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samedi 12 mars 2016

AUBE A MATIÈRE A SE PLAINDRE...




La situation en Libye ne fait que s’empirer. Plongés dans un magma chaotique les anciens protégés ou torturés du non regretté Kadhafi se divisent. Deux gouvernements et deux parlements se disputent le pouvoir de l’ancienne colonie italienne. L’Etat islamique, profitant de la faiblesse généralisée de ce corps valétudinaire, s’engouffre dans les sables du désert pour y faire flotter un drapeau noir lourd de menaces.

La chute des cours du pétrole n’arrange en rien la situation économique et Barack Obama, en ses dernières longueurs de règne, a brassé dans l’eau des diatribes moult reproches vis-à-vis de Sarkozy et de Cameron.

Le Français, conseillé par un philosophe spécialiste de l’entartrage, avait,  avec son complice rosbif, Cameron,  lancé une attaque aérienne contre le régime de Kadhafi.
A l’époque, la ville de Benghazi était sérieusement menacée. Le petit nerveux, en protecteur de l’humanité, avait cru bon utiliser les Rafales pour détruire les forces de Mouammar, cet homme si sympathique à qui il avait donné la permission de planter sa tente près de l’Elysée.
On ne pouvait rien reprocher à cet acte militaire par ailleurs avalisé par l’ONU.

Mais Benghazi libérée et Kadhafi exterminé, il eût fallu aider le pays à se doter d’une constitution. Mais l’Occident s’y retira laissant la nation à la merci de rebelles potentiellement dangereux jusqu’à ce que Daech s’immisce dans cette fange humaine !
Obama fustige Sarkozy en arguant que le petit général claironnait ses victoires alors que l’Oncle Sam lui avait bien préparé l’ouvrage en neutralisant les défenses anti-aériennes. Mais il doit faire acte de contrition et reconnaître que les USA, de moins en moins interventionnistes au nom du sang versé et des dollars dilapidés, n’ont rien fait pour aider le peuple libyen à fleurir son printemps arabe.


Aigri Obama ? Sans doute, par l’inefficacité de l’Occident, par l’impuissance de l’Europe face aux vagues migratoires, par ses illusions perdues dans un ciel brouillé de nuages que parsème le vent turbulent d’un Donald Trump.


Obama fatigué des tourbillons du monde
Des dernières journées de son règne éphémère
Vit sans la moindre joie, comme une bile amère
Les substances illusoires, l’utopie vagabonde.

Il revoit la Libye menacée de chaos
La martiale envolée du petit Sarkozy
Ses habits de parade,  son clairon enhardi
Mille fanfaronnades à grandir son Ego.

Obama se désole, Prix Nobel de la Paix
Il l’aura peu servie,  mais la faute s’allège
Sous le prisme patent d’un minable stratège
S’improvisant relève au théâtre guerrier.

Il revoit Nicolas flanqué d’un philosophe
Se couvrir de lauriers au pied de Benghazi
S’ébaudir de la mort de l’ami Kadhafi
Sans voir briller aux cieux l’éclat des catastrophes.

Obama fatigué des tourbillons du monde
Blâme, en dernier sursaut, les pas d’inanité
Des faux libérateurs de peuplades brimées
Dont il n’a pu, lui-même, enjoliver la fronde.

vendredi 11 mars 2016

BŒUFS RESTENT ORATEURS ET NOUENT LES COMPTES EN PLOMB


En cette journée de la plomberie
Où il court, il court, le furet
De restaurant, j'avais envie
Expressément de vous parler !

Car parler bouffe cela va beau-
Coup mieux vraiment qu'analyser
Les show d'hier du gros Pierrot
Venu réparer mon bidet !


mercredi 9 mars 2016

L'HOMME PAS TEINT (calvitie oblige !)


Dans cet hiver qui tait le coq
l'oranger ras souffre tant
Lui, le luron, va patinant
Sur le lac des loups un peu schnoques

EN CE TEMPS, CETTE DÉMOCRATIE NOUS L’ALLÉGIONS D'HONNEUR

C'est pas comme au rugby, hein, mais là, quand même, on vous met à l'honneur !



