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vendredi 17 juillet 2015

CANICULE ET CANAUX COOL...

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La canicule qui a touché la France du 29 juin au 5 juillet a entraîné une surmortalité qualifiée de « limitée », avec 7 % de décès supplémentaires par rapport à la moyenne observée à la même période de l’année.

Limitée c’est-à-dire de 700 morts supplémentaires, a annoncé jeudi 16 juillet la ministre de la santé, Marisol Touraine, qui ne fait, tout en activement fébrilement son éventail, que relayer des chiffres froids de l’INVS (’Institut national de veille sanitaire).

Notre pays a su faire face à cet épisode et contenir très fortement son impact sanitaire, s’est félicitée la ministre sans tenir une posture décontractée dans un polo vert (à citer) version Mattéi (Canicule 2003).

Oui, il était fort Mattéi, dit Hollande, ouille (il était formaté idiot, l’andouille !) !

Fort pour réagir tardivement tandis que le monde suffoquait dans une canicule en surenchère qui faisait dire : comme y sert freezer !

Ah, cette fameuse année 2003 ! Une référence en matière de canicule létale ! On avait dénombré 15.000 décès, soit une surmortalité de 55% selon les Caisses de Retraite qui espéraient un peu plus (oui c’est cynique sauf pour qui gère honte).

A chaque vague de chaleur revient la crainte, chez nos concitoyens, de revivre un tel drame, a fait valoir Marisol sous son parasol, en activant l’aérosol, do, si, la, mi, sol !

Docile ami Sol ? Pas spécialement ! Le soleil donne la même couleur aux gens comme le chante celui qui passe des nuits sans Kim Wilde) mais il expose chacun à de sérieux pépins de santé : déshydratation, vertiges, suffocation et même issue fatale quand sont mis sur la sellette UV ; c'est l'étuve, hé !

Oui, 2003 reste dans la mémoire collective comme un « traumatisme » et il faudrait ce terme omettre degré comme de force ! Alors tous les moyens sont bons pour ne pas rééditer l’hécatombe ! Contre la canicule indignez-vous pourrait lancer Stéphane Aisselle s’il était encore vivant ! Alors depuis 2003 on ne lâche presque rien ! On a installé un PNC (Plan National Canicule) à 4 niveaux !

Le niveau 3 « alerte canicule » fait écho au passage à niveau orange de vigilance météo France. C’est vous dire l’importance du météorologue qui corrobore l’idée que, de tout temps (beau-laid) c’est en le consultant qu’on sut le temps ! Ce niveau peut déclencher le plan hors-sec par les préfets qui doivent se mouiller : évacuation des populations, hébergement de sinistrés, secours aux victimes…

Le niveau 4 « mobilisation maximale » correspond au niveau rouge de Météo France ! Le Premier Ministre peut alors réquisitionner l’armée pour ravitailler en eau potable  sans qu’âne adhère au protocole en raison de sa lenteur. Que ferait-on de six mules âcres ?

Oui tout est fait pour que la sueur, sève à pores, ne demeure que simple désagrément et que la mortalité demeure contenue compte tenu des contenants politiques !

Si le critère de létalité prévaut on pourrait alors comparer le combat de Marisol Touraine à celui de Bernard Cazeneuve. La Ministre de la Santé se bat contre un ennemi climatique tandis que son homologue de la place Beauvau s’échine, atone, à démanteler la menace traumatique du djihad qui chie noise.

Alors,  comme les météorologues scrutent les nuages, des agents de renseignements, hors en saignement, sans besoin de cuisiner, seront à même de déjouer des attentats entêtés et tentés en tous temps par un simple jeu d’écoute.

Le gouvernement va demander aux FAI (Fournisseurs d’accès à Internet) d’installer sur leurs réseaux des boîtes noires. Ces sympathiques intrus seront à même d’analyser, au moyen d’un algorithme, les données de connexion y transitant. Beaucoup craignent déjà une surveillance de masse gratinée même en période de grasse matinée, une sorte de pêche « au chalut » ! Faut-il s’alarmer du chalut ?

Par ailleurs, nos têtes pensantes vont faire installer des IMSI-catchers à savoir des fausses antennes permettant d’intercepter des conversations téléphoniques sur un périmètre donné, d’Aunay ou d’ailleurs fait railleur, en ferraillant, l’opposant de ce dispositif qui, avec les boîtes noires, figure dans le paquet maison de la nouvelle loi sur le renseignement.

