C’est en voyant un lévrier afghan faire ses besoins dans les rues de New York qu’Hillary Clinton s’est soudain souvenu de la conférence internationale qui devait s’ouvrir aujourd’hui dans la capitale afghane !
- Oh my good ! J’ai failli oublier le rendez-vous ! En plus le Président Karzaî me l’avait rappelé au téléphone hier soir ! J’espère que je n’ai pas Alzheimer !! En plus d’avoir un mari ex Président et saxophoniste de surcroît ! Bon, est-ce que je l’avais noté sur mon agenda ? Mais oui ! Bon il faut que je prenne l’avion au plus vite ! Ca va, ici les compagnies aériennes ne font pas grève !!
Et voilà Hillary partie pour la Conférence Internationale à Kaboul ! En vol elle se prend un bon taboulé car c’est le genre de met qui la cale (Taboulé ça colmate et non pas Kaboul et sa taule mate !). Arrivée sur place elle retrouve l’ami Bernard Kouchner qui a délaissé la Corse pour quelques jours.
- Hello Bernard, comment va Christine (Ockrent) ?
- Oh, Hello Hillary, comment va Bill ?
Ah, les traditionnels saluts diplomatiques et les protocoles de bon aloi ! Mais que voit-on là bas, qui semble effacé dans son coin ? Mais, oui ! C’est bien Manouchehr Mottaki, le chef de la diplomatie iranienne, le grand vizir diplomate de Ahmadinejad ! Le monde est petit !
Bon où est le buffet ? Ah, on suit la foule ! Hé, poussez pas, il y en aura pour tout le monde ! Non ? Non ? Pas pour tout le monde ? Faut-se dépêcher sinon les amuse-gueule vont nous passer sous le nez ! Surtout les Bolani kachaaloo ! Non monsieur ! Ce ne sont pas des beignets à base de kachaloo, heu de cachalot ! Ce sont des galettes de pain farcies aux patates ! Oui, Monsieur, parfaitement, Mr Parmentier s’est rendu même en Afghanistan !
- Oh, Hello Hillary, comment va Bill ?
Ah, les traditionnels saluts diplomatiques et les protocoles de bon aloi ! Mais que voit-on là bas, qui semble effacé dans son coin ? Mais, oui ! C’est bien Manouchehr Mottaki, le chef de la diplomatie iranienne, le grand vizir diplomate de Ahmadinejad ! Le monde est petit !
Bon où est le buffet ? Ah, on suit la foule ! Hé, poussez pas, il y en aura pour tout le monde ! Non ? Non ? Pas pour tout le monde ? Faut-se dépêcher sinon les amuse-gueule vont nous passer sous le nez ! Surtout les Bolani kachaaloo ! Non monsieur ! Ce ne sont pas des beignets à base de kachaloo, heu de cachalot ! Ce sont des galettes de pain farcies aux patates ! Oui, Monsieur, parfaitement, Mr Parmentier s’est rendu même en Afghanistan !
Quelques dégustations plus tard tous les convives (60 pays réunis, quand même !) se voient conviées à la salle de réunion. Le Président Karzaï expose l’ordre du jour :
- Je vous ai convoqués pour vous demander des sous ! Et puis, je l’admets, je ne désespère pas de voir les forces de l’Otan quitter mon territoire d’ici la fin 2014 ! L’un ne va pas sans l’autre ! Si la manne financière arrive je pourrai me payer une armée, une vraie, une bien nourrie et bien entraînée !
Les convives écoutent attentivement ! Parfois un Bolani kachaaloo mal digéré laisse s’envoler un borborygme du plus bel effet ! A la fin du speech c’est l’ovation ! Hamid Karzaï a su être convainquant même si certains, sceptiques, en subodorant la fragilité de son sceptre tiquent !
Il faut dire que la partie est jouable mais à hauts risques ! Les talibans sont toujours là ! Mais dans leurs rangs émergent les fameux rebelles dits « de rang inférieur ». Ces derniers avaient besoin de combattre pour de l’argent et non par idéologie ! Karzaï peut compter sur eux pour un processus de réconciliation à condition de les arroser ! D’où l’intérêt de récolter l’aval des bailleurs de fonds !! Car quand le fonds fond les talibans sans fond s’en font !
Reste les autres talibans ! Les incorruptibles ! Les fanatiques qui crachent sur la nouvelle Constitution afghane ! Combien sont-ils ? Les statistiques n’affluent pas au pays de l’opium !
C’est tout aussi difficile d’évaluer le nombre de corrompus ! Parmi les proches de Karzaï il en est qui verraient d’un bon œil affluer les flux de trésorerie occidentaux ! Combien sont-ils ? Quel pourcentage de richesse seraient-ils capables de détourner à leur profit si les donateurs acceptaient de signer des gros chèques ?
C’est tout aussi difficile d’évaluer le nombre de corrompus ! Parmi les proches de Karzaï il en est qui verraient d’un bon œil affluer les flux de trésorerie occidentaux ! Combien sont-ils ? Quel pourcentage de richesse seraient-ils capables de détourner à leur profit si les donateurs acceptaient de signer des gros chèques ?
Il faudra sûrement mettre des gants dans cet engagement financier ! A moins qu’on ne s’en lave les mains ! Ou qu’on fasse un compromis des deux : « lave-gant » !