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dimanche 9 janvier 2011

MYTHE ERRANT QUE J'ARNAQUE...


Il y avait foule aujourd'hui au cimetière de Jarnac où a été rendu aujourd'hui un hommage à François Mitterrand, décédé il y a 15 ans.

Tout le monde était là ou presque (il manquait DSK et les anciens premiers ministres comme Mauroy, Jospin, Fabius..et Bérégovoy, heu, non, lui c'est normal !), se revendiquant à qui mieux mieux l'héritage de celui qui présida la France 14 ans durant.

Ils étaient tous là ou presque aujourd'hui à Jarnac aux côtés de Mazarine Pingeot (sa fille si longtemps non reconnue) pour honorer la mémoire de François Mitterrand : Martine Aubry, Ségolène Royal, Hubert Védrine, Jack Lang, Pierre Bergé, Anne Lauvergeon, Michel Charasse, Arnaud Montebourg, François Hollande, Manuel Valls...

Du beau monde, des sourires de façade..

Puis des éclats. Ségolène a parlé d'elle. Elle se positionne pour 2012. Martine a dit : il ne faut pas parler de soie ! J'avais compris "soie" en imaginant que les deux femmes avaient évoqué la lingerie fine. En fait c'est "soi", soit !

On peut résumer la commémoration sous un air aznavourien bien connu :

Il sont venus, ils sont tous là
Le cimetière est trop petit
Il est enterré là, ah le Papa
Ils sont venus, ils sont tous là
Montebourg, Emmanuelli
Madame Royal, Martine Aubry
Ah non il manque DSK ah ah ah !!

Toutes les roses jonchent en silence
La tombe de l’ancien démago
Mais le Sphinx n’a plus d’importance
C'est juste pour soigner l’Ego…
Ah le Papa…

On le louange sans compter
On lui assure fidélité
Devant les caméras ah la la la...
Et Mazarine pleine de grâce
15 ans après trouve une place
Légitimée par tant d’éclats
De ses romans, comme Mara ah ah ha...
Avé mon petit papa..

Y a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi le Pacha
Y a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi le Pacha

Tous les élus n’ont pas si chaud
Jarnac manque un peu de soleil
Il repose bien là, ah le Papa
A gauche vraiment rien de nouveau
La commémoration réveille
Des bons souvenirs pêle-mêle
Sans plus réfléchir du chapeau. Oh, oh, oh

C'est drôle, on ne se sent pas triste
Près de la tombe du patron
Y a même un Lang très optimiste
Qui sourit sans abdication
Ah, le Papa..

Et les deux femmes se souvenant
De l’héritage vont se toiser
Il doit remuer là, le Pacha…

Six pieds sous terre il doit penser
Qu’ils sont paumés les éléphants
Que la gauche est bientôt fanée
Avec de tels ressentiments
Ah, ah, ah, les dégâts…

Y a du glamour, du « je veux luire »
Autour de toi, toi le Pacha
On sort les armes, les faux sourires
Si près de toi, toi, le Papa
Que jamais, jamais, jamais
Tu ne les guideras…