Avec les IMSI-Karcher chacun risque, en effet, d’être arrosé par un tuyau de barbouze quand il passera à proximité de ces antennes relais, lance l'heureux laid d'être harcelé comme sous scellés !

Malgré tous ces caractères liberticides la loi sur le renseignement a été adoptée le 24 juin dernier. Mais une fronde caniculaire orchestrée par Lellouche (LR) qui ne va pas avec le dos de la cuillère et sa collègue Laure de la Raudière (mais haro d’hier augure des lendemains) va pousser le texte devant le Conseil Constitutionnel.

Les neuf sages devront se prononcer, dans les trente jours, sur la constitutionnalité de ce texte pondu pour les poulets dans un contexte de surveillance mondialisée.

En effet, il n’y a pas si longtemps on apprenait que la NSA américaine (voir aussi Merkel et son portable) avait assidûment écouté trois de nos brillants présidents : Chirac, Sarkozy et Hollande. Il y avait là un sacré démenti à l’allégation « nos Présidents sont peu sûrs, et coûtent ! »

Je ne sais pas trop ce que la NSA avait retenu de ces écoutes si ce n’est, peut-être, quelques indignations sur le temps qu’il fait quand du chaud bises naissent ou que des glas sonnent l’effroi !

Et nous revoilà au début de cet article : le parallélisme entre lutte contre la canicule et combat contre le terrorisme. Il s’agit dans les deux priorités de limiter la mortalité des concitoyens avec, cependant, un sacré distinguo dans le modus Vivaldi et ceci pour 4 saisons, heu raisons !

La première : le temps s’écoule mais ne s’écoute pas aux rayons (oreillon) du soleil
La seconde : le temps tue sans motif idéologique depuis la mort du roi Soleil
La troisième : le météorologue n’a pas d’activité liberticide ! S’il préconise la mise à l’ombre c’est pour le bien-être de nos cellules ! Il ne peut rien contre un temps sec à chaud !
La quatrième : la prévention sanitaire ne se gargarise pas de show médiatique et de politique de communication.

Sur ce dernier point on peut vraiment dire que Marisol Touraine fait profil bas, bien loin des effets d’annonce de son collègue de l’intérieur.

Mardi 14 juillet, au soir, place Beauvau : Mr Cazeneuve indique qu’un attentat a été déjoué. Il visait un site militaire et impliquait des mineurs cherchant à miner sans soucis menus de mano à mano ! Le Ministre de l’Intérieur a mobilisé les médias alors que le matin même, François Hollande avait gaffé en lançant « Toutes les semaines, nous arrêtons, nous empêchons, nous prévenons des actes terroristes. Et je ne vais pas faire des conférences de presse pour en informer les Français».

Cafouillage dans l’exécutif, ramollissement des cerveaux sous la chaleur torride ou volonté de montrer l’utilité du processus antiterroriste pour cacher les échecs de la lutte contre le chômage ?


En attendant que le chaud meure, le Français doit nourrir son sentiment de sec ; huent risées ! 



mercredi 15 juillet 2015

OMAR ou L’ÉLÉGANCE UNIVERSELLE



Omar Sharif nous a quittés ce 10 juillet 2015, au Caire.

D’origine syro-libanaise, Omar Sharif, de son vrai nom Michael Shaloub, a passé son enfance dans une famille aisée de confession catholique. Son père, marchand de bois précieux aurait aimé le voir lui succéder. Mais, après cinq ans dans l’entreprise paternelle, il décide de partir étudier le métier d’acteur à la prestigieuse Royal Academy of Dramatic Art de Londres.

Sa carrière démarrera vraiment en 1954 lorsque Youssef Chabine, compatriote cinéaste, lui offre un rôle dans Ciel d’Enfer et son premier grand rôle dans Les Eaux noires. C’est en tournant ce film qu’il rencontre la femme de sa vie, la star égyptienne Faten Hamama. Il l’épousera et elle lui donnera un fils, Tarek, en 1957. Mais la célébrité fera du tort à ce couple mythique et le divorce se prononcera en 1968. Car Omar devient une vedette en tournant dans plus de vingt-six films égyptiens.

