François
Copé revient mais personne ne l’attend. Il effectue un sursaut français comme
l’indique le titre de son ouvrage (Stock) rédigé d’un ton sûr, sot !
Copé sort
des maux de Meaux, des mots dûment déments, de l’affaire Bygmalion, des faux
nés du financement de la campagne d’un petit clown auguste hâtif et un peu amer
(ô gustatif !)
Oui, Copé
revient des entrailles de terre comme il aime à le dire.
Les
entrailles c’est comme les entailles mais avec un vilain nerf qui vous prend
comme une scie attique, dit un ami grec dont le teint s’irisa à le revoir sortir
de terre.
Oui,
alléluia, Copé revient le jour même où Geneviève de fontes née tourne la page
des Miss en clamant, non sans quelques traces de dépit :
Depuis que
je n’y porte plus l’écho Miss
errent !
Une histoire
de peau lisse qu’elle n’assume plus sous son chapeau à moitié dévoré au fil des
erreurs difficilement reconnues.
Mais
revenons à Copé : ses convictions reviennent et s’affairent Miss !
Ah, non, ça ne va pas recommencer ! Je reprends : elles se renforcent
et se publient !
Mais qui les
liront et lui, qui l’élira ? Copé revient mais déjà ses ennemis en
plaisantent, raillent (ample aise entrailles !) en le considérant comme un
mort vivant, sorti d’un voyage au centre de la terre :
-
Tu
fais drôle de mine, héros !
-
Tiens,
voilà Lidenbrock, tu nous reviens âgé au logis ? Et ton inspiration c’est
à Vernes (c’est taverne : jeux de mots facile et dans bien des cas barré par les puristes
que des gains guettent)
Ah oui, ce
ne sera pas facile de revenir en politique ! Pour prendre quelle place sur
l’échiquier ! La place du fou, déjà tenue par Nicolas même s’il
dément ? La place de la Tour qu’occupe un petit veau quiet d’Auvergne,
nommé Président de sa région et qui procède, depuis, en vœux laids ? La
place du cavalier d’un Juppé remis en selle et qui ne ferait de lui que des
Bries d’abattu ? La place de la Reine convoitée par Pécresse et qui
l’obligerait à porter jupon, lui, si frileux vis-à-vis de la théorie du
genre ?
Ah oui, pas
simple de pointer dans une direction en formel doigt (en fort Meldois)
quand on revient de si loin et qu’on sort des terres minées par les casse-rôle
de son mentor !
Alors pour
qu’aux paix gens francs soient, le Maire de Meaux évite de rouvrir les
hostilités et, après 18 mois de silence, concède un mea culpa d’avoir voulu
avoir raison contre tous !
Oui, Copé
revient avec des idées pour changer la France et notamment sa position face à
l’Islam. Il propose un « concordat » qui règlerait la question de la
légitimité de la religion musulmane de France et fixerait ses droits et devoirs
envers Mariane qui reste jolie quand
elle chante dans les rues de Paris en criant à pleine voix « ça
ira » !
Encore faudrait-il
que ce « concordat » concordât
avec une logique de contrat synallagmatique ! Mais qui serait signataire ? Qui parapherait ? Il n’y
a pas de Pape musulman, il n’y a pas de Vatican surmonté du croissant islamique !
L’âme de Copé s’envole vers l’utopie et devant ce projet de concordat que l’âme
ose quérir…la mosquée rire !
Enfin, il
faut bien faire parler de soi et l’homme revient ; il étaie l’aise Copé !
Une aise qui
ne manquera pas d’attirer des foudres et de raviver de vieilles rancœurs, des
petits pains, hauts chocs, ho là !
De quoi
remettre un coup de pied dans la fourmilière tel un Che révolutionnaire.
Car avec
sursaut français surchauffe rend Che, comme dirait VGE qui maudit ce début 2016
qui collectionne de nouveaux morts célèbres.
Le retour de
Copé c’est la promesse de futurs « je suis choqué », d’imminents
tremblements vocaux pris dans des spasmes d’indignation.
On risque de
le retrouver sur les plateaux de TV, affairé à promouvoir son livre enfin
achevé par son nègre.
Déjà, il
fait la couverture de valeurs actuelles et « brise le silence » par
des bris de mots non dits ! Logiquement ça ne devrait pas faire de bruit !
Logiquement…