Allons brave officiers de la maréchaussée
Ce n'est pas de mon chef si la mare est chaussée
De tous ces détritus. Mon hamac rêche oh c'est
Juste pour le repos et là mon réchaud c'est
Pour me faire des p'tits plats mon calmar est saucé
Vous dites que je fais de la mendicité
Le sergent même a dit : « A l’amende ici t’es ! »
Non, je suis un poète, un amant des cités
Où ira donc mon chant que l'âme en décés tait ?
Laissez moi je vous prie je n'ai pas de papier
Je ne suis pas voleur ; je ne vais pas piller
Soyez dans la bonté comme le Pape y est
Et laissez moi donc manger puisque ma papille est
Affutée par ce plat : un fameux cassoulet !
Mais pourquoi m’accuser d’infâmant casse où les
Voleurs tant titubaient par la vodka saoulés.
Moi je n’ai que de l’eau pour me désaltérer
Et l’alcool me ferait par fadaises altérer
Tout le digne maintien qui par des haltères est
Travaillé chaque jour. Je serais mal terré
Sans cette gymnastique. Comment ! Mais vous partez !
Vous aurais-je assommer par maintes apartés ?
Oui ! Ah ! Excusez !
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