Il atteint l’apogée de sa gloire  en interprétant le rôle du prince Ali Ibn Kharish dans Lawrence d’Arabie (1963) de David Lean. Sa carrière internationale en marche, il s’installe à Hollywood où il signe un contrat de sept ans avec les studios hollywoodiens de Columbia Pictures. Il va alors connaître un triomphe mondial pour son interprétation du médecin poète dans le film Docteur Jivago pour lequel il obtiendra un second Golden Globe Award du meilleur acteur.

Il jouera alors dans plus de soixante films américains et français aux côtés de nombreuses pointures du cinéma : Catherine Deneuve (Mayerling, 1968), Jean-Paul Belmondo (Le Casse, 1971), Barbra Streisand (Funny Girl, 1968)...

Il sera récompensé par un césar du meilleur acteur en 2004 et nominé aux Golden Globe Award du meilleur film étranger grâce à son rôle dans Monsieur Ibrahim ou les fleurs du Coran de François Dupeyron.

Passionné de chevaux et de courses hippiques il cassera un peu son image en faisant de la publicité pour tiercé magazine. Il était, par ailleurs, un excellent joueur de bridge et avait été, dans cette discipline, vice-champion d’Europe Senior par équipe en 1999, à Malte, avec l’équipe de France.


Mais la camarde a remporté tous les plis à la suite de longues enchères qui auront brouillé sa mémoire. Atteint de la maladie d’Alzheimer Omar s’en est allé, nous laissant son ténébreux sourire à jamais gravé sur longs phylactères de l’odyssée cinématographique.


Omar a fini par cueillir
Dans les éthers de sa mémoire
Les fleurs du Coran sous l'Hégire
D'éternité libératoire.

Des vastes immensités sableuses
Il a quitté la plénitude
Au fil des dunes aventureuses
En ces déserts d’incertitude

En la blancheur des nuits neigeuses
Le doux sourire de Jivago
S’est effacé en douloureuses
Étrangetés de trémolos.

Dans les eaux noires de son déclin
Que troublaient quelques chevaux blancs
Les vagues en écumes de crin
Auront bercé son cœur d’amant

Il étreint l’île mystérieuse
Parmi les cavaliers du ciel
Troublant nos âmes silencieuses
De féeries immatérielles

Mille felouques, au long du Nil
Dans le sillage de son ombre
Naviguent au souffle de l’exil
Les voiles empesées de pénombre

Le ténébreux jongleur d’humour
En son ultime révérence
Fait du voyage sans retour
Quelque lacrymale romance

Le Caire referme doucement
Dans la discrète sépulture
L’incomparable flamboyant
D’un cinéma de l’aventure

Sans se défausser la camarde
A l’apogée de ses enchères
Aura vaincu, levées gaillardes
L’ouvreur et sa blanche crinière…

Il reste un parfum de mystère
Dans le secret de Mayerling
Les rides blondes du désert
Ou l’élégance d’un smoking

Comme un charme indéfinissable
Baigné de méditerranée
L’éclat d’une rose de sable
Nimbée d’universalité.

mardi 7 juillet 2015

PERDRE UN PEU DE GRECE DURANT CES TEMPS D’ÉTÉ...


OXI (non grec) pour ne pas être occis davantage !

Après cinq ans d’austérité, d’os, thé, riz, thé comme simples mets, les Grecs ont rejeté les nouvelles mesures drastiques voulues par leurs créanciers non par décrets à en scier mais par référendum !

Le peuple a parlé en ce pays berceau de la démocratie.

Et toi Tsipras, commanditaire de ce questionnaire et tu légitimé par tes « non » si loin de l’aveuglante obscurité qu’eût généré un OXI mort !

Oui, car à la question “Faut-il accepter le plan d’accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international lors de l’Eurogroupe du 25 juin ?”, tes compatriotes ont dit non à plus de 61% des voix.

L’ont-ils dit pour te suivre et te consacrer ? L’ont-ils crié pour rejeter cette Europe technocratique ? L’ont-ils déclaré pour simplement répondre à la question ? Un peu des trois de bosses fort  accentuées sur le front des revendications sociales.

En tous cas, toi, Alexis Tsipras, tu te sens pousser des zèles en dégustant ce résultat comme un plat tonique mais qui pousse lundi aux gênes européennes tant il est vrai que les créanciers dans leur ozone (l’euro zone ?) mesurent le trou béant  et sans plan B aussi !

