu le ballon chez les voisins (LPMAPLBCLV), le syndicat de protection des enfants adeptes de l’escalade (SPEAE) ! Mais je confirme et signe ! Mr Boisart a eu raison de ne pas retenir la main qui, selon un réflexe pavlovien, s’est écrasée sur la joue du freluquet !!
Mais le Procureur de la République ne l’a pas entendu de cette oreille.
Le Maire a été condamné à 1.000 € d’amende avec sursis et à 250 € de dommages et intérêts.
Dans un communiqué, le président de la toute puissante association des maires de France (AMF), Jacques Pélissard (UMP), «craint que cette décision n’encourage les actes d’incivilités, d’insultes, voire d’agressions envers des maires »
Il est vrai que cette condamnation ne claironne pas la fête des maires.
Apportant le soutien de l’AMF à M. Boisart, Mr Pélissard se déclare «indigné» «face au réquisitoire et au ton du procureur qui s’en est pris violemment à l’élu sans tenir compte du contexte de la commune, lui disant notamment : Le jour de gloire est arrivé, Monsieur le maire ! Vous avez votre récompense : la notoriété et votre statut de victime expiatoire ! ».
Je pense, qu’en ce qui concerne ce Procureur, c’est le jour de boire qui venait d’arriver !!
Les Cousolréziens ont un maire très violent
Qui sans coup férir gifle les adolescents
Mu d’immonde aigreur l’éminent père fouettard
Rudoie les gamins, petits morveux et moutards.
Il a pris modèle sur Bayrou le faux gentil
Qui gifla jadis un gamin très impoli
Lui faisant les poches ! Bien fait, c’est pas des façons
Tiens, prends la, p’tit con ! Que ça serve de leçon !
Mais Maurice Boisart, notre premier magistrat
De Cousolre en Nord la sanction n’évita pas !
Mille euros d’amende, des dommages et intérêts
Le voilà coiffé d’un chapeau d’indignité.
Menaces de mort à son endroit proféra !
Sieur le Procureur n’en eut cure et l’agonit
D’odieux quolibets, persifleuses railleries.
Que la vie épargne à ce juge goguenard
La mésaventure qui frappa le bon Boisart !
Que jamais il n’ait à tancer le garnement
Aussitôt ses pairs le jugeraient sur le champ.
Que vies, toutefois, bonifient les chers parents
Dans l’autorité teintée de bons sentiments
Qu’au cœur d’un foyer l’enfant goûte les limites
D’une liberté ! Il en mûrira plus vite !