TAXS EN GRÈVE A PARIS - CONTRE UBERPOP |
Le torchon brûle entre UberPop (application pour le transport rémunéré
entre particuliers) et les chauffeurs de Taxi qui seraient prêts à faire
attaque cybernétiques tant leurs concurrents faux-taxis bernent éthiques.
Ils seraient prêts s’ils connaissaient hacker les arcanes de la
programmation et des réseaux informatiques. Mais voilà il y a deux
mondes !
D’un côté des chauffeurs d’un classicisme pérennisé qu’il vous fait héler
par un « hep taxi ! » et de l’autre des conducteurs qu’on
choisit par un simple clic via toute une application créée en 2009 par des types de San Francisco qui voulaient se rendre dans une maison bleue
mais ne trouvèrent pas de taxi. Ils finirent pas trouver un brave pote, Maxime,
forestier de son état, qui finit par les véhiculer bien qu'ayant la gueule de bois.
De là est née cette volonté farouche de ne plus dépendre des taxis et de
créer la fameuse application qui fait, depuis couler tant d’encres même si les
imprimantes ne sont guère mobilisées. Tout au plus on sort les canons !
Oui car ça va mal et chauffent heurts !
Jo, un taxi comme un autre, ne croit pas au Paradis proposé par
Uber et vanné s’agite :
Les conducteurs d’Uber
ne sont pas de vrais chauffeurs. Ils n’ont pas de licence, ne déclarent pas
leurs revenus ni leurs partants ! Ils ne paient pas d’assurance
professionnelle. Bref, ils organisent une concurrence déloyale qui fait low
coast voire l’holocauste de notre
profession !
Pas faux ! Les salariés d’Uber retirent un peu les épinards des taxis
par une concurrence qui carence les carrosses courroucés par tant de coûts rossant !
Dans le chemin des drames les taxis marnent.
Ils aimeraient que les pseudos chauffeurs s’acquittent d’une licence qui
n’est en fait qu’une autorisation de stationnement délivrée gratuitement mais
après étude du dossier par le préfet de police (sur Paris) ou le maire !
Cette licence, progressivement, s’aime à s’taire (c'est master ?) car, depuis le 1° octobre
2014, elle n’est plus cessible et souffre d’une validité de 5 ans (renouvelables).
Seules les licences attribuées avant cette date peuvent être revendues !
Aussi, les petits papiers légaux ont-ils moins de valeur. Jadis ils
pouvaient monter jusqu’à 200.000 € par la loi de la rareté (offre contre
demande). Mais avec déclin de la profession la cote à la hausse semble grillée
tout autant qu’un feu rouge par un automobiliste daltonien.
Donc, en réalité, seuls les taxis ayant acquis en seconde main une licence,
parfois à forts frais, peuvent se sentir lésés ! En réalité c’est la
profession qui a instauré une telle inflation dans le prix de revente des
sésames pour empêcher une trop grosse concurrence. Une sorte de numerus clausus
mercantile !
Mais, me conte un adepte de St Uber Pope de façon très orthodoxe, chacun
est libre de s’endetter et de se faire rouler avant de faire rouler les
autres !
Là encore pas faux ! Mais Jo, qui n’en démord pas, rétorque :
Les taxis sont taxés
sans ataraxie (parle bien !) par taxifolia fiscale, une algue au rythme de
nos sources financières. On étouffe. Il n’en est pas de même pour un chauffeur
Uber !
Il est vrai que ce dernier doit simplement être enregistré sous le régime
de l’auto-entrepreneur (vu son activité !) dès le 7.500 € de chiffre d’affaires
et paie moins d’impôts sur ses revenus.
Oui, mais, réplique mon Uber, certains taxis se font payer en liquide et
ce n’est pas pourboire ! On est en droit de penser qu’ils sous déclarent
leur revenu !
Cessons là cette petite querelle d’arguties et résumons clairement :
la profession d’antan est en train de se faire empailler par le taxidermiste
Uber qui veut sa peau. Le taxi est Uberpaupérisé sans pouvoir se consoler par une "UberPop est risée" !
Et ça fait un moment que Sade hure, dirait un marquis
spécialiste des trophées muraux !
