Depuis plus d'un an je slame ; mon petit corps malade est accro de mots dits, de mots mis sur du papier et qu'il faut que je régurtite aux oreilles d'un auditoire que je retrouve les lundis soirs au café "le moonlight sérénade" - rue des stations à Lille.
Le moonlight (cliquer sur mon lien) c'est le rendez-vous des slameurs lillois. Même Mohamed, un musulman, y slame ! Slamer, c'la met du coeur pour le slameur, pour l'auditeur. C'est de la poésie qui s'évoque, se vocifère, se sussure, se lamente, s'épanche, se violente, s'exprime...
Je reprends mes chansons et les dépouille de leur écorce musicale ! Ne reste que le texte : brut, fragile mais en même temps robuste, charnel, émouvant, charmant !
Un peu de poésie que je tente quand ma peau hésitante s'émancipe et s'aime en si paisibles vers s'exprimer par ma voix !
Tu slames et il fallait que je slamasses (cela masse quoi ?) pour t'accompagner ô mon frère poète !
Si tous les slameurs du monde...
Et jusqu'à notre mort, slamons. Et même après : slam en terre !
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