Le président Russe Medvedev a signé samedi le plan de cessez-le-feu négocié par la France, tout en prévenant que Moscou serait à même de prendre des "mesures de sécurité additionnelles" avant d'ordonner à ses divisions blindées de faire demi-tour.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, n'a pas su dire exactement combien de temps le retrait des forces russes pourrait avaler.
- Cela ne dépend pas que de nous, a-t-il déclaré.
- Bien sûr que si, a répondu le Président américain Bush, dépêchez vous. Vos tanks gènent la circulation en Géorgie. Et puis, je ne vois pas pourquoi vous montrez vos muscles. L'Ossétie du Sud doit continuer à faire partie de la Géorgie. De quoi vous mêlez-vous ?
La chancelière allemande, Mme Merkel, est arrivée à Tbilissi où elle va rencontrer le président géorgien Saakachvili :
- Votre guerre ça cache vile hypothèse d'impérialisme géorgien, lui dira-t-elle. Pensez plutôt à l'Europe. On est prêt à vous accueillir.
L'Azerbaïdjan voisin a affirmé qu'il avait dû interrompre ses exportations de pétrole par rail vers les ports géorgiens sur la mer Noire :
- Les Russes ont détruit les rails ! Dans la guerre nous vaguons !
En attendant la venue hypothétique de casques bleus, les Russes campent sur leur position. C'est la paix russe , en quelque sorte !
Mais le Géorgien a du mal à s'en débarrasser. C'est comme un pou, paix russe !