Jean-Marc, beau Nantais (j’en marque Bonn, hanté) vient de remplacer Fabius au Quai d’Orsay. Oui le taciturne héros, accessoirement germanophile, se voit parachuter aux affaires étrangères après avoir, il y a quelques ans, effectué un CDD de Premier Ministre…dans une autre vie.
Un métier pas de tout repos pour quelqu’un qui recherche la tranquillité sans sombrer dans la « bravitude » comme dirait l’autre. Et pourtant, il a dû avaler des couleuvres quand il a su que son mentor, un certain Hollande, avait décoré de la légion d’honneur son Excellence Mohamed ben Nayef.
Qui est donc cet heureux récipiendaire au nom si exotique comme récipient  d’airs ou mélopées arabisées ? Et bien, oui, c’est le prince héritier d’Arabie Saoudite.
Oui, Flamby a décoré de notre plus majestueuse breloque un représentant d’un régime qui bafoue le droit des femmes et procède régulièrement à des exécutions capitales sur la place publique tant ses bourreaux lissent lames ! Et devrais-je un cimeterre ?
Notre Président, en cette fin de règne apocalyptique que n’explique pas uniquement le fiasco du projet El-Khomri (enfin Macron), pensait à la discrétion pour ce discrétionnaire geste. Il imaginait que cette remise en catimini ne s’ébruiterait pas et couta menu sans couteux minés. Comme si, perspicace comme il apparaître sous sa bonhomie légendaire, il sentait que cette remise avait un parfum de soufre, d’où l’heure…choisie pour cet acte honteux.
Une heure dérobée, hors de son emploi du temps. Une heure en coup de vent, aussi fugace qu’un Rafale qui raie le ciel de La Mecque après avoir été vendu aux rois du Pétrole.
On imagine la scène
-      Votre Excellence, je vous décore de la légion d’honneur. C’est ça ou rien !
-      Non moi c’est Saoudien
-      Oui, bien sûr. Heu, faisons ça vite et dans la discrétion. Si mes compatriotes le savent ils seront, dans bien des cas, dépités !
-      Mon traducteur me dit que pour nous ils seront décapités !
-      Ah, oui, heu…humour des Princes ?
On me dira que, de tous temps, la real politique a inspiré les démarches diplomatiques et qu’il est de bon temps de gratifier un pays qui nous aide à combattre Daech, quand bien même il aurait, dès l’origine, aidé financièrement  le Califat à prendre son essor.
On me dira aussi que le Prix Sakharov a  été donné à la femme du blogueur saoudien Raef Badoui, condamné à 1000 coups de fouet par le régime de ce brave Ben Nayef. Aussi, pour ne pas trop brusquer l’orgueil du wahhabisme, une petite médaille pouvait arrondir les angles !
On me dira enfin que les rois du Pétrole sont à ménager avec finesse pour qu’ils demeurent de bons clients potentiels pour les produits létaux made in France (rafales, chars AMX, frégates…).      Les princes du pétrole, quand bien même leurs recettes énergétiques baissent, sont à même de soutenir tout un pan de notre industrie et éviter que ne grimpe encore la courbe du chômage !
Alors pourquoi avoir honte d’une démarche qui, in fine, fera le buzz sur les réseaux sociaux ?
Les bateleurs d’internet s’en sont donnés à cœur joie. L’image du Président normal n’en est sortie que plus écornée.
Ayrault n’en eu que plus de mal à justifier, sur les ondes, l’acte manqué de son patron. Il passa une bien mauvaise heure sur France Inter.

Et comment viendrait d’Ayrault bonne heure si se dérobe honneur ?

vendredi 4 mars 2016

RENAUD BOIT L'EAU LA




Renaud se porte  comme un charme
Il se reprend, ôte aux maux bile
Il boit de l’eau à grandes larmes
L’alcool vraiment moins l’obnubile
       
Une petite bière est tôt iota !
Vers ce verre-là est peu plié
Il suit les conseils de Lola
Peu joviale s’il est cuité !

J’ai une santé de fer, a ri
Le chanteur qui va jardiner
Il est aux pelles ou à ses scies
Remuant les mottes aux risées

Lola le voit beau, semer l’aise
Et la chemise à carreaux sied
Si bien à ce père qui s’apaise
Au fil des sens d'un pote âgé...

COMME LA TERRE DOPE L’ÉPI, LÉPIDOPTÈRE FAIT SA MUE


        LES PAPILLONS SE METTENT A MORT FAUX AIR 


Dans l'état de Michoacan, à l'ouest de Mexico (Mexiiiico ♫), s'étend la réserve des papillons Monarca (ou Monarque) au sein d'une région forestière d'un-demi million d'hectares que couvre de multiples pins, chênes ou encore Oyamels (conifères locaux). 

Elle a été déclarée en 1980 refuge de la faune et inscrite comme réserve spéciale de la biosphère (en revanche il faut voir ce qu'une larve qui se déshabille ose faire !).

Six ans plus tard, ces forêts ont été déclarées « zone naturelle protégée pour la migration, l'hibernation et la reproduction du papillon Monarque ».

Il faudrait beaucoup plus d'initiatives de ce genre pour éviter les déforestations !




mercredi 2 mars 2016

CE FILM SENT TANT THEVENOUD MAIS SANS TANTE EVENOU...

Vous avez pigé le message ? Bercy m'effraie !


Encore tout imprégné psychologiquement de ses déboires avec le fisc, Thomas Thévenoud a voulu exorciser la malédiction en se lançant dans la réalisation d’un téléfilm qui épouse la thématique de la phobie fiscale (et accessoirement administrative).