Pour avoir vécu sur leur monopole et s’être endormis sur leurs lauriers les
chauffeurs de taxi ne se sont pas modernisés et n’ont pas vu venir la
révolution numérique !
Cette révolution qui permet aisément (et à moindres coûts) d’utiliser les
services de conducteurs sans devoir les héler ; ah les zélés à l’aise et
laids (selon les taxis).
Alors la concurrence s’installe tout juste contrariée par une loi dont la
paternité revient à un certain Thévenoud ! Oui, souvenez-vous, cet ancien
secrétaire d’Etat atteint de phobie administrative et qui, pour cette raison,
ne payait ni impôts ni loyers.
Et bien cette loi vise, par son article 12, à interdire Uber jugé comme
taxi clandestin. Par ailleurs cette loi reconnaît l’utilité des VTC (Véhicules
de Transport avec Chauffeur) pour autant qu’ils aient une licence !
Mais la loi hantée veut nous
faire croire en sa sublime force. En réalité elle est imparfaite voire non
appliquée par les tribunaux !
Le 12 décembre 2014 le Tribunal de Commerce de Paris déboute des plaignants
qui souhaitaient la fermeture d’UberPop ! Nulle fermeture prononcée !
Y’a rien à voir, circulez…en taxi si ça vous chante !
Alors comme on n’arrive pas à avoir « la peau d’Uber » par voie
judiciaire on opte pour la voie policière !
Une brigade de traqueurs d’Uber est mise sur pied. Il s’agit des Boers qui
n’ont rien à voir avec l’Afrique même s’ils vont réprimander la pompe à fric du Taxi prohibé ! Ils
coupent les vilaines branches non professionnelles !
Comme dirait Zazie,
sortant du métro et assistant à une interpellation : qui élague ? C’est
le Boer !
Le Boer repère, au flair, le vilain taxi toujours prêt à dégainer son
smartphone et qui transporte des quidams à l’arrière de son véhicule alors qu’il
n’y a personne devant, personne…Comme le précise un chanteur qui aimerait
prendre sa place dans le trafic.
Mais ça continue, encore et encore car la brigade famélique (70
fonctionnaires) ne peut situer la répression au niveau que souhaite le vrai
chauffeur de taxi qui en discute avec son collègue à l’arrêt-pression, autour d’une
gueuse en évoquant la mise en bière d’Uber…
Et pour faire grimper cette pression et éviter que le bar baisse, près de
3000 taxis en colère ont manifesté, jeudi 25 juin, dans toute la France !
Blocage aux accès des aéroports, de la Porte Maillot, voitures subodorées Uber
renversées, vandalisées ! Une véritable guérilla !
Flambée violente qui porte ses fruits. L’Etat suit les mécontents en
contant la validité de la loi Thévenot. Mais ce n’est pas parce qu’il est
conteur qu’il omet triques ! Une répression s’annonce !
UberPop doit être dissous et déclaré illégal et la
saisie des véhicules devra être prononcée et effectuée», a déclaré Flamby le
spécialiste des scooters mais néanmoins chef de l’Etat, même si ce n’est pas l’Etat qui peut saisir des véhicules lui-même,
la saisie devant être autorisée par des décisions de justice !
Précédemment, le
ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait également déclaré que les
véhicules fussent «systématiquement saisis» lorsqu'ils sont pris en flagrant
délit d’Uber-Nation !
Plus tôt dans la
journée, le préfet de police de Paris prenait un arrêté interdisant les
services UberPop et autres applications similaires ( Heetch et Djump) dans la
capitale.
Qu’importe, le
directeur général d’Uber France, Thibaud Simphal, affirmait sur BFM Business que «l’arrêté
préfectoral à Paris ne change rien, UberPop peut continuer», précisant qu’il
attend de voir «ce que donnera le recours» qu’il va déposer au Tribunal
Administratif contre cette coercition préfectorale dictée, sous la contrainte,
par une profession aux abois !
Etat de droit : Simphal
s’y fit même si parfois, à dessein, falsifie ! Il ne prend pas au sérieux
ces menaces et rit (s’émeut Naceri ?)
Bref, la guerre ne
fait que commencer…
Et Macron de réitérer
l’urgence des cars : ils mettraient tout le monde d’accord !