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dimanche 29 juin 2008

VIVE LA RETRAITE DU ROUX, SI !


Bill Gates laisse la destinée de Microsoft, son entreprise, à Steve Ballmer. En effet, le fondateur de l'éditeur de logiciels, qui buggent un maximum, quitte sa fonction de dirigeant. Gates avait en connaissance de cause "mûri" sa passation de pouvoir. En 2000, il cède la direction général à Ballmer puis, au début du mois, lache ses fonctions d'architecte en chef des logiciels et de patron de la recherche.

Mais, pour ne pas mourir désoeuvré et stagner à 50 fois le seuil de pauvreté, Bill Gates reste président du conseil d'administration de Microsoft et premier actionnaire du géant du logiciel avec 8,7% du capital.

C'est ce qu'on appelle assurer sa retraite.

Un joli programme, plug and play, isn't it ?

SOUVENT LE VENT

Souvent le vent du Nord
M’a raconté la vie
Des péniches au long corps
Qui remontaient le lit
De ces canaux sans fin
Courant sous le ciel gris
Pour toucher les embruns
De la mer infinie.

Souvent le vent du Nord
M’a conté les histoires
De ces marins du port
Qui noyaient les déboires
Dans une bière brune
A la mousse d’argent
Peignant le fil du temps
De réconfort.

Le long de mes promenades
Que ne m’as tu pas raconté
Oh toi, le vent des esplanades
Et des pavés !.

Souvent le vent du Nord
M’a raconté l’effroi
Qui secouait à mort
Les immenses beffrois
Dès que l’orage fou
Efflanqué des éclairs
Affichait son courroux
Dans un ciel noir de nerfs

Souvent le vent du Nord
M’a chanté le pays
Par de curieux accords
Au goût de symphonie
Des briques des courées
Au couloir des corons
Tout devenait chanson
Malgré l’effort.

Le long des vagabondages
Que ne m’as tu pas raconté
Ah toi le vent de mes naufrages
De mes ondées.

Souvent le vent du Nord
M’a raconté l’espoir
Des gens dont le décor
Ne suivait plus l’histoire
Le squelette émouvant
De tant de vieilles usines
Raisonne encore longtemps
Le fracas des machines


Alors le vent du Nord
D’une brise magique
Insuffle dans nos corps
Des élans magnifiques
Et d’un vibrant concert
Remonte l’énergie
Des gens de ce pays
Loin du confort.

Quand tous nos bras sont en rade
Que ne sais tu pas raconter
Oh toi le vent de nos bravades
Pour nous lever !