Le député de Saône et Loire a choisi un format court (46 mn 32) pour évoquer la pathologie indicible déclenchée par la peur du contrôle fiscal ou l’angoisse de ne pas avoir suffisamment bien déclaré ses revenus.

Le synopsis est simple mais efficace. Il met en relation des gens qui partagent la même souffrance liée aux tracasseries de la bureaucratie de Bercy.

Edouard (Edouard Baer), gérant du garage «la quinte essence », consulte son médecin qui est aussi un de ses clients. Edouard souffre de nombreuses insomnies qui font, sans pouvoir y remédier, zèle. Elles sont visiblement liées à des angoisses surprenantes. Il a peur d’une descente inopinée des inspecteurs des finances. La raison à cela ? Il n’a pas une super comptabilité et se trompe régulièrement dans ses déclarations de TVA. Son médecin Sami Nimiz (Sami Frei), qui est aussi député, compatit d’autant mieux que lui-même se sent dans le collimateur de la justice depuis qu’il a juré, droit dans les yeux, et au sein de l’Assemblée Nationale, qu’il n’avait aucun compte en Suisse. Ce qui est faux, bien entendu !

Les deux hommes décident de passer un week-end ensemble, dans la villa du praticien où s’ébattent de jolis étalons de course. Il s’agit de décompresser en faisant un peu d’équitation. L’homme de médecine avoue que son lad Mamadou (Omar Sy) travaille au noir donc sans couverture sociale mais aussi sans papier.

Mais le médecin fraudeur ne sait pas que Mamadou vient de se faire interpeller par la commissaire Elvire Odélie  (Mathilda May) et qu’il est en garde à vue. Il le cherche partout et panique dès que la Dame le prévient, par téléphone, que son petit protégé se trouve au poste !. Il pense que son valet va tout dévoiler lors de l’interrogatoire et veut fuir en Suisse.

Edouard l’en dissuade et lui propose de dire la vérité aux forces de l’ordre. Le médecin finit par acquiescer et se rend au commissariat où, à sa grande surprise, il assiste à une scène de confusion inénarrable. La police des polices, la brigade des stupéfiants, des inspecteurs de Bercy viennent d’investir les lieux. Ils recherchent Elvire, désormais fichée parmi les « Ripoux » en tant que recéleur de bijoux provenant de braquages dont elle avait fait incarcérer les auteurs.

Une telle diversion profite au Médecin. Aidé par Mamadou qui a capté, par hasard, une conversation téléphonique de la fuyarde, l’homme de santé fonce à la poursuite de la dame.

Mamadou a bien entendu au téléphone : elle a rendez vous avec un acolyte, à Berne, en Suisse ! Le médecin appuie sur l’accélérateur et bloque sa vitesse. Mal lui prend, le bolide ne répond plus et s’emballe. Le Dr Nimiz pourra pester contre son garagiste, rien n’y fera. Il terminera sur un platane !

Elvire Odélie trouvera refuge en Suisse où elle créera une chocolaterie pour blanchir son argent et lui évitant, pour son cas, chaos.  Mamadou, désormais sans patron, trouvera une place au garage d’Edouard avec un CDD renouvelé tous les 2 mois par tacite reconduction selon le nouveau code du Travail.


Ce film court, sans habillage musical, n’est pas vraiment un chef d’œuvre. Mais, il aurait quand même eu un certain écho dans l’univers carcéral avec un audimat impressionnant.

Les acteurs qui ont contribué gratuitement à cette œuvre tragi-documentaire auront permis à Thévenoud de rentrer dans ses frais, voire, peut-être, de s’octroyer un substantiel bénéfice.

-         Je ne vous dirai pas combien ce film m’a rapporté, a lancé Thévenoud, cela ne vous regarde pas !


Venant du personnage, une telle réponse ne peut générer l’étonnement. 

ON SERA DES SERFS VIDES, NOUS PRÉDIT-ELLE et AINSI VA PYTHIE...

Si j'en crois certaines définitions tirées de la nébuleuse internet (tout aussi sibyllines que le projet de réforme du Code du Travail) on peut, avec une grâce homophonique, retrouver dans le projet El Khomri, une agréable sensation de se faire...

C'est une terrible initiative qu'on nous présente là, me clame ma pythonisse patentée. Elle réduira notamment les écarts entre les indemnités prud'homales plafond et les "planchers". Oui l'écart y bout
et je le dis avec des daims : il ne faut pas leur lâcher les rennes !

mardi 1 mars 2016

BAAL QU'A NID



Patrick et son Isabelle
Aiment jouer à la marelle
Sauter sur un pied vicié
Pour gagner le ciel doré

Où reposent les millions
Le gentil petit pognon
Qu'on oublie de déclarer
Au polyvalent zélé

Jusqu'au jour où les casseroles
Font rimer avec la taule
Le jour où la fraude fiscale
Ouvre sa fleur de scandale

Qui enleva lois paie rets
De Bercy le justicier
Fleure la mise en examen
A plein tube, un beau matin

Sauter sur un pied cassé
Vers l'enfer fiscalisé !





dimanche 28 février 2016

L’HÉRÉSIE RUSÉE DES RESEAUX


Clique pour agrandir l'image !

