Pour ceux qui rêvent d’étouffer l’affaire Woerth-Bettencourt, c’est un coup de massue. Il a été asséné par Jean-Louis Nadal, , sous forme d’un rappel à l’ordre juridique qui va laisser des traces.
Jean-Louis Nadal, procureur général près la Cour de cassation s’est permis d’envoyer une « recommandation » qui prend à revers Philippe Courroye, procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine), en charge du volet Woerth de l’affaire Bettencourt. Dans un courrier adressé à Philippe Ingall-Montagnier, procureur général de Versailles (le supérieur hiérarchique de Philippe Courroye), Monsieur Nadal suggère qu’un juge d’instruction soit (enfin) saisi du dossier, mais aussi qu’Éric Woerth, ministre du Travail, soit une nouvelle fois entendu !!
Pour Philippe Courroye, Sarkozyste bon teint, c’est un passing-shot dur à digérer. Car même s’il peut passer outre cette recommandation il n’en demeure pas moins que, médiatiquement, l’affaire Bettencourt prend un tout autre visage ! On ne pourra plus faire comme si les juges d’instruction n’existaient pas ! On ne pourra plus prétendre qu’un Procureur (à la solde de la Chancellerie) puisse assumer le rôle d’un juge d’instruction (par théorie indépendant !)
La balle lancée par Nadal va rebondir sur la terre battue des médias !
J’imagine que derrière ses fenêtres élyséennes un petit caporal voit évoluer les affaires avec un goût amer dans la bouche...
C’est vraiment le roi des cours quand il monte au filet ! Des cours de justice ! Il ne tient pas à ce que tout racket compromette la bonne marche de la procédure qu’il entend lifter au mieux.
Il a, dans ce dessein, envoyé une recommandation en smatch à un collègue de Nanterre, procureur de hautes sensations, comme lui, pour lui signifier qu’il serait bon qu’un arbitre digne de ce nom officie dans le match qui oppose un certain Eric Woerth à la justice.
Woerth reste en tête de série dans le classement des suspects d’un championnat très spécial où se retrouvent des masters de la magouille financière : Bettencourt, sponsorisé par L’Oréal, par exemple…
La Justice, elle, n’est pas très à l’aise dans ce futur match. Elle a souvent accumulé les double-fautes et a souvent du mal à faire le break !
Le destinataire de la recommandation, un certain Courroye, ne va pas se sentir obligé de trouver un arbitre pour cette confrontation car il se dit assumer lui même la tâche arbitrale ! Surtout il n’estime pas que son parcours est Féderer heu..fait d’erreurs eu égard à la bonne estime que l’arbitre supérieur, un petit du nom de Nicolas, lui voue !
Jean-Louis Nadal, procureur général près la Cour de cassation s’est permis d’envoyer une « recommandation » qui prend à revers Philippe Courroye, procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine), en charge du volet Woerth de l’affaire Bettencourt. Dans un courrier adressé à Philippe Ingall-Montagnier, procureur général de Versailles (le supérieur hiérarchique de Philippe Courroye), Monsieur Nadal suggère qu’un juge d’instruction soit (enfin) saisi du dossier, mais aussi qu’Éric Woerth, ministre du Travail, soit une nouvelle fois entendu !!
Pour Philippe Courroye, Sarkozyste bon teint, c’est un passing-shot dur à digérer. Car même s’il peut passer outre cette recommandation il n’en demeure pas moins que, médiatiquement, l’affaire Bettencourt prend un tout autre visage ! On ne pourra plus faire comme si les juges d’instruction n’existaient pas ! On ne pourra plus prétendre qu’un Procureur (à la solde de la Chancellerie) puisse assumer le rôle d’un juge d’instruction (par théorie indépendant !)
La balle lancée par Nadal va rebondir sur la terre battue des médias !
J’imagine que derrière ses fenêtres élyséennes un petit caporal voit évoluer les affaires avec un goût amer dans la bouche...
C’est vraiment le roi des cours quand il monte au filet ! Des cours de justice ! Il ne tient pas à ce que tout racket compromette la bonne marche de la procédure qu’il entend lifter au mieux.
Il a, dans ce dessein, envoyé une recommandation en smatch à un collègue de Nanterre, procureur de hautes sensations, comme lui, pour lui signifier qu’il serait bon qu’un arbitre digne de ce nom officie dans le match qui oppose un certain Eric Woerth à la justice.
Woerth reste en tête de série dans le classement des suspects d’un championnat très spécial où se retrouvent des masters de la magouille financière : Bettencourt, sponsorisé par L’Oréal, par exemple…
La Justice, elle, n’est pas très à l’aise dans ce futur match. Elle a souvent accumulé les double-fautes et a souvent du mal à faire le break !
Le destinataire de la recommandation, un certain Courroye, ne va pas se sentir obligé de trouver un arbitre pour cette confrontation car il se dit assumer lui même la tâche arbitrale ! Surtout il n’estime pas que son parcours est Féderer heu..fait d’erreurs eu égard à la bonne estime que l’arbitre supérieur, un petit du nom de Nicolas, lui voue !