Si vis pacem para bellum : si tu veux la paix, prépare la guerre !
Et non pas : ne la prépare guère !!
De tous temps les guerres ont dû se justifier par des alibis religieux, pacifiques ou éthiques !
La plupart du temps les conflagrations ont des origines économiques : l’homme est un loup pour l’homme et cherche à mettre le grappin sur les richesses de son voisin, à lui extorquer ses ressources minières, à lui spolier la terre nourricière…
Mais on fait aussi la guerre pour chasser le mal de l’adversaire qui menace nos libertés, notre démocratie !
La guerre est comme le vaccin qui écarte le virus, l’antidote qui éradique le mal, la saignée qui permet au malade de se porter mieux !
Tout auréolé de son prix Nobel de la Paix, Barack Obama n’échappe pas à la loi sempiternelle : le cri des armes, l’odeur du souffre, le sang versé pour défendre des valeurs auxquelles on croit !!
Notre Marseillaise est tout imprégnée de cette constante humanitaire : « qu’un sang impur abreuve nos sillons » !
Tout est dit ! Le sang de l’ennemi est impur car impure est la violence de l’ennemi. La guerre n’est, hélas, que la seule panacée pour guérir les maux endémiques de la planète quand la parole a fait long feu, quand le dialogue de sourds s’avère tonitruant et vain…Quand il n’y a plus qu’à montrer sa force physique et technologique…Handicapé qu’on est dans ses bleus de l’âme !!
Oslo hausse l’eau de la rivière belliqueuse qui affleure les bords du canal de la Paix. La colombe qu’elle soit noire ou blanche ne peut que survoler l’évidence d’un conflit dont les stigmates s’enracinent durablement dans la duplicité des hommes.
Obama, après avoir remercié les membres du Nobel, n’a pu que dire ces mots :
- Je reçois cet honneur avec une profonde gratitude et une très grande humilité (...) Nos actions comptent et peuvent faire pencher l'histoire dans le sens de la justice (…) Je suis le commandant en chef d'une nation engagée dans deux guerres. L'une de ces guerres touche à sa fin (il évoque l’Irak) L'autre est un conflit que l'Amérique n'a pas voulu (Bush, si tu m’entends !) dans lequel nous sommes engagés avec 43 autres pays, dont la Norvège, pour nous défendre et défendre tous les pays de nouveaux attentats (…) Nous sommes en guerre, et je suis responsable du déploiement de milliers de jeunes Américains partis se battre dans une terre lointaine. Certains tueront, d'autres seront tués. Alors je viens ici avec le sens aigu du coût d'un conflit armé, plein de questions difficiles sur les rapports entre guerre et paix, et nos efforts pour remplacer l'une par l'autre (…) Car ne nous trompons pas: le mal existe dans le monde. Un mouvement non-violent n'aurait pas pu arrêter les armées d'Hitler. Les négociations ne peuvent pas convaincre les dirigeants d'Al-Qaïda de déposer les armes.
Un seul mouvement non violent a su venir à bout d’une oppression : celui du Mahatma Gandhi ! Cette force de la non-violence aura fini par faire plier les Britanniques et aura contribué à conduire l’Inde à son indépendance (en 1947). Mais cette non-violence s’est aussi nourrie d’un combat politique d’une autre pointure de l’Inde : Nehru ! Sans l’habileté tacticienne d’un Nehru l’indépendance de l’Inde aurait-elle pu déboucher par la simple alchimie de gestes et de paroles émanant d’un petit homme chauve, aux lunettes rondes et à la moustache blanche ?
Et Nehru, lui-même, n’aura pu éviter la partition de l’Inde : le très musulman Pakistan se dissociera de l’ex empire britannique pour former, à l’Ouest de l’Inde, un vaste pays dont le Monde craint, actuellement, la menace nucléaire et la collaboration avec les Talibans de l’Afghanistan voisin.
La non-violence n’a pu empêcher le Pakistan et l’histoire repasse les plats des risques de guerre et de la montée des extrémismes de tous poils. Encore faut-il que l’histoire soit connue, étudiée, ressassée, digérée, comme un piqûre de rappel en guise d’antidote à l’oubli, à l’ignorance ou, pire, au négationnisme.