Quand Nicolas va sur Facebook
Il fait le tri dans tout le souk
Des faux amis, des renégats
Mesure à fond tous les dégâts
De ses Ni-Ni, de ses postures
De ses grimaces, de son allure
Et y'a le quoi le dégoûter
De savoir user du clavier
De la souris et de l'écran
Car il en aura mis du temps !


CAPRICE DE STAR


EXPOSITION ÉPHÉMÈRE, HÉ, FAIT PÈRE !



Il se présente en haut de scène
Ce joli tableau inconnu
Du grand Pablo dont le mécène
D'alors n'avait pas retenu

C'est un Scéen, dit l'habitant
Heureux de l'avoir adopté
Jolie Scéenne, dit clairement
Jo lycéen criblé d'acné

En face du petit château
Qu'adorait tant le grand Colbert
Il trône là, ce grand tableau
Dans son écrin brillant de vert

Courez donc, venez l'admirer
Prenez le temps d'y faire un saut
Peu longtemps sera exposé
Le beau tableau "deux pies" qu'a Sceaux !

vendredi 26 février 2016

L’ÉLYSÉE ? DÉJÀ LE BEL Y EST, LE MAIRE Y NOCE !



Bruno Le Maire, député de l’Eure mais dépité des leurres de son chef Nicolas, a décidé de se présenter à la primaire des Républicains afin de briguer le poste de Président de la République.

L’Elysée il s’y voit déjà l’ancien ministre de l’Agriculture, issu de la promotion Valmy (ENA 1998) célèbre pour son moulin et l’ayant rendu anti mots niais, ce qu’on savait déjà eu égard à son agrégation de l’être moderne, apte à rajeunir le vivier politique.

Car Bruno n’a pas encore 47 ans et s’il est élu en 2017 (ce dont il ne doute pas) il aura ses écarts en twittant sans faire l’écart en twittant des billevesées comme le font moult députés sur les travées de l’Assemblée Nationale pour justifier leur rémunération.

Oui, Le Maire, ce nerf politicien part en guerre contre ses rivaux, contre tous leurs reîtres, ces Juppé et autre Sarkozy, en se disant que la réussite ne suivra pas la loi des événements rares, une loi de Poisson, sauf à imaginer Le Maire lent !

Le Maire cure ocre homme qu’il était, frêle argile, insecte fragile, esclave docile. Il devient fougueux, sûr de lui, il va en découdre ! Plus jamais, il le jure, on ne verra Le Maire creux dit « des cendres » tant il va tout feu tout flamme de tel sorte qu’un nain s’en dit surpris (vous devinerez qui est le nain).

Oui, Nicolas le voyait simple larbin ! Désormais valet rit, Le Maire sied à l’allégresse et l’enthousiasme d’une perspective de victoire ! Il va tous les terrasser ces pauvres marionnettes archaïques plongées dans l’éther, assez ! Place à la jeunesse. Bruno se dit qu’il incarne le renouveau, poils aux brunes, oh !

Le Maire chasse l’amer et l’humeur démarre sous Damart de mer. Il n’a jamais froid, en cet hiver, en contemplant la mer et ses vagues qu’il compare aux remous bouleversant ses potes : les incroyables mises en examen qui frappent et frapperont encore une bonne partie des « Républicains ».

Et qu’importe s’ils le boudent ; peu lui chaut si l’Etat-major jette Le Maire (L’Etam à Georgette Lemaire ?)

Oui, l’Eurois se prend pour son homonyme et se voit déjà sur le trône de France, au printemps, pour le temps des cerises !


Une période où il sifflera bien mieux le mot « Cœur » pour l’amour de tous les Français, de toutes les Françaises et tralala et tralala, comme le chante si bien une Grecque à lunettes.


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jeudi 25 février 2016

UN FILM A VOIR PAR DES PIS



Le premier court métrage de Frank Lebœuf n’a rien à voir avec le ballon rond. Les seuls ballons qu’on y voit sont remplis de piquette qu’ingurgitent, de façon rustre, des paysans ruinés par la mondialisation et la chute des cours du lait.

Contrairement à son pote, Lebœuf, dans aucun rôle d’acteur ne se cantonna. Il a résolument voulu se mettre derrière la caméra et son film de 16 mn 45sec et 11 dixième (record homologué) est une petite pépite vouée à la cause paysanne.

