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mardi 10 juin 2014

COMMÉMORATION 6 JUIN 1944 POUR TANT D'ESPOIR A TEMOIGNER




Nous avons tous 70 ans”, c’est le slogan imaginé par le Mémorial de Caen qui va rester affiché dans les villes normandes jusqu’en septembre.

Dans le même état d’esprit que « nous sommes tous des Berlinois » de Kennedy, ce message étaie l’universalité des souffrances humaines. Le malheur et les guerres n’ont pas de frontière et il dépend de chacun de nous de résister aux tentations du mal, de l’égoïsme, du refus de l’autre.

Ce message  rend hommage aux 130 000 soldats qui ont débarqué sur les côtes françaises à l’aube du 6 juin 1944. Le “jour le plus long” n’allait être qu’un vol d’éphémère pour nombre d’entre eux, fragiles insectes sous la mitraille allemande ou noyés par les vagues.

Mais, le DDay, ce  sont aussi des milliers de victimes civiles qui seront à déplorer. Et, pour la première fois, les cérémonies du 70e anniversaire du Débarquement ont rendu particulièrement hommage à ces Normands, bombardés par les avions alliés, pour un mal qui devait faire du bien !

Et, bien entendu, on a rendu les salutations aux vétérans de cet événement hautement historique. Exceptionnellement, un ancien combattant de chacun des 19 pays représentés a été invité au déjeuner officiel qui a été servi au château de Bénouville, près de Caen.

La cérémonie principale du 70e Jour J s’est tenue à Ouistreham (Calvados). Elle a rassemblé 19 dirigeants mondiaux, notamment le président américain Barack Obama, le président russe Vladimir Poutine, les chefs d’Etat polonais, tchèque, grec, italien, les chefs de gouvernement canadien et australien, la chancelière allemande Angela Merkel, la reine d’Angleterre Elizabeth II, ainsi que la reine du Danemark, les rois des Belges, des Pays-Bas, de Norvège…

Une très grande commémoration menée (presque) de main de maître par notre Hollande national à qui on reprocherait presque qu’il ne fût pas aussi doué  pour régler les problèmes internes de notre pauvre pays !

Une journée du souvenir pour ne pas oublier le sacrifice de ceux qui sont morts sur ces plages, un 6 juin 1944, pour nous libérer de l’apocalypse nazi.

Puissions-nous ne jamais oublier leur courage, et le don de leur jeunesse.



Prépare la paix, pense à guerre
Au jeu des commémorations
Soixante-dix ans nous éclairent
Sur l’avenir de nos Nations.

Sur les fronts nus des vétérans
L’histoire écrit sa vérité
Emplie de tristesse et de sang
Pour tant d’espoir à témoigner.

Débarquement en Normandie
Du Mémorial aux cimetières
Les grands du Monde recueillis
Baignés d’une même prière.

Cérémonie à Ouistreham
Sur la sableuse dont le passé
Se peint dans la rougeur du drame
Et la noirceur des condamnés.

Célébrations des officiels
Présidents, têtes couronnées
De blancs nuages dans le ciel
Comme promesses immaculées.

Telle une trêve suspendue
Sur l’arc-en-ciel de la mémoire
Une émouvante retenue
Dans les ambitions dérisoires.

Les cicatrices du passé
En vagues d’écumes satinent
Mille consciences égaillées
Sur leurs jetées d’indiscipline.

En longs sillages ordonnés
Les impétueuses péniches
Suivent d’un cœur le doux secret
D’un long bateau où paix se niche !

Et l’on se dit « plus jamais ça »
Dans le claquement des bannières
Que le vent secoue de ses bras
Par mille grâces flibustières.

Tous les fantômes ukrainiens
En quelques graines de silence
S’éclipsent des yeux poutiniens
Pour des fleurs de luminescence

Obama retient ses rancœurs
Pour tant de rêves abîmés
Solennité lui peint le cœur
D’un drap blanc de sérénité.

Et c’est là au cœur de ces plages
Où l’enfer trouva son tombeau
Que se redessine un village
Humanitaire, bleu d’idéaux !

Et c’est là, sur ces plages en paix
Que se conjure l’apocalypse
A la lumière du passé
Comme un soleil en son éclipse

Reviendront bien des maléfices
Disparaîtront les vétérans
Que l’éclat de leur sacrifice
Demeurent accroché au levant !

Comme le plus beau de tous nos phares
Le plus étincelant repère
Guidant parmi les flux barbares
Nos cœurs vers la plus noble Terre.


dimanche 1 juin 2014

HOLLANDE SOIGNE SES BLEUS A CLAIREFONTAINE

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En ce jeudi de l’Ascension où Jésus monte aux cieux pour la 1981ème fois (enfin, je suppose) notre as des sondages, François Hollande, est allé rendre visite aux bleus pour tenter de mettre du baume sur les siens.
Le fantôme de l’Elysée, encore tout contrarié par une vague bleu marine, a voulu voir d’autres bleus, ceux qui devront faire mieux qu’en 2010 (ça ne devrait pas être pire) !
Il s’est donc rendu à Clairefontaine, lieu qui sait incarner à grand format le sanctuaire préparatif des footeux tricolores. Il a salué les héros (en songeant à Jean-Marc) qui ont facilement réussi une omelette norvégienne (4-0) en match d’entraînement.
Pour Flamby, grand amateur de football, cette petite escapade à Clairefontaine était autant un "plaisir" qu’un geste de "Solidarnosc » notamment  pour parler avec Koscielny, défenseur d’origine polonaise et Tullois de surcroît. Ils ont pu deviser sur le syndicat de Walesa (autre grand fan de foot, enfin j’imagine…) quelques jours après la mort de Jaruzelski, l’homme qui ne pouvait voir la démocratie sous ses lunettes noires, quelque part du côté de Varsovie.
Pendant le déjeuner constitué de croissants échappés à la razzia de vilains Maures que Copé sait si bien dénoncer, il s'est assis entre Hugo Lloris (un pur produit hispanique) et le fameux Koscielny.
Il a tenu un discours sobre, pas trop crampon et allant droit au but :
-      Il ne faut pas que vous ayez la pression. C’est la pression, parfois, qui crée le désordre !
Evidemment il faisait référence à l’affaire Knysna (grève des joueurs) durant la Coupe du Monde en 2010 mais les observateurs avisés auront compris un autre message : faites comme moi : même si vous perdez ou même si c’est la chienlit, restez zen, voire un peu mollusque, genre « tout me passe dessus ».
Hollande a fini son poulet (non encore chloré) puis sa mousse au chocolat (pas de Flamby !!) et s’en est reparti vers 14H (13h57 selon les syndicats de footballeurs). Il a reçu un ballon D10KC par les joueurs et un maillot à son nom (n° 24). Il a presque regretté ne pas avoir le temps pour jouer au ballon. On n’aura donc pas vu l’homme qui échoue shooter.
Et surtout on aura presque oublié la taxe à 75 % qui pèse sur les clubs ayant le malheur de rémunérer des joueurs pour plus de 1 million d’€ par an ! Taxe sans franchise (pas de coûts francs) !

Pas trop rancuniers les footballeurs ?