Oui, encore faut-il que nos lycéens, toutes sections confondues, puissent continuer d’étudier l’histoire du Monde pour en comprendre les mécanismes.
M. Chatel, cher Ministre de l’Education, revoyez donc votre projet de réforme ! Si les élèves de terminale n’ont plus à se soucier de l’histoire et si ce vaste domaine d’étude est appelé à perdre des créneaux professoraux, nul doute alors que notre mémoire collective s’étiolera progressivement !
Pas d’histoires, il faut sauver l’histoire !!
jeudi 10 décembre 2009
LES POLLUTIONS, COMME DES PLAIES, MAUX, BILENT LES ECOLOS...
Les jouets sont à l'honneur avec une étonnante exposition au musée des Arts Décoratifs à Paris du 10 décembre au 9 mai 2010, "Il était une fois Playmobil". Les petites figurines en plastique fêtent leur 35 ans et c'est un événement !
C’est d’autant plus jubilatoire que ces figurines sont 100 % européennes ! Hé, oui, pour une fois les Chinois sont pantois, sont sans voix, pas les rois, car moi j’ois que c’est ouah, les Européens qui continuent à fabriquer ce monde magnifique de petites bonnes femmes et de petits bonshommes de 7,5 cm de haut !
En l’occurrence le Père Noël s’approvisionne auprès Dietenhofen (avec un nom pareil c’est forcément en Allemagne !) ou à Malte !
Il s’approvisionne à condition que nos amis les routiers ne jouent pas les escargots ! En effet, ils sont en train de négocier ferme, avec le ministre de tutelle Mr Bussereau, pour une amélioration de leurs revenus ! Un grand classique qui revient avec une fréquence notoire !!
Routiers, toujours vindicatifs, à l’heure danoise (sommet de Copenhague) ! Au moment où les grands de ce monde cherchent à conjuguer leurs efforts pour diminuer l’émission de gaz à effet de serre, ici, en France, on veut sauvegarder une corporation qui pollue l’atmosphère et met en danger la vie des automobilistes quand les cadences de livraison s’avèrent infernales !!
Car tout est lié ! La mondialisation décuple les transports routiers pour permettre à des fruits et légumes d’être conditionnés dans un pays X pour être ensuite consommés dans un pays Y !
Et nos playmobil dans tout cela !? Non, amis lecteurs, je n’ai pas oublié les playmobil ! Ces petits jouets symbolisent, à eux seuls, une double problématique :
- ils reconstituent notre univers de croissance économique : on les voit nantis, dotés de tous les bienfaits de la science. Ils possèdent jets, bateaux, tracteurs, automobiles…
Les jeunes et moins jeunes (si, si, j’en connais), qui les font vivre, baignent ainsi dans un modèle ultramoderne de croissance capitalistique !!
- ils sont fabriqués à partir de granulats de plastique. Autrement dit, ils participent à l’épuisement des réserves pétrolières, ce patrimoine fossile qui a mis tant de siècles pour se constituer !
On ne s’écarte donc pas du problème climatique ! Et puis, c’est l’occasion de mettre en lumière de hauts personnages qui ont adopté, depuis longtemps, la coupe PlayMobil. Il n’est que de citer les plus illustres : Bernard Thibault, le Cgtiste (en plein congrès actuellement !) et Mireille Mathieu, la rivale de Carla Bruni (niveau chanson !!).
Et nous terminerons donc par notre Mimi nationale, qui se porte comme un charme (mieux qu’un certain Jean Philippe, d’après ce que j’ai ouï !).
Je me suis permis de revisiter une de ses interprétations (qu’elle a partagée, en son temps, avec Dalida et Tino Rossi) : Parle plus bas !
C’est la chanson qui est, à tout jamais, rattachée au film de Francis Ford Coppola « le Parrain ».
Ma Parodie ne pouvait que se mariait avec la thématique de Copenhague !
Parle climat
Car on pourrait descendre en cendres
Le monde naît avec des gaz qui vont répandre
L’effet de serre, le chaud partout
On dira tout simplement que l’homme à bout bout !!