Vu les circonstances très difficiles que nous avons connues cette semaine, vous avez fait un choix très courageux, as-tu déclaré comme dopé par cette oxicomanie qui extasie ta nation devenue héroïne !

Mais tu as souligné dans un grand élan de sagacité :

Cependant, je suis tout-à-fait conscient que le mandat dont vous m’investissez n’est pas un mandat pour marquer notre rupture avec l’Europe, mais un mandat pour renforcer notre pouvoir de négociation afin de trouver une solution viable.

Oui, que les choses soient claires ! L’entêtement de la Grèce ne manque pas d’intérêt mais le but réel est de ne plus être emprunté devant les créanciers. Si le succès les OXI eurent, envers et tous ceux qui gèrent l’euro, il ne faudrait pas que dans les annales fût noté qu’ils auront créé des querelles intestines et une sortie prématurée de la belle Hélène du groupe monétaire !

Non, le NON doit dire son nom : renégociateur ! Au nom du peuple, Tsipras va se rendre chez Merkel et consort  pour redéfinir les modalités de remboursement d’une dette qui semble un colosse et qui érode l’avenir !

Et tu as continué !

Notre priorité est de réinstaller le système bancaire aussi vite que possible. Je suis certain que la BCE comprend non seulement notre situation financière générale mais aussi la dimension humanitaire que la crise entraîne dans notre pays

Oui, la BCE peut comprendre car on ne peut dire que c’est  Draghi mauvais qui, en ses draps guimauve, hait ! Mais hors la BCE il y a la chancelière, la prêtresse de l’orthodoxie. Il y a l’abbesse et eux, les autres. Voir aussi ) !

Et oui, et c’est en partie pour faire plaisir à Mme Merkel que tu as ordonné la fermeture des banques, il y a une semaine, pour empêcher la fuite des capitaux capiteux et pour ne laisser, cas piteux, que 60 € retirables par personne et par jour !

Sera-t-elle prête à renégocier avec ton pays dont elle a toujours dit qu’il n’avait pas les reins solides.

Mais la loi des reins n’a plus court ! Les reins qu’ils soient du bon ou du mauvais coté (du Rhin) sont les mêmes : composés de millions de cellules. Ainsi serait fait rein d’homme !

Alors la chancelière mettra-t-elle de l’eau dans sa bière ou continuera-t-elle Lager qui fait que, depuis qu’on brasse, on achoppe !

En tous cas, pour mettre toutes les chances de ton coté, tu as accepté la démission de ton ministre des fines anses du tout aussi fin seau de grès percé d’où s’écoulent les liquidités. Car, pauvre de toi, comment  payer avec un tel tonneau de Danaïdes ? Quand on a plutôt grès qu’or aux mains ?  

Oui, Yanis Varoufakis, le garde des seaux troués, s’en est allé ! Il t’aurait trop gêné dans le peu de transactions que tu espères tirer avec les défenseurs de l’orthodoxie monétaire qui eussent aimé voir hors, tôt, d’OXI.

Yanis n’avait-il pas, en effet, traité les créanciers de « terroristes » ? Il les avait accusé de vouloir « humilier les Grecs » en imposant des politiques drastiques qui les blessent et les niquent !

Alors, oui, il faudra négocier sans cet épouvantail qui, laid poux, vend taux 0 voire négatif à qui veut l’entendre. Comme il vous effacerait l’ardoise par un coup de chiffon aussi rouge qu’un poivron de feta, tout en vous conspuant,  il vaut mieux le sortir de la table des négociations.

Evidemment, il faudra négocier pour éviter de partir dans l’inconnu. Il s’agira d’user les dernières habiletés afin d’obtenir pour la dette un étalement, un bail honnête allemand qui souvlaki, heu, sauve l’acquis.

Cette dette qui n’est pas Siemens, dira la chancelière.

Enfin, pas vraiment ! En effet, une partie de la dette publique de la belle Hélène viendrait de l’organisation des JO en 2004. A cette occasion la Grèce a été graissée, voire agressée, par des pots de vin à lui donner le corps fou ! Siemens se serait spécialisé dans l’arrosage des militaires grecs (dont certains nostalgiques des « colonels ») et de la haute administration pour décrocher des contrats mirifiques.