Dans un pays déchiré par la crise, où le socialisme prend d’étranges couleurs bleues, le Président (François Hollande dans son propre rôle) a soudainement l’envie de redorer le blason de l’agriculture. Avec le concours de son ministre ad hoc (S. Le Foll, vraiment crédible dans les habits du politicien rural) mais contre l’avis de son 1° Ministre (M Valls, teigneux comme pas un), il décide de se rendre, en Président normal, donc sans costume ni cravate (de toutes façons il ne sait toujours pas nouer cette dernière), au Salon de l’Agriculture pour y lancer un concours du plus bel animal qui décernera le prix ZOO (du grec Zoo - animal). Ce prix accordera au propriétaire de la bête consacré une prime de 20.165,50 €, directement prélevée sur les caisses noires de l’Elysée et déductible des impôts.

Alors que les oiseaux pépient tôt, les trois hommes se font accueillir, à l’entrée du salon, par une horde de frondeurs menée par Martine Aubry (Elvire Alémeute, jeune actrice, vraiment épatante) portant un maillot de corps masculin pour faire évoluer la loi des genres. Elle a enfile ce vêtement alors en blanc et a  noirci ce marcel de saillies (de vache) à l’encontre du Président. Le trio réussit quand même à s’imposer à coups de CRS armés de béliers pour la circonstance.

Dans l’enceinte du salon, le Président réussit à soumettre son idée de concours à un référendum local. Le oui l’emporte à 50,264 %  grâce à l’apport des voix de quelques paysans sans étiquette, pour ne pas dire sans papier. Dans un brouhaha généralisé, où se mêlent mugissements, grognes humaines, hennissements intempestifs, le concours a lieu et désigne le seul animal qu’ose proposer un pauvre propriétaire (Gérard Manvusa, jeune comédien venu des banlieues, une révélation !) avide d’argent. C’est une vache nommée Gertrude qui se voit remettre le prix ZOO mais elle n’en a cure.

Elle le prend même très mal et, au nom des siens, de ces animaux qu’on abat sauvagement après les avoir élevés dans des conditions indignes, pousse un grand « Nan » de refus ! En voyant faire « Nan » d’elle on mesure rapidement que la vache hait le prix ZOO niais. Elle se rue sur le Président !

Le voilà encorné alors que son programme pour redresser la courbe du chômage n’est pas encore né ! Un paysan « républicain » assistant à la scène se délecte ! Il voit le Président qui se tord et adore !

Le film se termine par un rapide passage aux urgences (complètement encombrées avec des brancards posés les uns sur les autres) où le Président normal se fait consoler par sa compagne (Julie Gayet) venue rapidement, suite à cette nouvelle qui s’coue Terre !

La vache, quant à elle, devient l’égérie de la révolte paysanne.

Le film se termine par un grand défilé au Trocadéro, sous les toquades d'Ayrault (dans son propre rôle, 15 secondes d'apparition !) . On y voit Martine, au brie et au vin rouge, chevaucher la brave Gertrude en chantant : mais que Marianne était jolie, Un hommage à celui qui venait du Loir et Cher et rechignait à marcher dans la boue !

Un film sympathique mais qui a laissé son réalisateur sur les genoux. Il faut dire que les scènes ont dû être répétées plus de 50 fois. La vache n’y était pour rien ; la responsabilité incombe exclusivement aux acteurs !

mercredi 24 février 2016

MYRIAM NOUS DIT SANS FARD QUE LE CODE VA LE METTRE EN VEILLEUSE


Flamby sent inexorablement l’échéance de 2017 se rapprocher et il n’a toujours pas inversé la courbe du chômage de façon démonstrative. Il est tout piteux et ne s’est pas où se mettre si ce n’est en Polynésie où le soleil l’attend près de l’atoll ; l’atoll qui s’écrie autrement (sauf réforme de l’orthographe !) que celle qui pend au nez de certains républicains et autres comparses du petit Nicolas.

Oui, notre Président goûte les bienfaits des alizés loin de l’Elysée de loosers enlisés  et a laissé son gouvernement se dépatouiller. Il laisse notamment sa ministre du Travail (enfin, de ce qu’il en reste en France) se débrouiller avec la grogne que suscite son avant-projet de loi visant à réformer le code du travail. Myriam El Khomri, la spécialiste des CDD renouvelables, vient, en effet, de nous gratifier d’un joli faire part de funérailles tant on peut, en parlant décès d’aider !

Oui, cet avant-projet suscite la folie des grondeurs tant il apparaît comme un enterrement du code du travail même si, pour l’heure, le texte définitif ne sera présenté que le 9 mars en Conseil des ministres ! Les syndicats, remontés comme des réveils, estiment que le texte pondu là leurre et menacent déjà d’une grève pour supprimer cet écrin qui craint et où cent tords logent !

Premier point de friction : la primauté accordée à la négociation collective d’entreprise. A l’avenir, la loi (le Code du Travail) ou les accords de branches (qui prennent racines dans moult activités) pourraient être déboulonnées par des boulots nés de simples accords d’entreprise !