Parle climat mais parle encore
De ses vents fous de ses vents forts
Parle climat
Car la météo va surprendre
Tu sais très bien
Que notre avenir va dépendre
De nos combats à dissiper
Toute la pollution qu’on a trop générée.
Parle climat mais parle encore
Du CO2 qui pue trop fort !
Parle climat
Car il faudra bien nous entendre
Tu sais très bien que nous ne pouvons rien attendre
De ceux qui ont comme intention
De proroger une croissance sans raison !!
C’est d’autant plus jubilatoire que ces figurines sont 100 % européennes ! Hé, oui, pour une fois les Chinois sont pantois, sont sans voix, pas les rois, car moi j’ois que c’est ouah, les Européens qui continuent à fabriquer ce monde magnifique de petites bonnes femmes et de petits bonshommes de 7,5 cm de haut !
En l’occurrence le Père Noël s’approvisionne auprès Dietenhofen (avec un nom pareil c’est forcément en Allemagne !) ou à Malte !
Il s’approvisionne à condition que nos amis les routiers ne jouent pas les escargots ! En effet, ils sont en train de négocier ferme, avec le ministre de tutelle Mr Bussereau, pour une amélioration de leurs revenus ! Un grand classique qui revient avec une fréquence notoire !!
Routiers, toujours vindicatifs, à l’heure danoise (sommet de Copenhague) ! Au moment où les grands de ce monde cherchent à conjuguer leurs efforts pour diminuer l’émission de gaz à effet de serre, ici, en France, on veut sauvegarder une corporation qui pollue l’atmosphère et met en danger la vie des automobilistes quand les cadences de livraison s’avèrent infernales !!
Car tout est lié ! La mondialisation décuple les transports routiers pour permettre à des fruits et légumes d’être conditionnés dans un pays X pour être ensuite consommés dans un pays Y !
Et nos playmobil dans tout cela !? Non, amis lecteurs, je n’ai pas oublié les playmobil ! Ces petits jouets symbolisent, à eux seuls, une double problématique :
- ils reconstituent notre univers de croissance économique : on les voit nantis, dotés de tous les bienfaits de la science. Ils possèdent jets, bateaux, tracteurs, automobiles…
Les jeunes et moins jeunes (si, si, j’en connais), qui les font vivre, baignent ainsi dans un modèle ultramoderne de croissance capitalistique !!
- ils sont fabriqués à partir de granulats de plastique. Autrement dit, ils participent à l’épuisement des réserves pétrolières, ce patrimoine fossile qui a mis tant de siècles pour se constituer !
On ne s’écarte donc pas du problème climatique ! Et puis, c’est l’occasion de mettre en lumière de hauts personnages qui ont adopté, depuis longtemps, la coupe PlayMobil. Il n’est que de citer les plus illustres : Bernard Thibault, le Cgtiste (en plein congrès actuellement !) et Mireille Mathieu, la rivale de Carla Bruni (niveau chanson !!).
Et nous terminerons donc par notre Mimi nationale, qui se porte comme un charme (mieux qu’un certain Jean Philippe, d’après ce que j’ai ouï !).
Je me suis permis de revisiter une de ses interprétations (qu’elle a partagée, en son temps, avec Dalida et Tino Rossi) : Parle plus bas !
C’est la chanson qui est, à tout jamais, rattachée au film de Francis Ford Coppola « le Parrain ».
Ma Parodie ne pouvait que se mariait avec la thématique de Copenhague !
Parle climat
Car on pourrait descendre en cendres
Le monde naît avec des gaz qui vont répandre
L’effet de serre, le chaud partout
On dira tout simplement que l’homme à bout bout !!
Parle climat mais parle encore
De ses vents fous de ses vents forts
Parle climat
Car la météo va surprendre
Tu sais très bien
Que notre avenir va dépendre
De nos combats à dissiper
Toute la pollution qu’on a trop générée.
Parle climat mais parle encore
Du CO2 qui pue trop fort !
Parle climat
Car il faudra bien nous entendre
Tu sais très bien que nous ne pouvons rien attendre
De ceux qui ont comme intention
De proroger une croissance sans raison !!
Inscription à :
Articles (Atom)