D’autres entrepreneurs  seront allés corrompre les décideurs grecs pour leur vendre armes, véhicules, systèmes de télécommunication. Des méthodes qu’on aurait dû juger hâtées, sales, honnies mais que les dirigeants grecs de l’époque ont acceptées sans craindre l’Epire et en perdant leur âme. Car âme enlise le principe de pré-caution et ne s’arrête pas au frontière du raisonnable ; ainsi ne peut-on affirmer que l’âme a ses douanes !

Les marchands créanciers ont ainsi plombé davantage la dette tout en feignant de croire que cette dernière serait à même d’être financée par une saignée fiscale sur le peuple. 

On a donc vendu à Hélène. On savait qu’elle ne pourrait payer et, à présent sonne le glas. Mais l’alarme hâte heurts !

Mais las l’armateur ? Que nenni ! La constitution grecque le préserve des impôts ! Il n’a jamais été obéré, aberrant ! Le clergé se repaît du même privilège ce qui n’est pas très orthodoxe car quand tout est paupérisé, Pope irisé de ruse est peu rasé d’hérésie de Syriza !

Alors, à défaut de gros contribuables l’habit sale du grec moyen se mite au logis.

Les recettes budgétaires faméliques nécessitent des aides de l’Europe. Depuis 2010, 260 milliards auront été prêtés à la Grèce.

Le 10 mai 2010, 110 milliards d’euros (dont 80 milliards d’euros issus de pays de la zone euro) ont permis à la Grèce de financer son déficit, qui avait été largement sous-estimé (trucage des comptes et sur évaluation des bas d’Hélène)

Mais, dès 2011, les créanciers constatent que le pire est près de l’amer (le Pirée près de la mer) car le pays reste insolvable. Alors, le 12 mars 2012,  la zone euro et le FMI s’entendent pour lancer un deuxième plan d’aide, soit 158 milliards d’euros. A débiter par petites tranches. C’est le déblocage de l’ultime tranche – 7,2 milliards d’euros – de ce plan qui est à l’origine du blocage actuel.

Les Dieux semblent abandonner la terre d’Ulysse dont la peine est l’opprimée  (la Pénélope rimait mais en séries de vers vaines qu’attisent ânes).

Et déesses dire à Dieu : ah, ces tares, gens, cons, prêtres, hais ! Ce qui est entendu, par triste homophonie, en ces termes : hé, l’aider est-ce dire adieu à cet argent qu’on prêterait ?

Qu’on prêterait ? Encore une fois ? Les créanciers tueurs se tâtent car la Grèce, sans liquidité, en son air sec, suffoque, hèle l’euro désespérément !  On ne peut plus vraiment dire « va te faire voir là-bas » car ce pays fait  dettes, air au sec ; sue, hèle !

Alors, la frilosité des prêteurs précipitera-t-elle la Grèce hors de la zone Euro ?

Angela et François doivent se voir pour en discuter !

Bon, François, pour la zone euro, heu...on raie Grèce !

Je ne te le fais pas dire Angela !

mercredi 1 juillet 2015

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PASQUA : UN HOMME SANS NETTES ALLÉES...


Charles Pasqua vient de passer l’arme à gauche, lui, le fils de policier devenu premier flic de France aura été une des premières victimes de la canicule. 

Arrêt cardiaque pour celui dont le cœur était gaulliste de la première heure.

Il entre à 15 ans dans la résistance en tant qu’ohm de l’ombre sous le nom de « prairie » alors qu’il n’a pas l’air basset ! Il a plutôt un faciès chevalin assez proche de celui de Fernandel ! D'aucuns diront qu’il en est le pastiche !

En parlant de Pastis il rentre chez Ricard avec une licence en droit en poche. En prenant de la bouteille et en y allant au culot il terminera n°2 du groupe en 1967, date « anis-versèrent » à laquelle il se référera toujours ! C’est l’année où il quitte le groupe pour se lancer totalement en politique pour saper tank socialiste qui lui fout les boules.

Il n’est pas novice en politique et de lui émanent hauts vices et coups tordus. 

En 1959, il crée le SAC (Service d’Action Civique) qui sera amené à lutter contre les actions terroristes de l’OAS (Organisation Armée Secrète) lors des "événements" d’Algérie. Le malheureux SAC le poursuivra toute sa vie alors que le mat, le ressac auraient pu bercer sa destinée à l’image d’un Tabarly ! 
Mais la réputation sulfureuse du SAC est-ce assez pour le stopper ?

