Chers
lecteurs, vous n’êtes pas sans savoir que, depuis que je tiens ce blog entre
mes dents acérées, je me suis toujours donné comme règle d’éthique de ne point
dire du mal de Mr Sarkozy. Qu’on se le dise au fond des pores de peau lisse.
Mais je vais
devoir déroger à la règle. Oui, là, le petit nerveux a dépassé les bornes !
Selon le
canard déchaîné, Michel Field, directeur de l’information sur France 2, aurait
cédé aux pressions de l’ancien Président pour reporter un reportage de
reporters sur Bygmalion. Un gentil reportage tout mignon qui se serait invité à
« Envoyé Spécial » avant les primaires des Républicains, sympathique
joute à laquelle s’est inscrit le chouchou de Carla quand bien même la justice
le poursuit de ses harcèlements assidus.
Bref,
une petite bombe médiatique aurait
explosé sur une chaîne publique en pétaradant les mauvaises ficelles
financières d’un candidat qui se serait permis, quelque peu, de dépasser le
plafond autorisé pour ses frais de campagne de 2012 et aurait camouflé par de
fausses factures, via la société
Bygmalion. Ce qui n’aura pas empêché le camouflet.
Nicolas ne
pouvait laisser faire. Un tel reportage c’est du Tchernobyl qui vous flingue
une primaire et fait la part belle à vos rivaux : le vieux Juppé, le
fourbe Fillon, l’ambitieux Lemaire. Non, non et non ! Cela ne pouvait se
faire.
Alors le
petit excité a menacé France Télévision d’annuler sa participation à la
première édition de l’Emission Politique de Pujadas et d’une femme que Le Pen,
laid, à sale âme, hait.
-
Oui,
j’annule tout (refrain déjà utilisé en 2007) si le sujet est diffusé avant la
primaire de novembre, a-t-il lancé à Field tout tremblant à l’idée de perdre de
l’audimat (car c’est en esprit d’avide qu’opère Field).
Alors Field
a écouté la voix du petit par la taille mais grand par le talon. Il a dû se
mettre d’accord avec Elise Lucet, nouvelle présentatrice d’Envoyé Spécial et
même de plus en plus spécial. Ils vont
diffuser (enfin plutôt une seule fusée médiatique) pendant le JT, en ce jeudi
gîté, un extrait de l’interview de Franck Attal (ex patron de la branche
événementielle de Bygmalion qui s’exprimera pour la première fois sur cette
affaire).
Sûr qu’on y
verra amorphe Attal depuis la mort fatale de sa société de truands. Sarkozy s'attend à voir, en ces shows sûrs (car de cela il se mêle) l'Attal honnête (on aura coupé les passages qu'on promet tant). Elise bonne (d'habitude) s'emporte, hue gale hégémonique, conspue le pou parasitaire !
Bref, le
fait du Prince (bien que déchu) règne encore en ce pays. Il n’y a pas si
longtemps, un canard (qui sature nain) avait dévoilé le fait que Sarkozy aurait
fait pression pour une mise en bière de Laurent Ruquier. Jolie pression sur l’ancien
patron de France-Télévisions, Patrick de Carolis.
Pour
éradiquer de tels agissements on n’est pas couché !
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