Le PDG de Total, Christophe de Margerie, vient de mourir et de perdre les
sens en ce lundi 20 octobre ! Alors
que son Falcon 50 (un faucon dix fois sain) décollait de l’aéroport de Vnukovo (je ne sais
pas si je prononce bien car c’est dur us !), peu avant minuit, il a
percuté un engin de déneigement et a
pris feu. Christophe de Margerie, 63
ans, était sur le point de rentrer à Paris. Il s’était rendu à Moscou pour
assister au Foreign Investment Advisory Council (FIAC) à ne pas confondre avec
la FIAC (foire internationale d’art contemporain). La FIAC (Lahaye
fillasse est ? Non, nul rapport !), est traditionnelle rencontre
annuelle à Moscou entre le gouvernement russe et les patrons des principaux
groupes mondiaux présents en Russie.
Big moustache (Christophe en avait une
bien grosse) vient donc de mourir bêtement, en terre russe ! Un « put
out » au pays de « Put in » qui l’envoie paître aux lierres du
Seigneur ! Le groupe Total, pompé par l’évènement, confirme avec une profonde tristesse que
son président-directeur général est
décédé cette nuit peu après 22h !
L’aéroport de Vnukovo a précisé que la visibilité était de 350 mètres. Cela
fait peu de marge, rit jaune, un policier russe ! Les secours ont été dépêchés
sur les lieux pour éteindre le feu
alimenté par un kérosène qui rendait précaire haut zen ! Il fallait faire
vite pour récupérer les boites noires désespérément
orange ! Les autorités sur place
s’autorisent à penser que le « facteur humain » ait pu jouer. Il
serait fait état d’une conduite de l’engin de déneigement en état d’ivresse ! L’enquête se poursuit !
Christophe de Margerie était rentré chez Total en voyant de la lumière
issue de centrales thermiques. C’était en 1974 et VGE n’avait pas encore lancé son
programme de centrales nucléaires. En 2007, après avoir gravi les échelons, il
se voit nommer directeur général ! En 2010 le voilà PDG !
Durant toutes ses années il aura vu son groupe accumuler des profits laudatifs
et profil haut d’hâtif ! Des sommes pharaoniques lui permettant
d’indemniser (avec plus ou moins de retard) une partie des dommages subies par
les victimes d’Erika (marée noire de 1999) et celles d’AZF (Usine de Toulouse dont
le stock de nitrate d’ammonium aura fait boum, sans Trenet !).
Il aura vu son empire se faire tirer l’oreille par Aung San Suu Kyi, la
Birmane, prix Nobel de la Paix en 1991 pour motif que Total avait très
fortement arrosé la junte militaire locale ! Cette affaire de par ses
vagues fit houle !
Mais bon, on ne fait pas d’énergie sans les nerfs gisants de certains.
Total, épais Troll, aura pollué, corrompu, pour le bien de notre Patrie en la
rendant énergétiquement autonome !
Son successeur aura du pain sur la planche habillée de projets d’hiver
voire d’été sans tomber dans l’empruntant.
Le groupe est, en effet, confronté à une baisse de ses marges dans le
raffinage en Europe à un moment où on célèbre les 40 ans de Derrick en Allemagne.
Les actionnaires font actionner le levier des dividendes sans se diviser
par un écho scient de rentabilité ! Ils poussent à une réduction des coûts
opérationnels et une coupe-obole dans les investissements pour éviter que le RAFFI nage (Résultat avant
Frais Financiers et Impôts). Les investissements vont progressivement baisser, passant de 28
milliards de dollars en 2013, à 26 milliards cette année, puis à 25 milliards
en 2017.
Total pâtit de la baisse d’un champ pétrolifère, lequel déplaît si on y
observe la déplétion ! Certains filons deviennent sans gains ! Le groupe connaît
l'arrêt sine die de la production du champ pétrolier géant de Kashagan en ce
pays où l’occas’ axe tant les efforts de forage jusqu’à ce que la dernière
goutte rende las six derrick !
Heureusement il compte sur une quinzaine de grands projets en développement,
notamment Ofon 2 (Nigéria au fond d’eux, les investisseurs !), Laggan-Tormore (Royaume-Uni,
en évitant que le projet ne largue en tort mort) et Ichthys (Australie). De
quoi lutter contre la concurrence en l’occurrence : en hausse est Shell,
et qu’on se garde d’Esso !
Oui, car Total poursuit ainsi son désengagement de la chimie et de la
pharmacie laquelle ne médit, qu’âme en terre, ce choix du groupe !
Oui, on se concentre sur la pétrochimie ! Oui, on essaiera de
maintenir le raffinage y compris dans les Flandres (menace de fermeture) même si l’Europe vit en surcapacité et
ferait mieux de lancer barils in « down » comme dirait mon ami
Stanley qui eut briques en vendant jadis du charbon !
Et si Total se lançait à fonds dans la transition énergétique ! Mais
sans égratigner dame Nature (pas de gaz de schiste svp !) ! Oui,
protégeons la Nature et interprétons-la à la manière de Diderot !
Car philosophiquement Diderot carbure !