Où nous mène la voie ferrée
Qui vient épouser l’horizon
Vers quels destins ? Vers quels secrets
Qui soient plus fous que de raison ?
Où part ce chemin de traverses
Dans la campagne qui s’éveille
Vers quel soleil, sous quelle averse
Dans quelle apogée de merveilles ?
Le regard fixé vers ce point
Qui marie les lignes de fuite
Je m’abandonne le cœur serein
Dans ce voyage qui m’habite.
Je suis là-bas, je vagabonde
L’âme au dessus d’un vaste pré
Où paissent des vaches girondes
Et des chevaux à robe baie
Je suis là-bas, je vais, je plane
Au dessus d’un hameau fleuri
Dans une langueur paysanne
Bercée de parfums étourdis.
Je suis là-bas, je batifole
A travers les joncs titanesques
Les doux frissons des herbes folles
Mues des venteuses arabesques.
Je suis plus loin, ce corps me quitte
J’atteins des collines boisées
Et des clairières sans limites
Où s’exhale l’odeur des bolets.
Le regard a quitté ce point
Où lignes de fuite se fondent
Je suis ici, le temps me tient
Dans ses bras que l’instant féconde.
Où part ce chemin de traverses
Dans la campagne printanière
Vers quel soleil, sous quelle averse
Dans quel empyrée de lumière ?
Où nous mène la voie ferrée
Qui vient épouser l’horizon
Un dernier regard, et je vais
L’âme engluée dans sa raison…
Qui vient épouser l’horizon
Vers quels destins ? Vers quels secrets
Qui soient plus fous que de raison ?
Où part ce chemin de traverses
Dans la campagne qui s’éveille
Vers quel soleil, sous quelle averse
Dans quelle apogée de merveilles ?
Le regard fixé vers ce point
Qui marie les lignes de fuite
Je m’abandonne le cœur serein
Dans ce voyage qui m’habite.
Je suis là-bas, je vagabonde
L’âme au dessus d’un vaste pré
Où paissent des vaches girondes
Et des chevaux à robe baie
Je suis là-bas, je vais, je plane
Au dessus d’un hameau fleuri
Dans une langueur paysanne
Bercée de parfums étourdis.
Je suis là-bas, je batifole
A travers les joncs titanesques
Les doux frissons des herbes folles
Mues des venteuses arabesques.
Je suis plus loin, ce corps me quitte
J’atteins des collines boisées
Et des clairières sans limites
Où s’exhale l’odeur des bolets.
Le regard a quitté ce point
Où lignes de fuite se fondent
Je suis ici, le temps me tient
Dans ses bras que l’instant féconde.
Où part ce chemin de traverses
Dans la campagne printanière
Vers quel soleil, sous quelle averse
Dans quel empyrée de lumière ?
Où nous mène la voie ferrée
Qui vient épouser l’horizon
Un dernier regard, et je vais
L’âme engluée dans sa raison…