Vous me direz : c’est bien de faire travailler la démocratie au sein d’une petite entreprise. Sauf que si les seuls syndicats minoritaires défendent l’accord, l’employeur pourra consulter les salariés par référendum. Un syndicat formé en petit essaim dit « con », vu qu’il ne représente que 31% des salariés (mais ce sera au-dessus des 30% requis) pourra demander cette consultation. Un accord sera valide s'il est approuvé par les salariés à la majorité des suffrages exprimés. Actuellement, pour qu'un accord soit valide il doit recueillir la signature de syndicats ayant obtenu au moins 50% des voix aux élections professionnelles.

Aussi, les syndicats majoritaires auront perdu tout crédit eu égard à la légitimité d’une consultation locale qui aura donné son verdict ! Ainsi, en posant une question habilement tournée à laquelle on répond par oui ou par non, le patron pourra faire accepter une réorganisation du temps de travail qui le favorise. Il pourra obtenir qu’on s’asseye sur les 35 heures comme on pourrait s’asseoir sur un décret d’Etat, bourré !  Les employés pourraient travailler 60 H par semaine en cas de vaches grasses faisons rentrer des traites par les tiers débiteurs sans que gêne hisse les tords haut !

Seconde pierre d’achoppement imminente : la nouvelle définition du licenciement économique. Il serait question de faciliter le limogeage  (pour seule haine)  en élargissant son champ d’application. L’employeur pourra alléguer, sans s’étaler gai, « une réorganisation nécessaire pour sauver l’entreprise » ou encore « une baisse des commandes de plusieurs trimestres consécutifs ». On imagine toutes sortes de prétextes d’inspiration comptable pour mettre dehors des personnes par des comtes habilités à faire parler des chiffres sans craindre que tords si haut n’errent dans les méandres prud’homaux.

En parlant de prud’homme à prude âme on nous en raconte aussi une bien belle. L'indemnité minimale, en cas de licenciement sans  motif réel et sérieux, actuellement de six mois de salaire brut moyen  pour les salariés de plus deux ans d'ancienneté, serait supprimée !  Le maximum des indemnités correspondrait à 15 mois de salaires pour une ancienneté de plus de 20 ans.  Autrement dit on plafonne pour le plus grand bonheur du Medef (le fief des patrons) dont Gattaz, le chef de file déclare : rendons moins cher le licenciement, sans délit, sans ciment rédhibitoire, car, selon une optique de trésorerie, une entreprise à plat fond !

Syndicats et socialistes à l’ancienne crient « au loup » ! Martine Aubry qui voit ses chères 35 heures à la veille de subir un sacré coup de lifting d’enlaidissement ne tarit pas de diatribes à l’encontre de Hollande et de Valls, son valet libéral.

La Maire de Lille estime que « c’est toute la construction des relations sociales de notre pays qui est mise à bas en renversant la hiérarchie des normes ». Énorme !

Ça grogne d’autant plus qu’on peut se demander quelle est  la finalité de ce projet.

Un chômage structurel semble s’établir de façon pérenne. Sauf à revenir au Jurassique qui supposerait qu’on décrète : « assez ! » (Con des crétacés ?), oui assez au machinisme, à la robotisation, aux logiciels qui remplacent  10 cerveaux humains, oui, je vous le dis, sauf à revenir à des modes de production « labour using », comme dit un pote anglo-saxon mais néanmoins astigmate, on ne pourra que timidement diminuer le chômage.
Des années de baisse des charges, de cadeaux au patronat, d’opportunités fiscales, n’ont pas efficacement renversé la tendance. Et Satan danse sur notre impuissance !

En réalité, c’est une toute autre réorganisation du temps qu’il faut imaginer. Nous sommes dans la société post-industrielle, numérique, communicative. L’avenir est à une croissance molle, respectueuse de l’écologie et nous permettant de prendre 6 mois de vacances (comprendre ce terme comme période propice à voyager mais aussi à se former ou à exercer des activités de loisirs) tandis que son voisin travaille jusqu’à ce qu’au bout de 6 mois on inverse les rôles.

Avec, bien évidemment, des machines suppléant l’homme et qui se montreraient disposées à cotiser pour nos retraites tout en s’acquittant d’un petit impôt sur le revenu d’activité « capital using » comme dit le même pote susnommé


CET UNIVERS IMPIE PITOYABLE


JR produit des surgelés
Et il se dit : "bien sûr je l'ai
Le brevet de cette invention
Qui aida l'as des perversions"

Sue Ellen sent, sure, le plagiat
Et déjà censure! Le plat gît à
Terre et, excédée, le piétine :
Ça n'ira pas à la cantine ! 



dimanche 21 février 2016

QUAND JAOUI SE FAIT DOUBLER


L'homme dans un bar de Forbach rit
Il a bu fort, trop fort Bacri
Tout est troublé, troublant, trou blanc
Tout est doublé également
Il entend des voix étrangères
Qui lui disent : roi de l'écran, gère !

