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dimanche 17 janvier 2016

BERCK DES QUATRE SAISONS






Pris dans le mythe de Sisyphe
L’année porte quatre saisons
Jusqu’au sommet de l’horizon
Puis meurt en douze mois décisifs

La chute est signée de Chronos
Guidant à l’envers et l’endroit
La trame du temps qui fait parfois
D’un homme l’étranger à ses noces

L’hiver joue à l’Etat de siège
Dans sa trop givrante tenaille
L’homme révolté d’un froid canaille
S’écrie : « la peste est froid qui piège ! »

L’été tue le malentendu
Au fil des rayons sur la plage
Berck éblouit son long rivage
Sous la chaleur ; la ville mue

Mais déjà revient l’impromptu
Vent de l’automne clamant l’hiver
Et loin des liesses printanières
Sous mes yeux s’étale Berck à mues

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