Que nenni (semant hi, hi, hi) ! Le faux Fernandel ne laisse pas gnole lui noyer le désespoir. Sous l’étiquette UDR il fait ses premiers pas sans être élu des hères  car le voilà député à Clichy-Levallois !

Par la suite, il aidera Balkany à voler de ses propres zèles mais il s’agit là d’une autre histoire. Revenons au parcours du défunt.

Lors de la première cohabitation (1986-88) Charles est nommé Ministre de l’Intérieur par Jacques Chirac mais préconise déjà des balles à durs ! 

Effectivement ses voltigeurs (une brigade de policiers en moto tout terrain capable de briser tous tes reins) frappent un jeune étudiant, Malik Oussekine, sortant d’un bar de jazz mais pas spécialement un peu parti, un peu naze, donc sans teint Jonasz.

Et ils tuent Malik qui, comme d’autres étudiants, manifestaient contre un projet qui empêchait de vaquer au libre choix d’entrée dans les universités !
Une véritable bavure !

Et l’homme au sourire chevalin devra dissoudre ses voltigeurs. On lui met la bride ; on ne pas dire qu’il aima licou : c’est équine…comme réaction.
Ce triste épisode, on le lui reprochera toute sa vie !

L’homme quittera le Ministère pour être sénateur des Hauts-de-Seine pour tenter de faire oublier ses bas de scène.

Cinq ans dans le sénatorium et puis nous le retrouvons à la Place Beauvau pour reprendre le taureau par les cornes en évitant la mort aux vaches (pour prise aux niais). Oui, le revoilà, à l’occasion d’une deuxième cohabitation (1993-1995), choisi par l’homme au goitre qui finira sa carrière par un célèbre « je vous demande de vous arrêter ! »

Durant ce laps de temps il retrouve ses petites habitudes : charges policières contre des jeunes qui refusent le CIP (Contrat d’Insertion Professionnelle) : les anti-CIP car à se faire payer à 80% du SMIC il est clair qu’un nanti s’y paie !

Le CIP sera retiré par Balladur  qui reçoit, des jeunes, comme un coup de bambou là !

En parlant de bamboula, Carlos se fait arrêter par l’entremise de notre valeureux Pasqua qui, à plusieurs occasions nous sortira la célèbre maxime : « il faut terroriser les terroristes ».

Je vous fiche mon billet que s’il avait été à Bercy il eût pondu « il faut ménager la ménagère » ou « épargner les épargnants »

Il aurait pur retirer quelques glorioles de sa lutte contre le terrorisme. Hélas, il choisit le mauvais cheval (encore !) en retenant l’option Balladur alors que c’est Chirac qui se remet en selle et termine à bride abattue pour gagner la présidentielle de 1995. Pasqua, quant à lui, rejoint l'abri d'abattus.

Dès lors et ce malgré son siège de sénateur et de président du conseil régional des Hauts-de-Seine, son parcours politique devient  des plus chaotiques en violentant dans bien des cas éthique !

Il se lie à Philippe de Villiers lors des Européennes de 1999 (2e derrière le PS) et éjecte ainsi un petit nerveux du nom de Sarkozy. Il devient donc député européen mais se brouille avec De Villiers, jusqu’à le combattre comme s’il se trouvait devant des Huns !

Petit à petit, l’image de Pasqua se ternit  par de nombreuses affaires (ventes d’armes en Angola, Sofremi, déménagement du siège d’Alsthom, voir mon article d'alors). Sursis et relaxes agrémenteront ces épisodes judiciaires

En 2002, Charles tente un ultime sursaut ! Il se présente aux Présidentielles mais les 500 signatures se feront terriblement prier, Chirac ayant dit : il ne faudrait pas que ça passe, quoi !

L’homme fait sa dernière apparition publique lors du congrès fondateur des Républicains en mai 2015. 

Le voilà parti on ne sait où…

Sans jamais avoir été réellement jugé de son vivant !

Et pour beaucoup il restera l’homme d’écoutes hors du légal, l’âme des coups tordus, laids, gales…


Mais paix à son âme loin d’un enfer néant d’ailes…