samedi 20 février 2016

MISE EN EXAMEN : SOUFFRANCE POUR LA VIE



Après près de douze heures dans le joli bureau des juges du pôle financier (et non pas folle pine en sied) de Paris, le petit Nicolas  a été mis en examen, mardi,  dans le cadre de l’affaire Bygmalion liée, comme chacun sait,  au financement de sa campagne présidentielle de 2012.
L’ancien chef de l’Etat fut l'miné et donc fulminait car, évidemment, il allait rater le match PSG-Chelsea, programmé justement ce mardi soir, pour peu que l’audition démarrée vers 8H40 ne durât plus de 12 heures, comme il le craignait.
Comment pouvait-on lui faire rater un match de Champion’s League, le priver des exploits de Ibrahimovic, ce super footballeur qui ne connaît pas d’ennui pour dépassement de ses comptes de compagne, laquelle doit bien profiter de l’augmentation substantielle des revenus de son footeux de mari ?
Oui, le petit nerveux l’avait très mal. Il commença d’emblée par une question :
-        Vous avez la télé ? Canal +, la chaîne de mon ami Bolloré ?
-        Pas que je sache, répondit sèchement le juge, mais logiquement, pour le match, vous pourrez sûrement voir la seconde mi-temps et peut-être les prolongations ! On va vous libérer vers 20 H 15 !
-        Mais, il n’y a pas de prolongation possible pour ce match aller ! Vous avez l’air de vous y connaître en football !
-        Oui, bon, asseyez-vous, on a à causer ! Parlons de cette affaire Bygmalion !
Et le petit Nicolas dut, une fois de plus, s’expliquer ! Non, il ne savait pas que des fausses factures avaient été établies pour permettre un financement de sa campagne de 2012 au-delà du plafond imposé de 22,5 millions d’euros. Et si des magouilleurs y étaient de leur petite initiative, allez, zou, qu'on les envoie en cul de basse fosse ! Que les faussaires dans les fosses errent !
-        Il y en a quand même pour 18 millions d’euros, Monsieur, a lancé  péremptoirement le juge, vous n’étiez pas au courant ?
-        Appelez-moi Mr le Président, s’il vous plaît, ça me ferait tellement plaisir ! Non, je n’étais pas au courant et la société Bygmalion qui a émis ces factures et bien...je ne la connaissais pas !
-        Il s’agit de factures de trains, de salles de meetings, de sondages, de réceptions à petits fours, vraiment, ça ne vous dit rien ?
-        Non vraiment, je ne m’occupais pas des factures ! J’avais bien  autre chose à faire : répéter à l’envi qu’il fallait travailler plus pour gagner plus ; mon slogan, ah, j’en étais fier ! Et puis cette fameuse affiche qui aurait coûté 10 € l’unité, heu….je veux dire 10 centimes d’euros l’unité, heu, quelle ligne ! Vous vous souvenez  « ensemble tout devient possible ». On me voit poser devant des prés !
-        En parlant de prêt on ne vous a pas un peu aidé ? Mme Bettencourt, par exemple ?
-        Mais non enfin, il n’a jamais été question de prêt avec la mémère heu, l’âme et mère de notre parti si noble !
-        Hum, je vois, donc vous n’êtes au courant de rien ?
-        Non, je vous dis ! Demandez plutôt à Copé, ou à son bras droit l'ouvrier Lavrilleux "l'ouvre-ailleurs". Et lisez mon livre « La France pour la vie » j’écris à la page heu…zut, je ne m’en rappelle plus, c’est comme les factures…heu, les fractures que j’ai eues gamin. Je disais quoi ?
-        Que vous aviez écrit dans votre livre, que je n’ai pas lu et je n’en ai pas l’intention, oui, bon, que vous aviez écrit quelque chose..
-        Ah oui ! Merci ! Bon sang la mémoire ! J’ai du mal à enregistrer ! Vous pensez que c’est Alzheimer ?
-        Je suis juge, non neurologue et je vous écoute ! Qu’aviez-vous écrit dans ce livre ?
-        Le livre ? Quel livre ? Ah oui, le livre « Libre » de 2003 si je ne m’abuse ? Je devais sûrement dire que j’étais libre, pas comme en ce moment, mais bon, je ne veux pas dire de mal et…
-        Il me semble que vous parliez de votre dernier livre « La France pour l’avis » ?
-        Ah, oui ! Mais ce n’est pas pour « l’avis » mais pour « la vie » si je peux me permettre ! Prononcez bien ! Oui, ça c’est mon dernier livre… Et je disais quoi ?
-        Une phrase en lien avec Bygmalion, je suppose ?
-        ….Ah oui, bon sang, ce serait bien de me récupérer deux trois neurones de temps en temps. Merci, Mr le Juge ! Oui, j’y suis ! J’ai écrit : « « Là encore, on aura sans doute du mal à le croire, c’est pourtant, je le jure, la stricte vérité : je ne connaissais rien de cette société jusqu’à ce que le scandale éclate. »
-        Hum, j’aimerais croire en votre sincérité mais franchement, sauf votre respect, je n’y crois guère. Et je vous mets en examen ! 
-        Examen de quoi ? De droit ? Ah, ah, je vous la sors bonne ?
-        C’est exact minet ! Heu, Mr le Président,  et je vous nomme également témoin assisté pour escroquerie et abus de confiance. Inutile de vous dire que les casse-rôle vous font perdre tout espoir pour les primaires de votre Parti. 
-        De quoi je me mêle ? Vous êtes juge ou chroniqueur des affaires politiques ? Si c’est ça l’Apathie est en danger ! Ah, ah, elle est drôle non !
-        Oui, un peu vaseuse comme l’eau trouble dans laquelle vos comptes naviguent ! Allez, vous pouvez y aller !
-        Au fait, vous ne vous êtes pas présenté ?
-        Je suis le juge Tournaire !
-        Hum, je ne vous aime qu’à demi, Tournaire !

-        C’est cela, demi-tour, nerfs !

mercredi 17 février 2016

LE MESSAGER DE PAIX AUX AILES BRISEES



L'ancien secrétaire général de l’ONU, Boutros Boutros Ghali, vient de nous quitter, ce mardi 16 février, au Caire, à l’âge de 93 ans.

Boutros Boutros-Ghali (Boutros signifie «pierre» en arabe) est un copte élevé dans une famille bourgeoise du Caire. Une famille lettrée qui l’emmena à lire du Stendhal et à manier trois langues…

Sans oublier la langue diplomatique qu’il usa avec charme mais, hélas, sans excès de conviction durant son mandat à l’ONU. 

Jeune homme, il est envoyé à Paris pour y poursuivre des études de Droit. Il reste marqué par la figure de son grand-père qui ouvrit l’Egypte à l’occidentalisation, au code Napoléonien même si, erreur funeste, il vendit le Soudan à la reine Victoria. Mais Napoléon n’avait-il pas fait de même avec la Louisiane, en 1803, en la cédant à Thomas Jefferson ?

Il n’empêche, le grand père de Boutros se fit traiter de « traître » en son pays. Il finira assassiné, en 1910, par un certain Ibrahim Nassef Al-Wardani.

Revenu en Egypte, Boutros Boutros-Ghali se rapprochera de Sadate qui le nommera ministre des affaires étrangères. Un poste occupé dès 1977 et qui le mènera à la conclusion des accords de paix israélo-égyptiens de Camp David, en 1978.

Ce 17 septembre 1978, Sadate l’Egyptien et Menahem Begin, le faucon israélien devenu colombe, signaient un accord qui déboucha sur un traité de Paix en 1979 : l’Egypte y récupéra le Sinaï (1982) et Israël obtint la normalisation des relations diplomatiques avec l’ancien pays des pharaons.

En revanche, cet accord avortera dans sa volonté de redonner plus d’autonomie à la Cisjordanie et à la Bande de Gaza. Et les problèmes israélo-palestiniens demeureront…

Boutros en ressentit sûrement quelque amertume, comme une œuvre inachevée. Il retrouvera le même goût amer lors de son mandat onusien. L’échec de ses efforts pour trouver une solution au conflit de l’ex-Yougoslavie ou pour éviter le génocide du Rwanda l’aura fortement marqué.

En 2001, déjà bien usé par le poids de l’âge et des désillusions, il disait : «Je me sens humilié avec ce qui s’est passé au Rwanda. J’ai été l’un des premiers à parler de génocide mais je n’ai pas réussi à ébranler l’opinion publique. Les Etats sont restés insensibles à mes appels.»

Et le « Kissinger égyptien » de verser des larmes sur lui-même mais aussi sur ce Monde en proie aux guerres perpétuelles et aux éruptions terroristes…


Butros Butros Ghali, comme une vieille icône d’une institution internationale entachée d’incapacité à stopper les spasmes d’un monde désorienté…



Quelques larmes tombées sur les pages mouvantes
De ces livres fidèles à l’hiver de ta vie
Le temps d’un souvenir en dresseur de tourmente
Inondant le passé de flots d’impéritie.

Francophile, amoureux des valeurs des Lumières
Tu croyais les porter, guerre froide finie
Pour briser les fusils, hérissant les frontières
L’impuissance onusienne t’agonit de dépit !

Bosnie-Herzégovine, innommables combats
Casques bleus impuissants devant Srebrenica
L’OTAN reprend la main que tu ne manies plus

La même infirmité au cœur du Rwanda
Génocide éventrant la paix de tes soldats
Des regrets en ta tombe sous le ciel qui s’est tu...